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Prairie Swine Centre is an affiliate of the University of Saskatchewan


Prairie Swine Centre is grateful for the assistance of the George Morris Centre in developing the economics portion of Pork Insight.

Financial support for the Enterprise Model Project and Pork Insight has been provided by:



Distributeurs automatiques de concentrés, Projet national sur la transition vers un logement des truies en groupes

Posted in: French Articles, Pork Insight Articles by admin on January 8, 2014 | No Comments

Les distributeurs automatiques de concentrés (DAC) sont un système d’alimentation conçu pour les truies et cochettes logées en groupes. Les truies accèdent à la station d’alimentation par une porte qui se referme derrière elles, empêchant d’autres truies d’y accéder. Ce système d’alimentation est réglé par un ordinateur qui lit la puce électronique sur l’oreille de la truie et distribue la ration alimentaire adéquate pour chaque truie. Le DAC fournit à la truie un environnement sans compétition lorsqu’elle se nourrit et permet de programmer des courbes d’alimentation individuelles pour chaque truie en cours de gestation. Les agressions sont toujours possibles à l’entrée du DAC lorsque les truies négocient l’accès à la station d’alimentation.

DAC

  • Permet des courbes d’alimentation individuelles pour chaque truie
  • Système combinant l’avantage d’une alimentation sans dérangement et les avantages du logement en groupes
  • L’opérateur doit avoir une certaine connaissance des ordinateurs.
  • Entraînement des truies nécessaire
  • Faible intensité des agressions lorsque géré correctement
  • Peut gérer des groupes avec intégration de truies en continu (dynamique) ou des groupes stables (statique)
  • Dépenses d’investissement modérées lors de la conversion à cause des besoins réduits en espace et de besoins minimaux pour ce qui est des enclos (divisions en parcs)
  • Réduction minimale de la taille du troupeau ou augmentation minimale des besoins en surface de bâtiment

Les truies et les cochettes peuvent accéder au DAC en tout temps dans la journée pour consommer leur ration quotidienne d’aliments, ce qui minimise le stress et la compétition. Les truies peuvent revenir plusieurs fois pour terminer leur ration quotidienne, ou elles peuvent le faire en une seule visite. Cela est possible parce que l’aliment est distribué en petites quantités au fur et à mesure que la truie mange. Lorsque la truie quitte le système d’alimentation, la distribution de la ration cessera et l’ordinateur calculera le reste de la ration à consommer pour cette période de 24 heures. Les volumes d’aliments quotidiens peuvent être facilement réglés pour chacune des truies et ajustés selon l’évaluation (pointage) de l’état de chair. Lorsque les truies ne mangent pas, elles se retrouvent en groupes, ce qui s’avère important pour tirer profit de l’amélioration de la forme physique et de la force musculaire. Les besoins en espace sont moins grands que dans d’autres systèmes étant donné qu’il faut une seule zone d’alimentation pour un nombre de truies allant jusqu’à 60.

Autres possibilités de gestion: Plusieurs systèmes de DAC offrent des outils de gestion additionnels. Ça peut être le tri automatisé pour certaines opérations de conduite telles que les vaccinations, le diagnostic de gestation, la formation des groupes devant être amenés en mise bas, etc. Le marquage par couleur et les suppléments minéraux peuvent également être assignés à certaines truies en programmant leurs numéros de puce à l’oreille dans le programme informatique. Le système de DAC permet aussi de distribuer des aliments secs ou une alimentation liquide. La plupart des systèmes avec aliments secs distribuent également de l’eau avec l’aliment, ceci permettant aux truies de consommer leurs aliments plus rapidement, ce qui améliore l’efficacité et le débit du système.

Le système informatique produit des mises à jour en temps réel indiquant les truies qui ont été alimentées et, plus important encore, celles qui ne l’ont pas été. Une truie qui ne visite pas le système d’alimentation peut être le signe qu’elle est malade ou qu’elle a une blessure, ou que la truie a perdu sa puce à l’oreille. Ceux qui s’occupent des animaux devraient être formés pour utiliser le système informatique de manière à obtenir le maximum de ce qu’offre le logement en groupes.

Entraîner les truies et les cochettes pour le DAC: Avec un système de DAC, il faut entraîner les truies et les cochettes. Lors de la conversion au DAC, tous les animaux doivent être entraînés. Cependant, une fois que l’entraînement initial est complété, il n’y aura que les nouvelles cochettes arrivant dans le système, qui auront besoin d’être entraînées. Certaines truies et cochettes peuvent être hésitantes et réticentes à entrer dans la station d’alimentation si elles en sont à leur premier essai. L’éleveur devrait se servir d’un parc d’entraînement séparé pour former truies et cochettes et leur montrer comment accéder au système d’alimentation. Ce système d’aires cloisonnées permet au personnel d’ajuster les dimensions des parcs d’entrée et de sortie au fur et à mesure que la journée avance. Il faudra encourager certaines truies et cochettes pour qu’elles arrivent à entrer dans la station d’alimentation. Pour ce faire, on peut déposer une petite quantité d’aliments au sol à l’entrée du système d’alimentation pour inciter la truie ou la cochette à entrer.

