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Prairie Swine Centre is an affiliate of the University of Saskatchewan


Prairie Swine Centre is grateful for the assistance of the George Morris Centre in developing the economics portion of Pork Insight.

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Mise à jour du programme de nutrition du Prairie Swine Centre – Mai 2006

Posted in: French Articles by admin on January 1, 2006 | No Comments

Le programme de nutrition se concentre principalement sur l’évaluation de la qualité des ingrédients utilisés en nutrition porcine et qui sont produits dans l’Ouest canadien. Attention particulière portée sur les plantes légumineuses. Une étude, subventionnée par le Flax Council, fut effectuée sur la valeur nutritive des graines de lin et a démontre que celles-ci peuvent être incorporées dans une ration porcine à un taux de 15%. L’avantage principal des graines de lin provient de leur contenu en acides gras qui peuvent être incorporés dans la fraction lipide des carcasses. Une autre étude, demandée par les Saskatchewan Pulse Growers, est présentement en cours vise les lentilles. Celles-ci sont normalement cultivées pour le marché de consommation humaine, mais une estimation suggère que 10% de la production, environ 80 000 tonnes, sont déclassées et sont utilisées par l’industrie d’alimentation animale. Il n’existe aucune information sur leur valeur nutritive pour l’alimentation des porcs, et cette étude fournira des données de base sur leur énergie digestible et leurs protéines. Un programme de recherche a récemment débuté sur l’usage de pois en nutrition porcine. Les pois sont récemment devenus un ingrédient local majeur, avec 3,7 millions de tonnes produites en 2004. Cependant, l’information disponible est limitée aux élevages de porcs en croissance et la majorité de la recherche a été effectuée en Europe. Le nouveau programme étudiera la valeur nutritive d’un grand nombre d’échantillons de pois recueillis à travers les prairies et les études seront effectuées sur des porcelets, des porcs en croissance et des truies. De notre connaissance, ce sera la première étude importante effectuée sur les truies. L’intérêt de cette étude est basé sur le fait que les grands animaux sont capables de mieux digérer les diètes riches en fibres, comme provenant de pois, que les plus petits et qu’une hausse importante de la valeur nutritive des pois chez les truies pourrait être observée. En accord avec ceci, de nouveaux tableaux de valeurs nutritives sont présentement développés en Europe pour les truies. Le programme examinera aussi la possibilité d’améliorer la valeur nutritive et de réduire la variabilité de celle-ci par des processus de transformation (broyage et mise en cubes). Le programme complet sera subventionné par le Saskatchewan Pulse Growers et le Alberta Pulse Growers. Un nouveau projet de recherche a été accepté pour subventions par la Commission de Développement du Colza (Canola) de la Saskatchewan et le Conseil Canadien du Canola pour étudier la valeur de l’énergie nette de la farine de colza et des graines de colza. Le système d’énergie nette est mieux adapté aux ingrédients qui possèdent de hauts niveaux de protéine et de fibre alimentaire, tel qu’avec le colza, qu’au système d’énergie digestible. Avec la demande croissante de biodiésel, la production de colza devrait augmenter dans les prochaines années et l’usage des sous-produits de colza pour la nutrition porcine dépendra de notre capacité à estimer leurs vraies valeurs nutritives pour ces animaux. D’un autre côté, des programmes de croisements importants ont permis de développer des graines de colza qui ont des niveaux très bas de facteurs toxiques ou anti-nutritifs et l’usage de graines de colza entières est maintenant possible. Puisqu’elles ont de hauts contenus en huile, leur usage en tant que source d’énergie de valeur peut être envisagé. Notre programme de recherche fournira de nouvelles et précieuses informations sur ce nouvel ingrédient.

