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Prairie Swine Centre is an affiliate of the University of Saskatchewan


Prairie Swine Centre is grateful for the assistance of the George Morris Centre in developing the economics portion of Pork Insight.

Financial support for the Enterprise Model Project and Pork Insight has been provided by:



Les effets de la ractopamine chez les porcs en finition – Performance et composition de la carcasse

Posted in: French Articles by admin on January 1, 2006 | No Comments

La ractopamine à 5 ppm/kg de moulée a amélioré la croissance et l’efficacité alimentaire de 13% quand elle a été donnée aux porcs durant une moyenne de 26 à 27 jours. La ractopamine a diminué le gras dorsal et a augmenté l’épaisseur des longes. Les pertes en transport étaient plus élevées chez le groupe qui a reçu le supplément de ractopamine. Introduction – Le Paylean est un additif alimentaire qui a été récemment certifié au Canada. L’ingrédient actif du Paylean est la ractopamine, un agoniste beta-adrénergétique qui stimule la croissance des muscles et prévient la croissance des lipides. Ce produit a déjà été certifié dans plusieurs pays du monde, et son usage est répandu dans l’industrie porcine de ces pays pour augmenter les profits de la production de porcs. À cause des différences dans la mise en marché et les systèmes de classement entre ces pays et le Canada, il était nécessaire d’évaluer ce produit dans les conditions locales. L’objectif général de cette étude était d’évaluer l’efficacité du Paylean, nourri pour livrer 5ppm de ractopamine, sur la performance, les caractéristiques de la carcasse, la qualité de la carcasse et les facteurs économiques de la production porcine chez les porcs en finition. Méthodologie – L’étude a été élaborée de façon à ce que le poids moyen du début de l’essai soit de 87 kg. Cela a été établi pour procurer une moyenne de 28 jours de traitement au Paylean avant l’abattage. À la porcherie du Prairie Swine Centre à Elstow, tous les porcs disponibles dans deux salles (1 salle débutait chaque semaine) ont été placés de façon aléatoire par sexe à l’un des huit enclos. Seuls les porcs avec des problèmes de santé évidents ont été exclus de cette étude pour que la variation observée soit typique d’une régie normale. À la fin de l’essai, tous les porcs restants ont été pesés et ainsi que la moulée restante dans les trémis. Tout porc qui n’avait pas atteint le poids de vente minimum à la fin de l’essai a été envoyé à l’abattoir et l’information de carcasse pour ceux-ci a été fournie par l’abattoir. Le nombre de porcs « légers » ou « déclassés » a été noté par sexe et par traitement. Tous les animaux ont reçu une ration comparable à celle d’une femelle normale en finition. L’étude a consisté en deux traitements : contrôle ou 0,25% de Paylean®, équivalent à 5ppm de ractopamine (RAC). À part d’une augmentation de 1,00% de la lysine totale et le 5ppm de ractopamine, les porcs nourris avec le Paylean ont reçu une ration formulée en suivant les mêmes spécifications que celle des porcs du groupe contrôle. Résultats et Discussion – Un total de 271 castrats et de 259 femelles ont commencé l’étude (Tableau 1). Durant celle-ci, 5 porcs ont dû être retirés des essais, tous pour des raisons qui n’avaient rien à voir avec l’étude elle-même. Trois femelles du groupe RAC sont mortes durant le transport vers l’abattoir, et deux castrats du groupe RAC ont été condamnés à l’abattoir. Pour la taille de cette étude, il est difficile de conclure si ces morts peuvent être attribuées au traitement