Recourir à des techniques de manipulation des animaux avec peu de stress est une autre façon d’inciter la truie ou la cochette à entrer dans la station d’alimentation. Pour les parcs d’entraînement, il faut former des groupes de 30 à 40 truies ou cochettes, et l’entraînement devrait idéalement se faire avant les saillies, alors que la production ne sera pas affectée si jamais il arrive que des truies ou cochettes ne consomment pas tous leurs aliments pour quelque raison que ce soit. Au début de la période d’entraînement, la porte d’accès au DAC peut être gardée ouverte, et les stations d’alimentation devraient être bien éclairées par un éclairage au plafond afin de favoriser le comportement d’exploration des truies.

Certaines stations d’alimentation sont équipées d’un bouton qui peut être actionné manuellement pendant l’entraînement. Lorsqu’on appuie sur ce bouton, la station distribuera l’aliment quand la truie entre, récompensant ainsi immédiatement l’animal parce qu’elle est entrée dans la station d’alimentation. Lorsque les truies se sont familiarisées au DAC, il faut que le personnel intervienne moins souvent et la porte d’accès à la station d’alimentation peut être graduellement gardée fermée. Pour compléter la période d’entraînement, il faut compter de 7 à 14 jours. Un parc d’entraînement peut aussi être monté en utilisant des portes semblables à celles du DAC, mais sans le système d’alimentation automatisé, afin de faciliter l’en-traînement sans coût supplémentaire.

Les personnes qui s’occupent des animaux et qui ont d’excellentes aptitudes pour les manipuler et sont patientes devraient être assignées à l’entraînement des truies pour les familiariser au DAC. Il faut éviter à tout prix que les truies et les cochettes n’aient une mauvaise expérience lorsqu’elles font leur apprentissage en station d’alimentation car elles pourraient refuser d’y entrer dorénavant. Une fois que toutes les truies du bâtiment ont été entraînées, la zone d’entraînement servira seulement à former les cochettes. Ces forma-tions devraient être faites avant les saillies. Si cela est effectué correctement, les cochettes se familiariseront à la station d’alimentation et aux manipulations au fur et à mesure que l’entraînement avancera.

Efficacité du système: Il est important que le concept global du parc ne permette pas aux truies ayant terminé de s’alimenter de revenir aux stations d’alimentation, en s’imaginant qu’elles vont obtenir plus d’aliments. Ce problème peut être surmonté en intégrant des allées pour augmenter la distance entre la sortie et l’entrée de la station d’alimentation. Ce concept dissuadera les truies de retourner à la station d’alimentation une fois qu’elles auront mangé la ration qui leur est assignée.

Gestion sociale: Une fois par jour, le programme du système d’alimentation est réinitialisé pour démarrer un nouveau cycle d’alimentation. Cela peut générer des agressions à la porte d’accès au DAC. Lorsque les truies apprennent à reconnaître cet « événement » quotidien, les individus dominants se chamaillent pour accéder au système d’alimentation. Il a été démontré que le choix du moment de la remise à l’état initial (reset) a un impact sur les agressions : il semble qu’il y en ait moins à l’entrée de la station d’alimentation lorsque le programme est réinitialisé à 22h00 plutôt qu’à 4h00. Les truies soumises seront supplantées et accèderont au système d’alimentation plus tard dans le cycle quotidien. Pour cette raison, il peut être souhaitable de trier les truies en fonction de leur poids, de leur parité et de l’évaluation (pointage) de leur état de chair. La taille de groupe maximum recommandée est de 60 truies par système de DAC, ceci étant le nombre maximal de truies pouvant être alimentées par jour de façon fiable. On pourrait aussi travailler avec des groupes plus grands (par exemple avec une conduite en groupes dynamiques) en fournissant de l’espace de parc supplémentaire et plusieurs stations d’alimentation.

Recommandations pour les groupes dynamiques
Il est possible de gérer les groupes de truies dynamiques avec les DAC. De nouveaux groupes de truies sont ajoutés périodiquement, alors que les truies prêtes à la mise bas sont retirées. Lorsque l’on planifie la conception du bâtiment, il faut toujours se rappeler de faire les calculs pour les besoins maximaux pour ce qui est du nombre de stations d’alimentation et d’espace de plancher. Certaines mesures pratiques doivent être prises pour bien gérer le système et limiter les agressions suscitées par le changement de la hiérarchie qui survient quand on ajoute des animaux au groupe. Lorsqu’on intègre des truies au groupe, elles devraient être gestantes depuis 21 à 38 jours et avoir reçu un diagnostic de gestation. Le groupe nouvellement intégré devrait correspondre à 20 % du groupe total. La journée où se fait un mélange, il faut s’assurer que toutes les truies ont bien consommé toute leur ration quotidienne avant de les intégrer au groupe dynamique : il est préférable d’essayer de les intégrer en soirée.