L’utilisation d’ingrédients alternatifs : les graines de lin et les lentilles

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L’utilisation d’ingrédients alternatifs : les graines de lin et les lentilles – Pascal Leterme – L’industrie porcine est continuellement à la recherche d’ingrédients alternatifs à utiliser dans les rations porcines, soit comme moyen de diversifier les rations – et donc en réduire le coût – ou pour obtenir un produit final au niveau de la viande qui rencontre certaines exigences. Les lentilles et les graines de lin font partie de ces ingrédients. Les lentilles sont cultivées principalement dans l’ouest canadien pour l’exportation et pour la consommation humaine. Cependant, à chaque année, une partie de la production est déclassée pour l’exportation et est utilisée par l’industrie de fabrication de moulées animales. Celle-ci est attirée par le faible coût du produit. Les lentilles appartiennent à la famille des légumineuses et ont une composition chimique similaire à celle des pois, qui sont utilisés de façon répandue dans l’alimentation porcine. Les graines de lin, quant à elles, possèdent des propriétés qui les rendent uniques en tant qu’ingrédient de moulée, particulièrement pour son profil d’acides gras très désirable provenant de la fraction des lipides. Des usages futurs possibles pour le lin incluent la production de porcs enrichis en acide gras oméga-3, le développement d’alternatives aux promoteurs de croissance antimicrobiens et l’enrichissement de rations pour les truies fournissant des acides gras essentiels. Puisque l’utilisation de ces ingrédients non-conventionnels dans la nutrition porcine est mal documentée, le Prairie Swine Centre a effectué une série d’expériences pour déterminer la composition et la valeur nutritive des lentilles chez les porcs et pour étudier l’inclusion des graines de lin dans les rations de porcs en croissance. Lentilles – Deux échantillons de lentilles ont été considérés pour cette étude : un mélange de lentilles brunes, jaunes, et rouges et des lentilles congelées. Les deux échantillons avaient une composition similaire, contenant en moyenne 27% de protéines brutes, 18% de fibres alimentaires totales et plus de 40% d’amidon. Au contraire, les contenus es cendres et en gras étaient très bas, comptant pour seulement 3 et 1% de la matière sèche, respectivement. La composition est comparable à celle des pois, à l’exception du contenu en protéines brutes, qui est plus élevé que celui des pois (22%) et le contenu d’amidon qui est plus bas (50% pour les pois). Le profile d’acides aminées est aussi typique des légumineuses avec un haut niveau de lysine (6,2% de la protéine) et un bas niveau d’acides aminées contenant du sulfure (méthionine et cystéine : 2%). Le niveau de lysine est plus bas que celui des pois (7,3%). La valeur de l’énergie digestible a atteint 3 715 kcal DE/kg de DM dans les deux cas, ce qui est légèrement plus bas que la valeur obtenue pour les pois (3 850 kcal/kg DM) mais comparable à celle des fèves faba (3 750 kcal). La digestibilité des protéines, mesurée à la fin du petit intestin (ileum) a atteint 62% en moyenne, ce qui est en accord avec les autres études faites sur les légumineuses. Pour les lentilles congelées, aucune valeur définitive de digestibilité des protéines n’a pu être obtenue, à cause de problèmes rencontrés durant l’étude; mais en se fiant à nos observations, la valeur était plus basse que celle obtenue pour le mélange de lentilles, ce qui indique que les conditions de congélation affectent la digestibilité des protéines. En conclusion, les lentilles constituent un ingrédient intéressant pour l’alimentation porcine, avec une valeur nutritionnelle légèrement plus faible que celle des pois, ce qui signifie que le taux d’inclusion dans la ration de porcs en croissance-finition ne dépassera probablement pas 20% du total. Les graines de lin – La graine de lin est un grain avec de hauts niveaux d’huile (35%) et de protéines brutes (25%). Le contenu haut en huile fait des graines de lin une source d’énergie majeure pour le porc (4 650 kcal/kg DM). Cependant, l’intérêt principal est dans la composition de l’huile. L’huile est principalement composée d’acide linoléique, qui appartient au groupe oméga-3. Les producteurs de porc veulent savoir s’il est possible de produire du porc enrichi en oméga-3 en supplémentant les rations avec de la graine de lin. Avant qu’une conclusion soit établie sur la qualité du produit final, il était nécessaire d’évaluer la réponse des porcs soumis à une ration contenant des graines de lin, pour confirmer le profile nutritif développé antérieurement et pour déterminer si une ration ayant un contenu relativement élevés de graines de lin occasionne des changements dans la performance qui soient non prédits par le profile nutritif. Par conséquent, une expérience de croissance a été effectuée avec des porcs en croissance alimentés avec des rations contenant 0, 5, 10, 15 ou 20% de graines de lin, comparativement à une ration contrôle composée d’orge, de blé et de tourteau de soya. Pour pouvoir faire la distinction entre l’effet des graines de lin et celui du niveau d’huile dans la ration, quatre autres rations ont reçu un supplément d’huile de canola, de manière à pouvoir égaler le contenu en huile des rations de graines de lin. Les rations contenaient, respectivement 2,2% d’huile (ration contrôle), 3,5%, 5,0%, 6,7% et 8,5% d’huile. Il n’y avait pas d’impact négatif venant de l’inclusion de graines de lin sur le gain quotidien moyen, jusqu’à 15% d’inclusion. Le plus haut niveau de graines de lin avait tendance à réduire le taux de croissance, ce qui a aussi été observé à l’inclusion du plus haut niveau d’huile de canola. Le plus haut niveau d’inclusion d’huile de canola a réduit la prise alimentaire de façon significative; cela était probablement attribué au fait que l’huile de canola n’a pas été complètement absorbée de la ration. La consommation de la ration à haut contenu en graines de lin était plus élevée que celle de la ration à haut contenu en huile de canola. Il y avait tendance à avoir une hausse de l’efficacité alimentaire aux plus bas niveaux d’inclusion d’huile, que celle-ci provienne des graines de lin ou de l’huile de canola; cependant, seules les rations à l’huile de canola ont causé cette amélioration aux niveaux d’inclusion élevés. Aucune corrélation (r=0,03) n’a été trouvée entre la quantité d’énergie digestible consommée et le gain quotidien moyen (Figure 1). Cela illustre le fait que l’inclusion de graines de lin jusqu’à 15% du total de la ration n’affecte pas les performances du porc. Il peut être conclu que des rations équilibrées contenant jusqu’à 15% de graines de lin n’affecteront pas négativement le gain quotidien moyen, la prise alimentaire ou l’efficacité alimentaire chez les porcs en croissance et que les porcs en croissance tolèrent de hauts niveaux (~ 7%) de gras provenant de graines de lin mieux que des niveaux équivalents provenant d’huile de canola.