ou à d’autres facteurs aléatoires. Cependant, d’autres études suggèrent que les porcs traités avec la RAC pourraient être plus susceptibles au stress durant le transport. Le gain de poids moyen quotidien était plus élevé de 13% chez les porcs traités à la RAC, relativement à ceux qui ont reçu la ration contrôle (P < 0,001); les femelles et castrats ont montré des résultats similaires. Il n’y a pas eu d’effet du traitement sur la prise alimentaire, résultant ainsi à une conversion alimentaire supérieure de 13% chez les porcs traités à la RAC (P < 0,001). Comme ils ont eu une croissance plus efficace, les porcs au ration de RAC ont consommé environ 11,5 kg de moulée de moins que les porcs au ration contrôle pour atteindre le poids d’abattage. Cette étude a donc confirmé que, même à 5ppm, la RAC a des effets positifs sur le taux de croissance chez les castrats et femelles. Les porcs nourris avec la RAC ont en essai pendant une durée de 26,5 jours en moyenne, et de 30,1 jours pour les porcs avec la ration contrôle (Tableau 1), donc le nombre de porcs légers a été réduit pour le groupe de RAC. Tableau 3 montre la performance hebdomadaire des porcs, durant le traitement, classé par la semaine où le porc a été mis au marché. Il est possible de voir que, durant la première semaine de l’étude, les porcs du groupe RAC ont performé de façon supérieure comparativement aux porcs au ration contrôle, excepté pour les porcs qui ont été envoyés à l’abattage durant la 5e semaine. Cependant ces porcs à croissance plus lente semblent avoir bénéficié de la RAC durant la 2e semaine de l’essai. La réponse au Rac, pour les porcs envoyés durant les 5e et 6e semaines de l’essai, avait diminué. Comme il est démontré dans Figure 1, à cause de la croissance plus rapide des porcs en ration RAC durant les premières semaines de l’étude, plus de porcs en ration contrôle que de porcs en ration RAC ont été envoyés à l’abattoir durant les deux dernières semaines. Cette diminution de la réponse à la RAC avec une exposition plus prolongée au produit est bien documentée. Les porcs qui ont grandi le plus vite (> 1,3 kg/J) ont démontré une augmentation de 13% et les porcs qui ont grandi le plus lentement (< 1,3 kg/J) ont eu une amélioration de 7% de leur taux de croissance durant les deux premières semaines de l’étude. La croissance accélérée des porcs du groupe RAC a réduit le nombre de porcs légers de 7,5% à 0,8%, une découverte qui mérite mention à cause des pénalités sévères associées à la mise en marché de porcs légers. Le tableau 4 montre les effets du RAC sur les carcasses. Le rendement des carcasses n’a pas été affecté par le traitement (P > 0,20). La RAC a réduit l’épaisseur du gras dorsal de 1 mm en moyenne (P < 0,02); cependant, cette diminution était de 1,8 mm chez les castrats et de seulement 0,3 mm chez les femelles (traitement par sexe, P = 0,06). L’épaisseur des longes a augmenté de 2,5 mm, le rendement en muscle s’est amélioré (P < 0,001) et l’index de carcasse avait tendance à s’améliorer chez les porcs traités à la RAC (P = 0,06). Ces résultats sont en accord avec le mode d’action du RAC. CONCLUSION - L’ajout de RAC dans la ration à 5 ppm donne un taux de croissance plus élevé, un rendement en muscle plus élevé et un cycle d’élevage plus rapide. Cette réponse au RAC diminue si les porcs en reçoivent pour plus de 28 jours. REMERCIEMENTS - Subventions stratégiques de Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food Development Fund. Nous tenons à remercier Elanco Animal Health pour leur subvention spécifique à cette étude.