Prairie Swine Centre, Manitoba University et Manitoba Pork ont réalisé ce projet en collaboration. Le projet a été financé par le Pro-gramme canadien d’adaptation agricole (PCAA) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. En Saskatchewan, ce programme est ad-ministré par l’Agriculture Council of Saskatchewan.

Réfectoires, Projet national sur la transition vers un logement de truies en groupes

Posted in: French Articles, Pork Insight Articles by admin on | No Comments

Les réfectoires sont un système d’alimentation sans compétition conçu pour les truies et cochettes logées en groupes. Les truies entrent dans les réfectoires par une porte arrière et un mécanisme referme la porte derrière elles. Pour sortir du réfectoire, les truies reculent dans la porte qui s’ouvre avec la pression exercée, ce qui permet à la truie de sortir. Le système de réfectoires réduit grandement les agressions au moment de l’alimentation parce que chaque truie a accès à une cage individuelle et peut manger sans dérangement. La zone à laquelle les truies ont accès à l ’extérieur des cages constitue une aire commune. Les truies peuvent y faire un peu d’exercice ou s’y reposer. Des études ont démontré que l’aménagement et la forme de l’aire commune ont un impact sur le temps que les truies y passent.

RÉFECTOIRES

  • Système combinant les avantages du logement en groupes avec la protection de cages
  • La gestion en groupes statiques (stables) est préférable, mais il permet aussi de gérer de plus grands groupes en intégrant des truies en continu.
  • Une réduction importante de la taille du troupeau OU augmentation importante des besoins en surface de bâtiment lors d’une conversion à partir de cages conventionnelles
  • Les dépenses d’investissement sont plus élevées lors de la conversion comparativement aux DAC ou aux systèmes d’alimentation avec compétition.
  • Les truies ne peuvent pas être alimentées individuellement (pas de courbe ou de programme d’alimentation individuelle).
  • Il faut prévoir un peu d’entraînement pour les truies.
  • L’aménagement de l’aire commune s’avère important pour que les truies l’utilisent vraiment.
  • Faible intensité des agressions lorsque géré correctement

Les réfectoires combinent la liberté qu’offre le logement en groupes avec la protection des cages. La quantité d’aliments servie dans les auges sera la même dans chacun des réfectoires du groupe, mais les gens qui s’occupent des animaux peuvent distribuer manuellement des aliments en surplus si nécessaire. Il doit y avoir une cage par truie pour toutes les truies du groupe. Lors de la conversion du bâtiment, les cages de gestation déjà en place pourraient être récupérées pour créer les réfectoires, ce qui pourrait réduire les coûts. Constituer les groupes de truies selon la parité et le poids favorise le fait que plus de truies passent du temps dans l’aire commune étant donné qu’on retrouve moins de truies dominées (moins d’agressions) dans un groupe homogène. Il est important que les truies passent du temps à l’extérieur de la cage afin d’améliorer leur forme physique et leur force musculaire.

Entraînement des truies: La plupart des truies apprennent rapidement comment utiliser les réfectoires pour accéder aux aliments, se reposer et s’étendre sans être dérangées. Certaines truies peuvent avoir besoin d’être entraînées lors du passage vers un système d’alimentation avec réfectoires selon l’aménagement du parc. L’observation des truies lorsqu’elles s’alimentent permet de repérer quelles sont les truies qui ont de la difficulté à entrer dans les cages. Ces truies peuvent être entraînées rapidement en distribuant de petites quantités d’aliments à l’entrée de la cage ou en se servant de techniques de manipulation des animaux peu stressantes pour les amener dans les cages. Certaines truies ou cochettes ont de la difficulté à sortir des cages à cause de la pression qu’il faut exercer pour ouvrir la porte arrière. On voit plus souvent cette difficulté chez les truies plus petites ou plus jeunes. Voici quelques façons pour entraîner les truies à sortir d’un réfectoire:

1. Le responsable des animaux peut soulever la porte arrière à mi-chemin et permettre à la truie de finir le travail, ce qui va l’encourager en lui montrant que le résultat voulu est à sa portée.
2. Le responsable des animaux peut tenir un panneau devant la tête de la truie, tout en demeurant patient, et exercer une pression sur la truie afin de l’amener à reculer. La pression avec le panneau devrait être relâchée dès que la truie commence à reculer.
3. Placer un panneau sur le dessus métallique de la cage produit une ombre au-dessus de la tête de la truie, ce qui peut être une méthode efficace pour amener la truie à reculer. C’est une bonne façon avec peu d’effort et sans se servir de ses mains pour faire reculer la truie.