Le bien-être, qualité de la viande, performance de croissance et les facteurs économiques des porcs élevés dans des porcheries en arche.

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Les producteurs et consommateurs perçoivent que l’élevage de porcs commerciaux faits dans des abris circulaires à litière profonde est plus bénéfique au bien-être des porcs et produit une viande ayant des qualités pour la consommation plus désirables comparativement aux systèmes conventionnels. Puisqu’il n’existe que peu de recherche pour appuyer cette hypothèse, l’objectif de cette étude était d’évaluer les effets du système d’élevage sur le bien-être des porcs, la qualité de la viande, la croissance des porcs en finition et la performance économique. Le gain de poids quotidien était similaire entre les porcs élevés dans les abris circulaires et ceux en porcheries conventionnelles. Cependant, les porcs en abris circulaires consommaient 7% plus d’aliment que ceux en porcheries conventionnelles. Les porcs en abris circulaires ont démontré un comportement plus explorateur, ce qui suggère qu’ils seraient plus faciles à déplacer et à manipuler. Les besoins en main d’œuvre étaient de 14 minutes par porc dans les porcheries conventionnelles, alors qu’elles n’étaient que 8,5 minutes par porc pour ceux en abris circulaires. Du point de vue économique, un prix de vente plus bas a été obtenu pour les porcs en abris circulaires. Un prix de vente plus bas, jumelé avec un coût élevé de litière, a donné des revenus nets négatifs. De manière générale, il n’y avait pas de différence dans la qualité gustative de la viande entre les deux types d’élevage. Nous en avons conclu que les abris circulaires diminuent l’efficacité de croissance des porcs, changent le comportement de ceux-ci, mais n’ont aucun impact sur la qualité de la viande de porc produite.