L’évaluation d’un système de gestion de fumier intérieur innovateur muni d’un tapis roulant pour séparer l’urine et les fèces : Impact sur les émissions gazeuses et odorantes.

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Les inquiétudes environnementales provenant de la manutention de grandes quantités de fumier venant des opérations de bétail ont mené à une réexamination critique des pratiques courantes de gestion de fumier et à l’exploration de stratégies nouvelles et innovatrices permettant de gérer le fumier/lisier de façon économique et respectueuse de l’environnement. L’approche de séparation liquide-solide du fumier/lisier offre plusieurs avantages : plus de facilité à la manutention et au transport, une réduction des taux de chargement pour les systèmes de traitement pour liquides, et plus d’options pour manutention et la gestion des composantes solides et liquide du fumier/lisier. De plus, en prévenant le mélange des composantes solides et liquides, plusieurs bénéfices peuvent être atteints, tels que la réduction du déséquilibre des éléments fertilisants du fumier en séparant de façon efficace le phosphore dans les composantes solides et l’azote dans les composantes liquides, la réduction potentielle du risque de transmission de pathogène et de contamination de l’eau, et la création d’opportunités importantes pour réduire les émissions de gaz et d’odeur. OBJECTIFS DU PROJET – Le but de ce projet est de développer un système de manutention de fumier/lisier qui peut faciliter la gestion et la manutention des éléments fertilisants du fumier, particulièrement pour le phosphore et l’azote, tout en réduisant les émissions odorantes. Un nouveau design d’enclos a été élaboré où la section de caillebotis (plancher latté) est remplacée par un tapis roulant incliné (TR). En utilisant la gravité seule, le système peut séparer l’urine des fèces de façon efficace, et ce immédiatement après l’excrétion. En faisant fonctionner le tapis roulant à des intervalles prédéterminés, les fèces peuvent être évacués de l’enclos fréquemment et conservés en phase solide dans une structure d’entreposage séparée. La première partie du projet impliquait la construction et mis au point du design d’enclos muni d’un TR et l’évaluation de l’efficacité de la séparation des composantes liquides et solides. Pour cette phase, un montage expérimental avec le système de design d’enclos TR a été développé et installé aux installations de l’Institut de Recherche et de Développement pour l’Agri-environnement (IRDA) au Québec et des tests ont confirmé l’efficacité du système TR pour séparer les composantes de fumier/lisier ainsi que les éléments fertilisants ciblés. La deuxième phase, effectuée au PSCI, consistait en une évaluation de l’impact du système TR sur les émissions gazeuses et odorantes. Deux salles environnementales au PSCI représentant des salles d’engraissement typiques ont été équipées : l’une avec un système de disposition de fumier/lisier conventionnel (caillebotis partiel avec entreposage du lisier dans un dalot), et l’autre avec le système TR au lieu des caillebotis (voir Figure 1). Le TR avait une pente de 10% vers la section de plancher plein, et fonctionnait à une vitesse de 0,85 m/min pour 3 minutes à 30 minutes d’intervalles pour déplacer les excréments solides à un bassin de collection placé sous la partie élevée du tapis. L’urine et les autres liquides déposés sur le TR s’écoulaient de façon continue vers le côté le moins élevé du TR, et se déversaient dans un réservoir fermé. Un dispositif de lavage avec une brosse cylindrique placée sous le milieu du tapis a été employé pour laver le dessous du tapis lorsque le système TR était activé.
Résultats des essais complétés – Des essais de quatre semaines chacun ont été réalisés, dans lesquels huit porcs femelles pesant de 20 à 25 kg ont été amenés dans chaque salle. Les émissions de gaz et odorantes ont été évaluées de façon hebdomadaire. Les indicateurs de performance des porcs ont aussi été mesurés (Tableau 1). En général, les porcs dans les deux salles ont démontré une croissance moyenne, et aucun avantage de croissance majeur n’a été observé entre les deux salles en ce qui a trait au gain quotidien et à la prise alimentaire durant les deux essais complétés. Deux essais supplémentaires seront effectués.