C’est important de s’assurer que toutes les truies aient appris comment sortir du réfectoire, afin de tirer pleinement profit de la gestion du loge-ment en groupes.

Autres possibilités de gestion: Les réfectoires peuvent être barrés, soit individuellement ou par rangée, afin de permettre certaines pratiques de conduite, telles que la vaccination ou la constitution des groupes pour la mise bas. Les mécanismes d’ouverture et de fermeture de la porte arrière varient d’un fabricant à l’autre, et il existe différents concepts de portes. Certains types de portes arrière facilitent le travail du responsable des animaux permettant d’accéder à la truie et d’effectuer des tests de gestation et des inséminations artificielles sans avoir à ouvrir cette dernière. On peut utiliser différents types de planchers ou de recouvrements dans les réfectoires, dont par exemple des matelas de caoutchouc et de la litière. Pour faciliter l’alimentation, les truies et des cochettes devraient être regroupées selon la parité, le poids et l’évaluation (pointage) de l’état de chair : tout animal déviant énormément de la moyenne du groupe devrait être identifié et alimenté individuellement.

Aménagement : Les réfectoires peuvent être aménagés en parcs ayant les formes de I, T ou L. La lettre indique la forme de l’aire commune. Par exemple, l’aménagement en I a une aire commune faite sur le long avec des réfectoires de chaque côté, alors que les aménagements en forme de T et de L procurent une aire de repos supplémentaire. Plus l’aire commune sera fonctionnelle, plus les truies s’en serviront. Le côté fonctionnel de l’aire peut être bonifié par Sortie truie

Prairie Swine Centre, Manitoba University et Manitoba Pork ont réalisé ce projet en collaboration. Le projet a été financé par le Pro-gramme canadien d’adaptation agricole (PCAA) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. En Saskatchewan, ce programme est ad-ministré par l’Agriculture Council of Saskatchewan.

Systèmes d’alimentation avec compétition, Projet national sur la transition vers un logement des truies en groupes

Posted in: French Articles, Pork Insight Articles by admin on | No Comments

Lorsqu’il est question de logement de truies en groupes, les systèmes de bats-flancs, d’alimentation au sol et les
systèmes d’alimentation dont la distribution est à vitesse variable sont classés comme des ‘systèmes d’alimentation
avec compétition’. Les systèmes d’alimentation avec compétition permettent que toutes les truies puissent accéder aux
aliments en même temps, mais elles ne sont pas protégées ou très peu les unes des autres lorsqu’elles s’alimentent.

SYSTÈMES D’ALIMENTATION AVEC COMPÉTITION

  • L’alimentation individuelle des truies n’est pas possible.
  • Aucun besoin d’entraîner la truie
  • Le secret pour réussir : faire un tri des truies pour former des groupes homogènes
  • Le fait qu’il y ait beaucoup d’agressions et de compétition peut amener l’éleveur à devoir sortir du groupe jusqu’à 15 % des truies et à les mettre à l’écart.
  • Les truies devraient être gérées en groupes statiques, sans introduction de nouvelles truies après le mélange initial pour la formation d’un groupe.
  • Les dépenses d’investissement de la conversion à ce type de systèmes sont plus faibles comparativement à celles d’une conversion aux distributeurs automatiques de concentrés (DAC) ou aux systèmes avec réfectoires.
  • Réduction minimale de la taille du troupeau ou augmentation minimale des besoins en surface de bâtiment

En général, ces systèmes d’alimentation sont perçus comme étant moins chers. Lors de la transition, les dépenses
d’investissement sont plus faibles car il y a moins d’enclos (divisions de parcs) et les auges en place peuvent être
récupérées. Cependant, avec ces systèmes, on ne peut alimenter individuellement les truies parce que les truies dominantes
peuvent voler les aliments et perturber l’alimentation des autres truies et cochettes du groupe, ce qui nuit à la
prise alimentaire.

Alimentation au sol: L’alimentation au sol est une méthode simple pour alimenter les truies logées en groupes. Certains
systèmes sont assortis de plusieurs surfaces d’alimentation alors que d’autres n’en ont qu’une seule. Les observations ont
montré qu’il y a moins d’agressions lorsque les aliments sont distribués uniformément au sol. La prise alimentaire sera
variable selon qu’il s’agit des truies dominantes ou des truies dominées, les truies dominantes empêchant les truies dominées
d’accéder aux aliments. L’intensité des agressions peut être élevée lorsqu’on alimente au sol, mais il existe des solutions
pour les réduire. On peut par exemple se servir de cloisons entre les différentes surfaces d’alimentation, fournir un
espace adéquat au sol et utiliser des stratégies d’alimentation pour distribuer l’aliment : de cette façon, on amène les truies à manger plus souvent. Cela évite que les truies soient affamées, ce qui réduit les agressions et augmente les chances que les truies dominées puissent s’alimenter.