Les effets pulmonaires de l’exposition à l’air de porcherie.

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La production porcine a subi de rapides changements en passant d’opérations de taille familiale jusqu’aux entreprises industrielles à grande échelle. Vu qu’un nombre augmentant de porcs sont élevés à grande échelle dans un environnement confiné, certains employés de ces porcheries peuvent être employés pour travailler huit heures par jour. Les travailleurs de porcherie présentent une incidence plus élevée d’obstruction pulmonaire et d’inflammation des poumons, ce qui est attribué à des expositions de haute intensité à l’air des porcheries et à des expositions interrompues. L’air dans ces porcheries contient des gaz, de la poussière, des microbes et des endotoxines; ces endotoxines est le principal agent soupçonné de causer des problèmes respiratoires. Cette revue tente de décrire l’état courant de la connaissance des incidences et des mécanismes problèmes respiratoires suivant l’exposition à de l’air de porcherie.

Une perspective globale sur l’usage, les ventes, la présence, le sort et les effets des antibiotiques vétérinaires (Vas) dans l’environnement.

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Les antibiotiques vétérinaires (Vas) sont beaucoup utilisés dans plusieurs pays pour traiter les maladies et protéger la santé des animaux. Ils sont aussi incorporés dans les moulées pour augmenter le taux de croissance et l’efficacité alimentaire. Comme les antibiotiques ne sont pas bien absorbés dans le système digestif des animaux, la majorité de ceux-ci sont excrétés sans changement dans les fèces et l’urine. Considérant que l’épandage au sol des excréments animaux comme engrais d’appoint est pratiqué dans plusieurs pays, il y a une inquiétude internationale croissante sur l’impact potentiel de résidus d’antibiotiques sur l’environnement. L’usage fréquent d’antibiotiques a aussi soulevé des questions sur l’augmentation de la résistance aux antibiotiques des micro-organismes. Nous avons tenté, dans cet article, de résumer les plus récentes informations disponibles dans la littérature sur l’usage, les ventes, les voies d’exposition, la présence environnementale, le sort et les effets des antibiotiques vétérinaires dans l’agriculture animale. La revue s’est concentrée sur quatre groupes importants d’antibiotiques (tylosin, tétracycline, sulfonamides et, de façon moins importante, bacitracine), donnant des informations de base sur leurs natures chimiques, leurs processus d’élimination, leurs présences et leurs effets sur les plantes, les organismes du sol et la communauté bactérienne. Reconnaissant l’importance et le débat grandissant, la question de la résistance antibiotique causée par l’usage fréquent d’antibiotiques chez les animaux produits pour la consommation a été brièvement couverte. La section finale met en évidence certaines questions non-résolues et nous présente une façon de progresser dans les problématiques requérant une attention immédiate.

Évaluation de l’exposition au bruit associé au travail dans la section de mise bas de porcheries de production intensive : Dosimétrie, bande octave et analyse spécifique des tâches.

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La littérature scientifique est limitée en ce qui concerne les évaluations de bruits pour les employés d’élevages porcins qui ont inclus des données de dosimètre, une analyse de la bande octave, ou des évaluations des expositions spécifiques aux tâches. Cette étude porte sur les trois derniers types d’évaluation de bruit dans la section de mise bas des porcheries. Des données de dosimètre sur les travailleurs ont révélé que toutes les évaluations sont au dessus de 90 décibels mesurés sur l’échelle A (dBA), ce qui excède la limite d’exposition recommandée (REL, ou Recommended Exposure Limit) de 85 décibels, établie par l’Institut national pour la sécurité et santé au travail (NIOSH, ou National Institute for Occupational Safety and Health). Les RELs ont été dépassées par tous les employés évalués dans la porcheire, et aussi par les employés à temps partiel qui lavent à haute pression les salles de mise bas. Les mesures de valeurs pondérées dans le temps ont en fait été légèrement sous-estimées car les dosimètres avaient été réglés pour mesurer seulement le bruit de 85 dBA et plus.

