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Prairie Swine Centre is an affiliate of the University of Saskatchewan


Prairie Swine Centre is grateful for the assistance of the George Morris Centre in developing the economics portion of Pork Insight.

Financial support for the Enterprise Model Project and Pork Insight has been provided by:



Author(s): J.F Patience, A.D Beaulieu, J. Merrill, D.A. Gillis et G. Vessie
Publication Date: January 1, 2006
Reference: Prairie Swine Centre Annual Research Report 2006
Country: Canada

Summary:

Les porcs ont été nourris avec une ration contrôle, ou la même ration avec un supplément de 5 ppm de ractopamine pendant 27 jours en moyenne. La ractopamine a amélioré la croissance et la conversion alimentaire, a diminué le gras dorsal et a augmenté l’épaisseur de la longe. Les bénéfices économiques engendrés par l’usage de ractopamine dépendront des prix du marché, des grilles de classement et de la qualité de carcasse actuelle de l’élevage. Si l’on s’en tient à notre étude, nous estimons un retour sur l’investissement « typique » de 2$ à 3$ par porc vendu. Introduction – Le Paylean® est un additif alimentaire qui a été récemment certifié au Canada. L’ingrédient actif du Paylean® est la ractopamine, un agoniste bêta-adrénergique connu pour sa propriété de stimuler la croissance des muscles et d’empêcher la croissance lipidique. La décision d’utiliser le Paylean® dépendra des facteurs économiques relatifs. Comme d’autres additifs alimentaires, il y a un certain coût à utiliser ce produit. En plus du coût du produit, il y a des coûts associés aux nutrients supplémentaires et la gestion requis pour exploiter la performance atteignable avec le Paylean®. Méthodologie – Approximativement 530 animaux ont été désignés pour recevoir soit une ration contrôle ou une ration supplémentée de Paylean® pour fournir 5 mg/kg de ractopamine (RAC). Le but était de fournir une ration Paylean® aux porcs pour une durée de 28 jours en moyenne avant l’abattage. Tous les animaux ont reçu une ration comparable à la ration normale des femelles en finition de l’élevage. L’étude a consisté en deux traitements : contrôle ou 0,25% de Paylean®, ce qui est équivalent à 5ppm de ractopamine (RAC). Sauf pour la lysine totale qui a été augmentée à 1,00% et les 5ppm de ractopamine, les porcs nourris avec le Paylean® ont été nourris avec une ration formulée avec les mêmes spécifications que ceux nourris avec la ration contrôle. Tous les porcs ont été envoyés à Mitchell’s Gourmet Foods à Saskatoon. Les envois avaient lieu une fois par semaine. Des porcs ont été envoyés à 116 kg. Les poids ont été mesurés le matin avant l’envoi des porcs à l’abattage. La salle a été vidée complètement la semaine 14 de la période de croissance- finition (la semaine 6 de l’étude) pour respecter les procédures normales de l’élevage. Les porcs qui n’ont pas atteint 116 kg après 14 semaines de croissance ont été considérés comme déclassés. Le poids de la carcasse, l’épaisseur du gras dorsal et l’épaisseur de la longe, le rendement en viande maigre (muscle), le classement de la carcasse et les primes de longe (carcass loin premiums) ont été enregistrés à l’abattoir selon les grilles de classement de Mitchell. Comme l’impact économique de l’utilisation de la ractopamine dépend des conditions particulières de chacun des élevages, les calculs ont été effectués en utilisant de différents scénarios. Nous avons estimé un prix de vente de 1.40$/kg et une valeur de vente nette de 149.00$. D’autres hypothèses sont décrites dans le tableau approprié. Résultats et discussion – Le tableau 1 montre la performance et les paramètres de la carcasse qui ont une influence sur les aspects économiques de la production porcine. De plus, les coûts de la moulée associés avec l’usage de la ractopamine