Alimentation en bat-flancs: L’alimentation en bat-flancs constitue une façon économique et efficace de récupérer des matériaux des cages de gestation déjà en place lorsque l’on planifie une conversion. On peut utiliser la portion frontale de la cage de gestation comme cage d’alimentation. Cela se fait en enlevant la porte de la cage et en raccourcissant la longueur de la cage à une « longueur de l’épaule » (12 à 20 po.), ou en la laissant plus longue si on dispose de plus d’espace. Chaque truie a sa place à l’auge et une barrière la séparant des truies voisines lui permet, jusqu’à un certain point, de pouvoir s’alimenter sans trop être dérangée. Cependant, la cage demeure ouverte et peut permettre aux truies dominantes qui se nourrissent plus rapidement, de pousser et empêcher les truies dominées d’accéder à leurs aliments. La quantité d’aliment servie dans les auges doit être la même pour tout le groupe, car les truies ne s’alimentent pas nécessairement toujours dans le même bat-flanc.

Alimentation à distribution lente: L’alimentation dont la distribution est à vitesse variable (doseur lent) constitue un système efficace pour alimenter les truies et les cochettes s’il est géré correctement. Au-dessus de chaque système d’alimentation se trouve une petite trémie qui est automatiquement remplie jusqu’à un volume fixé. Au moment de l’alimentation, les systèmes d’alimentation individuelle déversent l’aliment dans une auge ou sur le sol.

La vitesse à laquelle l’aliment est servi est ajustée pour correspondre au rythme de consommation de la truie ou de la cochette la plus lente du groupe. Cet ajustement de la vitesse de déversement des aliments réduit la probabilité que lorsqu’une truie plus rapide a fini de manger, elle quitte son aire d’alimentation pour aller empêcher les truies plus lentes d’accéder à leurs aliments. Certains systèmes d’alimentation dont la distribution est à vitesse variable sont équipés de barrières similaires aux systèmes de bat-flancs, fournissant ainsi une certaine protection contre les truies dominantes, bien que les agressions soient toujours possibles. L’alimentation à distribution lente se prête mieux aux tailles de groupes plus petits, en moyenne de 5 à 10 truies, avec un espace d’alimentation par truie de 18 à 22 pouces. Faire des groupes plus petits signifie que les volumes d’aliments dans chaque parc pourraient être ajustés selon l’état de chair moyen ou un programme alimentaire (courbe d’alimentation) en gestation.

Former les groupes de truies afin de diminuer la compétition alimentaire: Si la compétition à l’intérieur d’un système d’alimentation devient trop intense, le syndrome de la truie maigre commencera à apparaître. Les truies qui n’obtiennent pas leur ration quotidienne à cause des agressions, perdront du poids et pourraient devoir être retirées du groupe pour être installée dans une cage individuelle ou un parc confortable. Les besoins d’énergie en gestation et en lactation étant très élevés, la longévité et la productivité des truies maigres seront affectées si elles ne sont pas retirées du groupe. Le secret pour bien réussir dans les systèmes avec compétition, c’est de bien trier ses groupes et de les former en tenant compte de l’âge (parité), du gabarit et de l’état de chair. Ceci diminuera la compétition et donnera de meilleures chances d’obtenir des prises alimentaires quotidiennes adéquates. L’utilisation de cages lors de la période des saillies devrait donc servir à amener les truies vers un état de chair optimal, ce qui correspond généralement à une évaluation (pointage) de l’état de chair de 3. La compétition aux alentours de l’heure des repas peut également générer des blessures. Si les truies dominantes occasionnent des blessures trop graves et de la boiterie, ou prennent trop de poids, alors elles devraient être retirées du groupe et gardées en parc individuellement jusqu’à la mise bas. Pour les systèmes d’alimentation avec compétition, un bon plancher ou recouvrement permet de prévenir les blessures. Le mélange des truies en cours de gestation doit être évité : aussi, il est essentiel que la formation des groupes de truies soit effectuée adéquatement dès le départ.

Prairie Swine Centre, Manitoba University et Manitoba Pork ont réalisé ce projet en collaboration. Le projet a été financé par le Pro-gramme canadien d’adaptation agricole (PCAA) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. En Saskatchewan, ce programme est ad-ministré par l’Agriculture Council of Saskatchewan.