La technologie de triage automatique fait objet d’attention internationale

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Saskatoon- Quel est le nombre de porcs nécessaires pour former un enclos? Cette question est le point d’attention principal d’un atelier tenu au colloque Focus on The Future présenté par le Prairie Swine Centre le 27 et 28 mars à Saskatoon. « Cet atelier a pour but de rassembler des producteurs d’expérience pour discuter et démontrer, grâce à leur régie, quelques facteurs clés qui déterminent le succès, incluant le dressage des porcs, la formation du personnel, le choix de l’équipement, et le design de la porcherie » affirme Dr. Harold Gonyou, chercheur scientifique avec le Prairie Swine Centre. Lee Whittington, gérant des services d’information au Prairie Swine Centre souligne l’expérience considérable des conférenciers au programme de l’atelier, « Nous allons avoir deux fermes qui discuteront de leurs systèmes, Cliff Her de Humboldt, Saskatchewan, et Don Huftalin de Malta, Illinois. M. Her est le gérant de production pour la croissance-finition avec Big Sky Farms, et il a construit 45 000 espaces porcs pour grands groupes en utilisant la technologie de triage automatique. Mr. Huftalin et sa famille opèrent une ferme naisseur-finisseur de 2000 truies qui utilise 18 trieurs automatiques installés dans deux états, avec des liens internet qui permettent la gestion des élevages et de l’équipement de triage automatique et ce à partir de la porcherie située près de la maison familiale. « Cette technologie offre de nouvelles opportunités ainsi que de nouveaux défis pour les opérateurs d’élevages », note Dr. Gonyou, « En ayant cette session de discussion nous pouvons aider les éleveurs à faire des choix éclairés qui permettent l’incorporation de technologie nouvelle basé sur l’expérience d’autres producteurs et aussi sur les recherches récentes. Cette session donne aussi une excellente opportunité à l’industrie porcine de développer des plans de recherche dans ce domaine pour le futur. » L’inscription pour ce colloque peut être faite par téléphone au 306-373-9922, par télécopieur au 306-955-2510, ou par courriel à ken.Engele@usask.ca. Le Prairie Swine Centre, situé à Saskatoon, est un organisme de recherche sans but lucratif, associé à l’University of Saskatchewan. Ce centre est reconnu mondialement pour ses contributions tant pratiques que scientifiques dans les domaines de la nutrition, de l’ingénierie et du comportement animal en production porcine.

Est-ce que la valeur énergétique des pois dépend de leur composition?