Production de fumier/lisier et usage d’eau – La production de fumier/lisier dans les deux salles a été évaluée de façon hebdomadaire et est présentée au Tableau 1. Les solides et liquides combinés dans la salle TR étaient plus élevés de 60% (ou d’environ 34 kg) que le lisier amassé dans la salle conventionnelle durant Essai 1, mais ce nombre s’est subséquemment réduit à 24% (15 kg) durant Essai 2. Durant la majorité des semaines, l’urine amassée (liquide) de la salle TR était à elle seule en plus grande quantité que le mélange de lisier amassé dans la salle conventionnelle. Aucune explication immédiate pour cette observation n’était évidente, mais des tendances similaires ont été observées durant les essais de Phase 1 exécutés à l’IRDA. Une explication possible est un usage d’eau relativement plus élevé dans la salle TR comparativement à celui de la salle conventionnelle, et le transfert d’eau de l’unité de lavage au bassin de ramassage d’urine lorsque le TR était lavé. Concentrations d’odeurs et de gaz – Les concentrations de gaz ont été évaluées de façon continue dans les deux salles; les moyennes des valeurs hebdomadaires pour le NH3 et le CO2 durant les deux essais sont présentées au Tableau 1. Les valeurs à l’entrée d’air ont été jugées similaires pour les deux salles, dû au fait qu’il n’y avait qu’un seul conduit d’approvisionnement, lequel est séparé et dirigé vers l’entrée d’air de chaque salle. En général, les valeurs de NH3 et de CO2 étaient légèrement plus élevées pour la salle conventionnelle si on les compare aux valeurs observées pour la salle TR. Cependant, l’air provenant du conduit d’entrée d’air avait des niveaux non négligeables de NH3, ce qui est possiblement causé par les gaz émis par les ventilateurs des salles d’engraissement adjacentes qui se mélangent à l’air alimentant l’entrée d’air pour les deux salles. À chaque semaine, des mesures de niveaux de H2S ont été prises durant une journée entière en utilisant des moniteurs Draeger PacIII. Les résultats ont démontré que les niveaux de H2S dans les deux salles étaient sous la limite de détection (<1 ppm H2S) des moniteurs de H2S. Cependant, les mesures de deux réservoirs de 80-L (remplis à chaque semaine d’un échantillon de 10-L pour l’un de lisier de la salle conventionnelle et pour l’autre d’urine/liquides de la salle TR) pris après la 4e semaine ont montré des sommets de concentration de H2S à 68 ppm pour le réservoir de lisier et à 14 ppm pour le réservoir urine/liquides (le contenu des deux n’avait pas été altéré/mélangé). Les réservoirs pour le lisier et l’urine/liquides ont été agités pour 1 min. et les mesures prises après ont démontré des sommets de concentration de H2S à 22 ppm et à 13 ppm, respectivement. Des deux échantillons d’odeur ont été prélevés de l’entrée d’air et deux autres de l’air d’échappement de chacune des deux salles pour pouvoir mettre en facteur la concentration d’odeur de l’air approvisionné et évaluer la concentration d’odeur dans l’air évacuée de chaque salle. La concentration moyenne d’odeur, exprimée en unités d’odeur par m3 d’air échantillonné, provenant de la salle conventionnelle était environ 12% plus élevée que celle provenant de la sortie d’air de la salle TR (voir Figure 2). De plus, les niveaux hédoniques étaient bas pour les deux salles (i.e., moins de 5 sur une échelle de 9 points), ce qui indique que l’odeur était considéré désagréable. Après que tous les tests aient été effectués et que toutes les données aient été recueillies, alors les procédures pour une analyse statistique appropriée seront exécutées pour pouvoir déterminer de façon définitive l’impact de ce système de manutention du fumier/lisier sur les émissions de gaz et d’odeur. Conclusion - Les données disponibles en ce moment indiquent que le nouveau concept de design d’enclos a : - permis de séparer efficacement les composantes liquides et solides du fumier/lisier au niveau des enclos, mais que la masse totale combinée des éléments séparés est plus élevée que le lisier total d’un enclos conventionnel sur caillebotis partiel; – aucun effet négatif sur la performance de croissance des porcs; – a donné des niveaux réduits de H2S pour les liquides amassés séparés comparativement au lisier, mais n’a apparemment qu’un effet négligeable pour la réduction des niveaux d’ammoniac et d’odeur. Ces observations seront vérifiées après que tous les essais soient complétés et que des tests statistiques appropriés soient effectués. Remerciements - Nous remercions l’IRDA et l’Association du Ciment du Canada pour leur appui financier. Des subventions stratégiques provenaient du Saskatchewan Pork Development Board, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food.