Développer des concepts de ventilation permettant de minimiser les débits d’air requis durant la période estivale en maternité et en engraissement

Posted in: French Articles, Swine Innovation by admin on September 25, 2012 | No Comments

Développer et tester des concepts de ventilation en maternité et en engraissement afin de minimiser les débits d’air requis durant les périodes chaudes sans affecter les performances zootechniques et le bien-être des animaux. Au final, le but est de réduire les coûts liés à l’implantation de systèmes de filtration d’air à l’intérieur de bâtiments porcins de type naisseur et naisseur-finisseur

  •   Concevoir et évaluer l’efficacité de différents concepts de ventilation permettant d’optimiser les débits d’air et le refroidissement des porcs durant la saison chaude;
  •   Évaluer l’impact des différents concepts de ventilation à débit d’air réduit durant les périodes chaudes en maternité et en engraissement sur :
  •   Les paramètres d’ambiance (température, humidité et vitesse d’air) dans les bâtiments;
  •   Les performances zootechniques et le bien-être des animaux;
  •   Les coûts liés à l’implantation de système de filtration de l’air;
  •   Les coûts liés à l’implantation des systèmes de ventilation;
  •   La consommation d’énergie;
  •   La consommation d’eau liée au fonctionnement de systèmes de refroidissement.
La Clinique Demeter et le Swine Disease Eradication Center: un nouveau partenariat

Posted in: Air Filtration, French Articles, Pork Insight Articles by admin on October 30, 2008 | No Comments

L’équipe de la CLINIQUE DEMETER est heureuse de vous annoncer sa nouvelle collaboration avec le SWINE DISEASE  ERADICATION CENTER de l’Université du Minnesota, l’un des plus importants groupes aux États-Unis en matière de recherche sur les maladies porcines. Le SWINE DISEASE ERADICATION CENTER est engagé sur la recherche, l’éducation, la certification reliées aux différentes activités qui touchent la santé et la production porcine, avec un domaine de spécification dans le contrôle et l’éradication des maladies, ainsi que dans le bien-être des animaux.

GESTION DES FUMIERS/LISIERS

Posted in: French Articles by admin on January 1, 2007 | No Comments

LA GESTION DES FUMIER/LISIER DANS LE BÂTIMENT
La réduction d’odeurs et d’émissions de gaz du fumier/lisier entreposé dans un bâtiment peut être obtenue
par l’utilisation de différents additifs, des manipulations de la diète et différents designs et systèmes de
gestion des fumiers/lisiers. Les informations données traitant de ces aspects de la gestion des
fumiers/lisiers peuvent être consultées dans les chapitres Odeurs, Valeurs nutritives et Émissions et ne
seront pas répétées ici.
LA LITIÈRE PROFONDE
BPR (1994) ont rapporté que la litière profonde ou accumulée de 70 cm dans les bâtiments de croissancefinition
présente une alternative pour réaliser une gestion des lisiers sous forme solide. Si on considère
trois cycles de production sur la même litière, le volume total de fumier/litière à gérer est diminué de 75%
comparativement à une gestion sous forme liquide (lisier). De plus, si on considère le bien-être et les
performances de l’animal, ces systèmes sont très performants (Nicks et al. 1995, Matte 1993). Toutefois
les niveaux de bactéries et de moississures dans le bâtiment sont plus élevés et peuvent avoir des effets à
long terme sur la santé humaine (Lavoie et al., 1995). La litière présente aussi un désavantage
environnemental par des pertes importantes en N libéré sous forme de NH3 et particulièrement sous forme
d’oxyde nitreux (NO, N2O). Toutefois les émissions totale s d’odeurs sont moindres avec un tel système
(Voorburg 1994; BPR 1994; CRIQ et al. 1994). Un brassage régulier de la litière doit être fait de manière
mécanique ou manuelle pour enfouir les fèces et aérer la litière. Cette opération est nécessaire pour
maintenir de bonnes conditions de compostage mais augmente le nombre d’heures de travail par porc
produit. Dépendant de la disponibilité du matériel organique (paille ou sous produits du bois), le coût de
la litière peut varier considérablement (BPR, 1994).
RÉDUCTION DES VOLUMES DE LISIER
Comme mentionné précédemment, les systèmes de litière profonde contribuent à la réduction des
volumes de lisier. Pour attendre ce même objectif d’autres moyens peuvent être considérés comme par
exemple une réduction de l’utilisation de l’eau dans le bâtiment. Selon Brooks (1994), des porcs en
croissance-finition peuvent gaspiller jusqu’à 60% de l’eau provenant des tétines d’abreuvement. Si les
besoins en eau des porcs et le gaspillage potentiel provenant des abreuvoirs sont considérés, une quantité
significative d’eau se retrouve directement de la porcherie à la structure d’entreposage. Ce volume
additionel doit être entreposé et doit aussi être appliqué au sol. Si des valeurs moyennes de matières
fertilisantes et non des résultats provenant d’analyses de lisier sont utilisées pour définir les superficies
nécessaires à l’épandage, les taux d’applications peuvent s’avérer être incorrects. Dans le cas où le lisier
est très dilué plus de terre que nécessaire peut être couverte pour disposer du volume total. Différentes
actions peuvent être prises pour réduire le gaspillage en eau et ainsi réduire le volume total de lisier.
Lorsque de nouveaux équipements sont choisis pour l’abreuvement des porcs, les bols ou les trémis
humides devraient être considérés. Deux études récentes (Granger and Cournoyer 1997; Gingras and
Garneau 1997) ont indiqué que l’usage de bol-abreuvoirs ou trémis humides réduit la production de lisier
de 35 à 48% comparativement au système conventionel de trémis sèche et tétine. Une gestion appropriée
de la hauteur des abreuvoir-tétines est essentielle pour réduire le gaspillage de l’eau. La hauteur à
laquelle les tétines doivent être installées dépend de l’angle par rapport au mur et de la taille des porcs qui
les utilisent (Gonyou, 1996). Les systèmes d’alimentation liquide présentent aussi une alternative pour
réduire la consommation et le gaspillage d’eau (Brooks, 1994).