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Une grande variation du contenu en protéines brutes et en amidon est observée parmi les pois provenant de fermes de l’ouest canadien. Cet article a pour but d’évaluer l’impact de cette variation sur la valeur énergique des pois dans l’alimentation des porcs. Introduction – Les producteurs de légumineuses ont des inquiétudes quant aux grandes variations dans la composition observée des échantillons de pois amassés à travers les Prairies. Cependant, il n’est pas clair que cette variation affecte la valeur énergétique des pois. Résultats et discussion – Au total, 50 échantillons de pois ont été amassés en Saskatchewan, Alberta et Manitoba en 2005. Leur analyse confirme le haut taux de variation dans la composition, surtout dans le contenu en protéines brutes et en amidon (Tableau 1). Ceci est en accord avec les observations faites par la Commission canadienne du grain (20 à 26% de protéines brutes, Nang & Daun, 2004). Cependant, une analyse détaillée des résultats démontre que la majorité des échantillons possédaient un contenu de protéines allant de 23 à 24% de la matière sèche (Figure 1). En 1998, Zijlstra et al. ont déterminé l’énergie digestible (E.D) de 11 échantillons de pois amassés dans l’ouest canadien, et ont obtenu des valeurs de E.D allant de 3100 à 3740 kcal/kg. Cela représente une variation de 20%, ce qui est plus bas que la variation observée pour les protéines brutes et l’amidon, par exemple. Contrairement à ce qui est observé chez les céréales, aucune relation n’a pu être établie entre le contenu de fibre détergent neutre (NDF) et la valeur énergétique. Différentes hypothèses peuvent être formulées. Premièrement, le contenu de NDF ne reflète pas le contenu en fibres actuel. Les pois contiennent, en moyenne, de 10 à 12% de NDF alors que le contenu de vrais fibres varie de 19 à 25% de la matière sèche (Tableau 1).La différence est attribuée au fait que la méthode du NDF avec des détergents n’est pas appropriée pour les légumineuses et à la présence de fibres solubles, telles que la pectine et les oligosaccharides. Il n’y a pas d’information disponible sur l’effet de ces composantes non-détectées. Deuxièmement, plus de 90% des fibres du pois sont fermentés dans l’appareil digestif du porc et nous ne savons pas comment cela affecte le processus digestif. Finalement, la fermentation des fibres donne de l’énergie au porc, sous forme d’acides gras volatiles, mais à un point qui doit encore être déterminé. Les chercheurs du Prairie Swine Centre travaillent présentement sur l’estimation de la valeur énergétique nette (EN) d’échantillons de pois qui sont de compositions différentes. Ils ont comme but d’utiliser les équations de prédiction de Noblet. Ces dernières sont basées sur la composition et la digestibilité de la diète. Certaines équations sont basées seulement sur la composition (exemple) : EN = 2790 + 4,12 x EE + 0,81 x Amidon – 6,65 x Cendre – 4,72 x ADF où le EE (extrait éther) est le contenu en gras et l’ADF est le contenu de fibre détergent acide (ligno-cellulose) (Noblet et al, 1994). Cette équation a été utilisée ici pour estimer la valeur de EN des 50 échantillons de pois et les résultats varient de 2460 à 2680 kcal NE/kg. Le taux de variation (8%) est alors beaucoup plus bas que la variation observée pour les contenus en protéines ou en amidon. Si l’on s’en tient à cette équation, la cendre est le facteur principal qui affecte le EN, alors que l’amidon ne joue qu’un rôle limité et les protéines n’ont aucun effet. Les pois ont un faible contenu en cendres mais celui-ci est très variable. Wang et Daun (2004) ont observé de plus haut taux de variation que dans l’étude actuelle (1,3 à 3,4%) et attribuent cette variation au contenu en potassium, qui représente 40% du contenu minéral total. Le contenu en gras est aussi une composante importante d’énergie mais, pour la cendre, les niveaux dans les pois sont très limités. Le dernier élément est l’ADF ou ligno-cellulose, mais ceux-ci sont les composantes les plus stables des pois (de 6,5 à 8,6%, Wang & Daun, 2004). Conclusion – Pour conclure, il est probable que la variation de la valeur énergique des pois sera plus basse que ce que la variation des contenus en protéines et en amidon peut suggérer. Ceux-ci n’affectent pas beaucoup la digestion de l’énergie et les composantes qui pourraient affecter les réserves d’énergie sont soit présentes en faibles quantités (cendre, gras) ou varient peu (ADF). Remerciements : Subventions stratégiques par Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et le Saskatchewan Agriculture and Food Development Fund. La recherche a été subventionnée par Saskatchewan Pulse Growers et Alberta Pulse Growers.

Les effets de 5 ppm de Ractopamine dans les rations des porcs sur la performance de croissance et la qualité de carcasse.