Tableau sur les maladies porcines maintenant en ligne

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INTRODUCTION : Le VIDO Swine Technical Group (VSTG ; groupe technique sur le porc de VIDO) est formé de personnes ayant une expertise touchant plusieurs aspects de la production porcine. Le groupe a déjà publié plusieurs ouvrages pratiques sur la production et a maintenant développé une base de données en ligne regroupant des informations sur les maladies porcines ayant un important impact économique. L’accès à de nouvelles informations est un facteur déterminant pour le succès de toute entreprise. Ce nouvel outil d’accès à l’information sur internet fournit des renseignements détaillés provenant de sources crédibles qui incluent des articles de journaux scientifiques, des comptes-rendus et des publications techniques. Les sujets présents dans le TABLEAU DES MALADIES incluent les maladies économiquement importantes pour l’industrie répartis en six sections d’intérêts majeurs soit : comprendre la maladie, contrôles environnementaux, alimentation, gestion du troupeau, prévention et traitement et finalement aspects économiques. Les participants au Banff Pork Seminar 2006 seront les premiers à avoir accès à ce nouvel outil d’information qui peut améliorer la vitesse et la précision d’accès à des informations pertinentes que vous soyez à développer votre stratégie de gestion de maladies ou que vous ayez à faire face à une crise lorsqu’il est critique d’avoir accès à des informations pertinentes. VISION : Faire le lien entre les connaissances et les solutions pratiques. BUT : Le but de la ‘Plate-forme de transfert technologique et de vulgarisation’ est de fournir une ressource pratique à l’industrie de production porcine pour l’aider à identifier et mettre en place des programmes de soin, de la prévention, un contrôle des maladies améliorant la productivité et la gestion de la santé. Ce site internet est destiné à l’usage des producteurs. La présentation, la facilité de compréhension, le vocabulaire simple utilisé tiennent compte des différents niveaux de connaissance des maladies que les producteurs, les conseillers en alimentation, conseillers en génétique et produits pharmaceutiques ainsi que les vétérinaires et étudiants en médecine vétérinaire peuvent avoir sur les maladies porcine pouvant avoir un impact économique important. Le contenu proviendra de sources d’informations scientifiques sur les manières de contrôler les maladies porcines en fournissant des données, des articles scientifiques, des photos de cas pratiques, des discussions et opinions d’experts. Ceci permettra d’appliquer la science dans une gestion appliquée et de démontrer les interrelations entre une variété d’aspects associés au contrôle de maladies. Le VSTG ajoutera à l’information présentée en examinant la pertinence de cette information et en commentant les retombées de ces informations pour les producteurs de porc au Canada. Ce ‘tout-en-un’ site d’information pratique sur les maladies peut aussi servir de lien avec les fournisseurs de produits de santé en permettant à ceux-ci d’y intégrer les informations scientifiques provenant de leurs travaux de recherche et développement. Ceci représente une opportunité de faire le lien avec d’autres intervenants qui fournissent des informations similaires sur la production porcine, et ce à un certain coût. • Pour l’instant, l’information sera présentée seulement sur internet et aucun document imprimé ne sera disponible. MÉTHODOLOGIE : L’information (données, articles scientifiques, photos de cas pratiques, discussions et opinions d’experts) sera évaluée de manière critique quant à la pertinence avant d’être mise sur le site. SUPPORT FINANCIER : Alberta Funding Consortium, Développement des ressources humaines Canada.

L’impact d’abreuvement de porcs en eau à différents niveaux de sulfate sur les niveaux d’émissions de gaz et les éléments fertilisants du lisier.