LÉGISLATION ET RÉGLEMENTATION

Posted in: French Articles by admin on | No Comments

Les aspects légaux encadrant les pratiques agricoles et l’environnement deviennent de plus en plus
importants, principalement en raison des problèmes de nuisance et de pollution qui se sont graduellement
développés suite à l’intensification de plusieurs productions animales dont l’augmentation de la taille des
unités de production animale et la concentration dans certaines régions. Selon le pays et sa structure
politique, des lois sont adoptées au niveau fédéral (et s’appliquent de la même manière dans le pays), au
niveau de l’état ou de la province et aussi au niveau régional ou local (particulièrement pour les
règlements qui traitent du zonage et de l’utilisation du territoire). Les informations fournies ici ne
proviennent pas d’une recherche exhaustive car les lois et règlements sont difficiles à obtenir et sont
régulièrement changés ce qui exige des mises à jour très fréquentes. La majeure partie des informations
présentées dans ce chapitre provient d’une étude sur l’impact de la réglementation sur l’agriculture (MEF,
1997). La référence à ce document ne sera pas répétée dans le texte qui suit.

LA CIRCULATION

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La circulation associée à la production porcine a jusqu’à maintenant reçu peu d’attention comme un enjeu
environnemental. Les chapitres sur les bruits et les sols doivent être consultés pour obtenir des
informations complémentaires à la circulation.
La taille des unités de production a un effet sur le niveau de circulation associé avec les opérations.
rendant à l’abattoir, plus de lisier qui doit être amené aux champs pour l’épandage). Comme mentionné
par Lines et al. (1994), les bruits associés à cette circulation peut devenir une nuisance pour les voisins à
un moment donné (pour la production porcine, ça peut être à la fin de la période d’engraissement, lors des
épandages). Éviter ou limiter la circulation le soir et la nuit est un moyen de réduire les nuisances.
Comme discuté dans le chapitre sur les sols, la compaction produite par la circulation des équipements
lors de l’épandage des fumiers/lisiers doit être considérée comme un effet à long terme et peut être
mesurée par une diminution des rendements de culture et une dégradation des sols (Tessier et al., 1995).
De plus de lourdes charges qui vont aux fermes ou qui les quittent peuvent causer des dommages
importants aux routes d’accès et publiques si celles-ci ne sont pas bien conçues et construites pour
supporter de la circulation lourde.