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Le Paylean (un produit d’Elanco) est un additif alimentaire qui contient un ingrédient actif appelé ractopamine. Cet ingrédient augmente la croissance des muscles et diminue le dépôt de gras. Cette étude vise à déterminer exactement à quel point le Paylean améliore la performance. Il a été observé que les porcs traités avec le Paylean avaient un gain moyen quotidien de 13% de plus que les porcs qui n’ont pas été traités avec le Paylean. Comme les porcs traités avec la ractopamine n’ont consommé plus de moulée que ceux qui n’ont pas été traité, il a été conclu que les porcs traités ont subi une augmentation de 13% de leur conversion de alimentaire. Par conséquent, les porcs traités ont nécessité 11,3 kg de moins de moulée pour atteindre le poids d’abattage que ceux sans le traitement. Une diminution des effets a commencé au 28e jour du traitement, et les deux sexes ont répondu de façon similaire.

Les effets de la Ractopamine dans les rations pour porcs en finition – Aspects financiers

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Les porcs ont été nourris avec une ration contrôle, ou la même ration avec un supplément de 5 ppm de ractopamine pendant 27 jours en moyenne. La ractopamine a amélioré la croissance et la conversion alimentaire, a diminué le gras dorsal et a augmenté l’épaisseur de la longe. Les bénéfices économiques engendrés par l’usage de ractopamine dépendront des prix du marché, des grilles de classement et de la qualité de carcasse actuelle de l’élevage. Si l’on s’en tient à notre étude, nous estimons un retour sur l’investissement « typique » de 2$ à 3$ par porc vendu. Introduction – Le Paylean® est un additif alimentaire qui a été récemment certifié au Canada. L’ingrédient actif du Paylean® est la ractopamine, un agoniste bêta-adrénergique connu pour sa propriété de stimuler la croissance des muscles et d’empêcher la croissance lipidique. La décision d’utiliser le Paylean® dépendra des facteurs économiques relatifs. Comme d’autres additifs alimentaires, il y a un certain coût à utiliser ce produit. En plus du coût du produit, il y a des coûts associés aux nutrients supplémentaires et la gestion requis pour exploiter la performance atteignable avec le Paylean®. Méthodologie – Approximativement 530 animaux ont été désignés pour recevoir soit une ration contrôle ou une ration supplémentée de Paylean® pour fournir 5 mg/kg de ractopamine (RAC). Le but était de fournir une ration Paylean® aux porcs pour une durée de 28 jours en moyenne avant l’abattage. Tous les animaux ont reçu une ration comparable à la ration normale des femelles en finition de l’élevage. L’étude a consisté en deux traitements : contrôle ou 0,25% de Paylean®, ce qui est équivalent à 5ppm de ractopamine (RAC). Sauf pour la lysine totale qui a été augmentée à 1,00% et les 5ppm de ractopamine, les porcs nourris avec le Paylean® ont été nourris avec une ration formulée avec les mêmes spécifications que ceux nourris avec la ration contrôle. Tous les porcs ont été envoyés à Mitchell’s Gourmet Foods à Saskatoon. Les envois avaient lieu une fois par semaine. Des porcs ont été envoyés à 116 kg. Les poids ont été mesurés le matin avant l’envoi des porcs à l’abattage. La salle a été vidée complètement la semaine 14 de la période de croissance- finition (la semaine 6 de l’étude) pour respecter les procédures normales de l’élevage. Les porcs qui n’ont pas atteint 116 kg après 14 semaines de croissance ont été considérés comme déclassés. Le poids de la carcasse, l’épaisseur du gras dorsal et l’épaisseur de la longe, le rendement en viande maigre (muscle), le classement de la carcasse et les primes de longe (carcass loin premiums) ont été enregistrés à l’abattoir selon les grilles de classement de Mitchell. Comme l’impact économique de l’utilisation de la ractopamine dépend des conditions particulières de chacun des élevages, les calculs ont été effectués en utilisant de différents scénarios. Nous avons estimé un prix de vente de 1.40$/kg et une valeur de vente nette de 149.00$. D’autres hypothèses sont