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L’impact de différents niveaux de sulfate dans l’eau d’abreuvement sur les émissions d’odeur et de gaz et sur les propriétés du lisier porcin a été évalué. Les résultats démontrent que boire de l’eau avec jusqu’à 1800 ppm de sulfate n’a aucun effet négatif sur la performance des porcs, les émissions d’odeur et de gaz et les niveaux d’éléments fertilisants du lisier. Ces résultats peuvent permettre à l’industrie porcine de se développer dans des régions qui ont des sources d’eau auparavant considérées inacceptables ou indésirables. Introduction – Les émissions d’odeur et de gaz des installations porcines est une inquiétude environnementale majeure pour l’industrie porcine. Si l’on prend les 10 composants identifiés les plus odorants de l’odeur porcine, six d’entre elles contiennent du sulfure. Il n’y a pas eu d’études entreprises pour évaluer l’impact de la consommation de sulfure par le porc sur la qualité de l’air et sur les caractéristiques du lisier, particulièrement en conditions de production courantes. Le but général de cette étude était d’évaluer l’impact de la qualité de l’eau d’abreuvement des animaux sur les éléments fertilisants du lisier de porc et sur les émissions dans l’air. Plus particulièrement, cette étude visait à déterminer l’effet de différents contenus en sulfure dans l’eau d’abreuvement sur les émissions d’odeur et de gaz et les propriétés du lisier. Résultats et discussion – Les concentrations et les émissions de NH3 et de CO2 n’étaient pas affectées de manière significative (p>0,05) par les augmentations des niveaux de sulfate dans l’eau (Tableau 1). Aucun impact mesurable sur les niveaux de gaz H2S n’a été observé quand le lisier n’était pas agité. Cependant, le sommet moyen des valeurs de H2S obtenues durant la vidange des dalots de chacune des salles en traitement était affecté de façon signifiante (p<0,01) par le traitement. Durant les répétitions individuelles, les valeurs du sommet maximum du H2S mesurées durant la vidange des dalots dans les salles en traitement approvisionnées avec de l’eau d’abreuvement contenant 1200 et 1800 ppm de sulfate étaient 288 et 134 ppm, respectivement; ces sommets de concentration n’étaient mesuré que sur une courte période de temps et ces hauts niveaux se dissipaient jusqu’à moins de 10 ppm en moins de 10 min. Ces observations semblent indiquer que les hauts niveaux de sulfate dans l’eau d’abreuvement pourraient contribuer à la formation de hauts niveaux de H2S durant les opérations de vidange du lisier. La concentration d’odeur et les émissions des salles n’étaient pas affectées de façon signifiante (p>0,05) par le traitement testé. La grande variabilité chez les valeurs d’odeur mesurées a contribué à ce que la différence ne soit pas signifiante statistiquement. En général, les niveaux d’éléments fertilisant du lisier étaient relativement similaires à ceux qui sont typiquement mesurés dans le lisier de porcs d’un élevage typique. Les propriétés des composantes du lisier frais n’étaient généralement pas affectées par la quantité de sulfate dans l’eau d’abreuvement, sauf pour les niveaux de sulfure. Le lisier frais avait en général de plus hauts niveaux d’éléments fertilisant comparé au lisier entreposé (Figure 1). Le lisier entreposé provenant des porcs ayant bu de l’eau avec un contenu élevé en sulfate avait tendance à mieux retenir les éléments fertilisant que le lisier entreposé provenant des porcs ayant bu de l’eau avec un niveau de sulfate moins élevé (Figure 2). La performance des porcs n’a pas été affectée de façon négative par les hauts niveaux de sulfate dans l’eau d’abreuvement. Le gain moyen quotidien pour toutes les répétitions était de 0,86 à 1,12 kg/jour. Durant l’étude, aucun incident notable de purge ou de diarrhée n’a été observé. Conclusion – Les niveaux élevés de sulfure dans l’eau n’ont eu aucun effet négatif sur la composition des éléments fertilisant du lisier, l’odeur et les émissions de gaz (NH3 et CO2) ou sur la performance des porcs en croissance-finition. Par conséquent, un traitement d’eau pour les sources d’eau ayant un contenu de 1600 à 1800 ppm de sulfate n’est pas nécessaire. Cependant, lorsque de l’eau d’abreuvement avec un haut niveau de sulfate est utilisée, des mesures appropriées devraient être mises en place pour tenir compte du potentiel accru de génération de sommets élevés de concentrations en H2S durant les opérations de vidange ou manutention du lisier. Ces résultats supportent la possibilité de construire des élevages de porcs à des endroits où l’eau souterraine disponible a de hauts niveaux de sulfate (jusqu’à 1600 ppm);il ne devrait pas y avoir d’inquiétude concernant un impact négatif sur la performance des porcs en croissance-finition, les émissions d’odeur et la valeur fertilisante du lisier.
Remerciements Subventions stratégiques de Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food. La subvention pour ce projet nous venait du U.S National Pork Board. Nous remercions Scott Cortus, Robert Fengler et Erin Cortus pour leur support technique.

Le système d’évacuation du lisier muni d’une raclette réduit les niveaux de sulfure d’hydrogène dans les porcheries