SOCIOLOGIE

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Les contraintes sociales comme décrites par Thu (1996) se réfèrent aux relations, interactions et valeurs
entre les personnes, la famille, le voisinage, la communauté et un groupe et celles-ci influencent le
comportement, les perceptions, les croyances, la qualité de vie et l’adaptation à des conditions
économiques. Les interactions entre les gens et leur environnement sont au coeur de ces contraintes
sociales.
Comme rapporté dans les comptes rendus de « Understanding the Impacts of Large-scale Swine
Production », organisé par Donham et Thu (1995), l’expansion de la production porcine est bien
documentée. Jusqu’à maintenant la plupart de l’attention a été portée sur les aspects technologiques de la
production et peu d’information existe sur les dimensions sociales de ces changements. Une attention
insuffisante a été consacrée à la compréhension de la manière dont les résidents et les communautés
rurales réagissent à ces importants changements technologiques qui surviennent avec l’industrialisation de
la production porcine (Thu, 1996). Par conséquent, plusieurs questions formulées par des producteurs,
des leaders communautaires et des groupes de développement communautaire sur les impacts potentiels
de l’expansion des porcheries de grande taille restent sans réponse.
Dans une tentative de mieux comprendre les contraintes sociales dont fait face la production porcine (tant
du point de vue des opposants que du point de vue des défenseurs), des entrevues personnelles et de
groupe ont été utilisées pour fournir des données qualitatives sur leurs raisons et leurs arguments. Ces
entrevues aident à comprendre « la réalité et l’objectivité » des plaintes des communautés (Donham et
Thu, 1996), et souvent comment la communication entre des groupes opposés est mauvaise.
L’honnêteté, le respect et la réciprocité sont les bases pour des relations humaines, sociales et de bon
voisinage harmonieuses. Dans certains cas, les changements survenus dans l’industrie porcine ont violé
ces valeurs. Inclus dans la liste des violations sont les exemples suivants: une construction qui débute
sans que les voisins ne soient informés comme si aucun inconvénient ne découlerait de cette nouvelle
installation; les craintes des voisins à propos des odeurs considérées comme n’étant qu’émotionnelles,
subjectives, ne relevant que des perceptions et invalides et, comme n’ayant aucune base scientifique; le
manque de solidarité car les voisins ne travaillent pas ensemble pour trouver des solutions; et finalement
les aspects économiques et politiques du projet qui prennent une place prédominante dans les relations
entre voisins avec bien peu d’emphase les aspects sociaux (Thu, 1996).
Les odeurs sont perçues comme la principale contrainte de l’industrie porcine, cependant Thu (1996)
présente plusieurs autres aspects qui ont été soulevés lors des entrevues avec des résidents représentant
différents milieux en Caroline du Nord et en Iowa. Ceci suggère que la résolution des problèmes
d’odeurs ne solutionnerait pas tous les problèmes auquels font face les producteurs de porcs. Thu
(1996:63) a listé ces craintes comme étant: la peur de contamination des cours d’eau publics et des puits,
une diminution des valeurs immobiliaires, la disparition des fermes porcines familiales, des pertes
d’emplois, une perte de contrôle au niveau de la communauté, une perte de valeurs communautaires
comme le voisinage, une absence de prises de décision officielles en plus de problèmes plus spécifiques
reliés aux odeurs qui incluent les empêchements des activités sociales et familiales habituelles et le
développement d’une foule de symptômes au niveau de la santé.
Par exemple, des individus se sentiront lésés par les activités agricoles lorsqu’ils ne peuvent plus profiter
des activités de plein air dans leur cour autant qu’ils n’aimeraient et ce à cause des nuisances (odeurs ou
poussières), que des odeurs fortes envahissent leur maison sur de longues périodes, que les eaux de
surface et souterraines se dégradent ou qu’ils sentent une menace pour leur santé (Tessier, 1998).

ÉLÉMENTS FERTILISANTS

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LE CYCLE DES ÉLÉMENTS
Les déjections animales ont traditionnellement été utilisées comme fertilisant pour les productions
végétales. Ce processus de recyclage des éléments nutritifs rejetés, incluant la production animale et les
produits végétaux nécessaires à leur alimentation, est une manière durable d’assurer une balance et une
récupération de ces éléments (Jongbloed et Lenis, 1993). Toutefois la nouvelle tendance de développer la
production animale sur une base intensive, en augmentant de manière importante la capacité des
bâtiments d’élevage, peut mener à des situations débalancées du point de vue du recyclage des éléments
nutritifs/fertilisants. La concentration de l’élevage dans certaines régions, les améliorations de la
productivité et de la mécanisation, l’importation d’aliments pour animaux et le développement de
fertilisants inorganiques à faibles coûts sont tous des éléments qui jouent un rôle important dans la gestion
des éléments fertilisants d’origine animale. Des situations débalancées aux niveaux des éléments
fertilisants peuvent être observées au niveau de la ferme ou au niveau d’une région lorsque l’ensemble des
fertilisants d’origine animale et des engrais inorganiques qui sont épandus excèdent les besoins en
fertilisants des cultures et d’un sol donné (Jongbloed et Lenis, 1992). De plus l’efficacité globale des
fermes pour la rétention des éléments nutritifs/fertilisants est très faible. Par exemple pour la production
porcine, 3.6 à 10% du potassium (K) de la ration est retenu par l’animal et, pour l’azote (N) et le
phosphore (P) de 18 à 40% des intrants sont retenus (de Lange, 1997). Comme le décrit de Lange (1996),
la situation des éléments nutritifs/fertilisants de l’Ontario peut être présentée comme suit: pour chaque
truie en inventaire par an, 18 porcs destinés à l’abattage sont produits. Les éléments fertilisants rejetés
d’une telle production sont approximativement 114 kg de N, 23 kg de P et 70 kg de K. Ces quantités
seront excrétées dans le lisier et de celles-ci, environ 70% du N, 65% du P et 70% du K proviendront des
porcs qui sont au stade de croissance-finition (de Lange, 1996). Cette situation peut créer de la pollution
et des nuisances (voir les autres sections du document) si le cycle des éléments nutritifs/fertilisants n’est
pas bien balancé.

 
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