sont détaillés. Si l’on s’en tient à nos données, l’usage de RAC pourrait permettre de vider une salle ou une porcherie approximativement une semaine plus tôt. En estimant que des porcs sont prêts à remplir la même pièce une semaine plus tôt, le revenu net par emplacement – porc augmenterait de près de 5.00$ par année (Tableau 2). D’un autre côté, le nombre de porcs déclassés pourrait être réduit. Réduire la proportion de porcs déclassés de 7,5% à 0,75% augmenterait le revenu brut d’environ 2.17$ par porc vendu pour un prix de 1.40$/kg et en estimant que le porc déclassé pèse en moyenne 81 kg, qu’il ait un index moyen de 101,9 et qu’il reçoive un bonus de longe de 1.86$. Si les producteurs produisent avec un système de classement qui ne pénalise pas les carcasses plus lourdes, l’augmentation du taux de croissance pourrait résulter en une vente de porcs plus lourds vendus (au lieu de porcs du même poids vendus plus tôt). En utilisant les données de croissance obtenues lors de notre étude, et en tenant compte de la moulée nécessaire, le retour d’investissement sur le coût de moulée serait de 3.94$ additionnels par porc vendu (Tableau 3). La RAC a diminué l’épaisseur du gras dorsal de 1 mm et a augmenté l’épaisseur de la longe de 2,5 mm. Chez les femelles, le gras de dos n’a pas changé et l’épaisseur de la longe a augmenté de 2,4 mm, cependant l’index pour la carcasse a actuellement diminué de 0,3. Chez les castrats, le gras dorsal a été réduit de 1,8 mm et l’épaisseur de la longe a augmenté de 2,6 mm, résultant en un index de carcasse augmenté de 1,6. En se basant sur les résultats de notre étude, cette hausse de l’index de carcasse pourrait augmenter le revenu par porc de seulement 0,80$ dans un marché où le prix de vente est de 1,40$/kg. L’augmentation de l’épaisseur des longes, constatée comme conséquence de l’utilisation de RAC, augmenterait les primes pour les longes pour la majorité des élevages. Cependant, lors de notre étude, les porcs du groupe contrôle avaient déjà une épaisseur de longes de 68,3 mm et les primes pour les longes chutaient de 3,50$ à 0,50$ lorsque les longes dépassaient 70 mm. Cependant, si l’épaisseur moyenne des longes est de 62,8 mm (Mitchell’s Gourmet Foods, communication personnelle), et en estimant que l’écart-type est de 6,8 mm (PSC Élevage de recherche à Elstow, non-publié), la RAC diminuerait les primes de longes de 2,56$ à 2,46$ (Tableau 4). Un changement des primes de longes changerait le scénario de façon dramatique. Conclusion – Les bénéfices qui découlent de l’usage de RAC varient selon les conditions individuelles de chaque élevage. Cependant, selon nos données, l’élevage « typique » pourra s’attendre à une augmentation de revenu de 2$ à 3$ par porc vendu. Les pertes dues au transport doivent être contrôlées. Remerciements – Subventions stratégiques proviennent de Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food Development Fund. Nous remercions aussi Elanco Animal Health pour leurs subventions spécifiques pour ce projet.
Sommaire : Le Paylean (un produit d’Elanco) est un additif alimentaire qui contient un ingrédient actif appelé ractopamine. La ractopamine augmente la croissance musculaire et diminue les dépôts de gras. Cette article présente les facteurs économiques associés à l’usage de Paylean et détermine si le coût du produit, les valeurs relatives du marché et la gestion requise augmentent réellement le revenu par porc vendu. Pour cette étude, une ration avec un supplément de 5 ppm de ractopamine (équivalent à un ajout de Paylean de 0,25%) a été utilisée pour nourrir les porcs durant une moyenne de 28 jours avant l’abattage. En se basant sur les facteurs initiaux de l’élevage, l’usage de Paylean augmente le revenu par porc vendu de 2,00$ à 3,00$

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