décrites dans le tableau approprié. Résultats et discussion – Le tableau 1 montre la performance et les paramètres de la carcasse qui ont une influence sur les aspects économiques de la production porcine. De plus, les coûts de la moulée associés avec l’usage de la ractopamine sont détaillés. Si l’on s’en tient à nos données, l’usage de RAC pourrait permettre de vider une salle ou une porcherie approximativement une semaine plus tôt. En estimant que des porcs sont prêts à remplir la même pièce une semaine plus tôt, le revenu net par emplacement – porc augmenterait de près de 5.00$ par année (Tableau 2). D’un autre côté, le nombre de porcs déclassés pourrait être réduit. Réduire la proportion de porcs déclassés de 7,5% à 0,75% augmenterait le revenu brut d’environ 2.17$ par porc vendu pour un prix de 1.40$/kg et en estimant que le porc déclassé pèse en moyenne 81 kg, qu’il ait un index moyen de 101,9 et qu’il reçoive un bonus de longe de 1.86$. Si les producteurs produisent avec un système de classement qui ne pénalise pas les carcasses plus lourdes, l’augmentation du taux de croissance pourrait résulter en une vente de porcs plus lourds vendus (au lieu de porcs du même poids vendus plus tôt). En utilisant les données de croissance obtenues lors de notre étude, et en tenant compte de la moulée nécessaire, le retour d’investissement sur le coût de moulée serait de 3.94$ additionnels par porc vendu (Tableau 3). La RAC a diminué l’épaisseur du gras dorsal de 1 mm et a augmenté l’épaisseur de la longe de 2,5 mm. Chez les femelles, le gras de dos n’a pas changé et l’épaisseur de la longe a augmenté de 2,4 mm, cependant l’index pour la carcasse a actuellement diminué de 0,3. Chez les castrats, le gras dorsal a été réduit de 1,8 mm et l’épaisseur de la longe a augmenté de 2,6 mm, résultant en un index de carcasse augmenté de 1,6. En se basant sur les résultats de notre étude, cette hausse de l’index de carcasse pourrait augmenter le revenu par porc de seulement 0,80$ dans un marché où le prix de vente est de 1,40$/kg. L’augmentation de l’épaisseur des longes, constatée comme conséquence de l’utilisation de RAC, augmenterait les primes pour les longes pour la majorité des élevages. Cependant, lors de notre étude, les porcs du groupe contrôle avaient déjà une épaisseur de longes de 68,3 mm et les primes pour les longes chutaient de 3,50$ à 0,50$ lorsque les longes dépassaient 70 mm. Cependant, si l’épaisseur moyenne des longes est de 62,8 mm (Mitchell’s Gourmet Foods, communication personnelle), et en estimant que l’écart-type est de 6,8 mm (PSC Élevage de recherche à Elstow, non-publié), la RAC diminuerait les primes de longes de 2,56$ à 2,46$ (Tableau 4). Un changement des primes de longes changerait le scénario de façon dramatique. Conclusion – Les bénéfices qui découlent de l’usage de RAC varient selon les conditions individuelles de chaque élevage. Cependant, selon nos données, l’élevage « typique » pourra s’attendre à une augmentation de revenu de 2$ à 3$ par porc vendu. Les pertes dues au transport doivent être contrôlées. Remerciements – Subventions stratégiques proviennent de Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food Development Fund. Nous remercions aussi Elanco Animal Health pour leurs subventions spécifiques pour ce projet.
Sommaire : Le Paylean (un produit d’Elanco) est un additif alimentaire qui contient un ingrédient actif appelé ractopamine. La ractopamine augmente la croissance musculaire et diminue les dépôts de gras. Cette article présente les facteurs économiques associés à l’usage de Paylean et détermine si le coût du produit, les valeurs relatives du marché et la gestion requise augmentent réellement le revenu par porc vendu. Pour cette étude, une ration avec un supplément de 5 ppm de ractopamine (équivalent à un ajout de Paylean de 0,25%) a été utilisée pour nourrir les porcs durant une moyenne de 28 jours avant l’abattage. En se basant sur les facteurs initiaux de l’élevage, l’usage de Paylean augmente le revenu par porc vendu de 2,00$ à 3,00$

 
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