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RÉSUMÉ – Un système d’évacuation du lisier muni d’une raclette a été évalué pour mesurer son efficacité à réduire les risques d’exposition au sulfure d’hydrogène (H2S) pour les travailleurs de porcherie et les porcs. L’évaluation a été faite en comparant les niveaux de gaz dans deux salles d’engraissement identiques dont une était munie d’un système à raclette (Raclette) et l’autre (Contrôle), considérée comme typique, était équipée d’un système conventionnel de gestion du lisier avec dalot et bouchon pour contrôler l’écoulement. Les concentrations de H2S dans la salle Raclette étaient significativement inférieures par 90% comparativement à celles de la salle Contrôle (p<0.05). Les émissions d’ammoniac n’étaient pas significativement affectées par le type de système d’évacuation du lisier mais avaient tendance à augmenter au cours des 4-5 semaines d’évaluation de chaque essai. Considérant la nature très variable liée à la production de H2S et à son émission à l’intérieur d’une salle, une attention particulière devrait toujours être portée à la vidange des dalots. INTRODUCTION – Une étude réalisée au PSCI a démontré que les travailleurs de porcherie risquent d’être exposés au H2S lors de la réalisation des tâches liées à l’évacuation du lisier emmagasiné dans les salles de production comme lorsque les bouchons des dalots sont tirés pour drainer le lisier. La réglementation en santé et sécurité au travail stipule qu’un travailleur ne peut être exposé à une TLV-TWA (concentration moyenne pondérée dans le temps pour une période de 8-h) de plus de 10 ppm ou à une TLV-STEL (concentration moyenne pondérée dans le temps pour période de 15min) plus de 15 ppm. Des 119 évènements de vidange de dalot par tire du bouchon réalisés dans différentes sections de différentes porcheries, 29% d’entres eux ont généré des pics de concentration supérieurs à 100 ppm et 48% ont générés des valeurs de TLV-STEL plus élevées que la limite recommandée de 15 ppm et ce au niveau des travailleurs. Comme un entreposage prolongé du lisier peut contribuer aux processus de dégradation anaérobique qui entraîner la production de H2S, un système de gestion du lisier qui permet une évacuation plus fréquente et complète du lisier des salles de production peut potentiellement réduire la production de H2S. Par conséquent, le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité d’un système à raclette d’évacuation du lisier pour réduire les risques d’exposition au H2S pour les travailleurs de porcherie ainsi que pour les animaux. DISPOSITIF EXPÉRIENTAL – Deux salles d’engraissement identiques situées au PSCI ont été utilisées pour cette étude. Un total de 70 porcs par chambre ont été utilisés ; ces animaux avaient un poids moyen de départ de 21,5 kg et sont demeurés dans les salles durant 12 semaines pour chaque essai. Un système d’évacuation de lisier à raclette (Figure 1) a été installé dans une salle (Raclette). Une gestion normale de l’autre salle (Contrôle) a été faite, permettant au lisier de s’accumuler dans les dalots suivi par la vidange de ceux-ci (écoulement suivant la tire du bouchon) qui était réalisée selon un horaire prédéterminé. La qualité de l’air et les concentrations de H2S dans les deux salles ont été mesurées durant quatre cycles de production (essais). Deux moniteurs de H2S (modèle Pac III, muni de senseur XS EC 1000 ppm H2S, Draeger, Lübeck, Germany) ont été installés dans chaque salle à environ 1 m au-dessus du plancher : un au-dessus du dalot à mi-largeur de l’enclos et l’autre directement au-dessus de la sortie d’écoulement où se situe le bouchon. Les concentrations d’ammoniac ont été mesurées aux entrées d’air ainsi qu’aux sorties de ventilation des deux salles à l’aide d’un analyseur d’ammoniac (modèle Chillgard RT, MSA Canada, Edmonton, AB). RÉSULTATS ET DISCUSSION – Si on considère les lectures moyennes obtenues des deux endroits échantillonnés, la salle Raclette présentait des pics de concentrations de H2S significativement plus bas que ceux obtenus dans la salle Contrôle (p<0.05), correspondant en moyenne à une réduction d’environ 90% (Tableau 1). De manière comparable, le système à raclette a permis de réduire de manière significative les concentrations TVL-TWA par environ 96% en moyenne (p<0.05). Une évacuation plus fréquente du lisier en utilisant le système à raclette n’a pas eu d’effet sur la concentration en ammoniac mesurée aux sorties de ventilation des salles (p<0.10) (Figure 2). En moyenne, 35,6% plus d’ammoniac était émis de la salle Raclette comparativement à la salle Contrôle, indiquant ainsi que ce système d’évacuation du lisier tend à augmenter les émissions de la salle (p<0.10). Les émissions moyennes hebdomadaires d’ammoniac augmentaient aussi de manière significative (p<0.001) avec la progression de chaque essai ; ceci étant dû à une augmentation de la production de lisier et aux débits de ventilation requis pour évacuer la chaleur et l’humidité produites qui elles aussi augmentaient. CONCLUSION – Dans l’ensemble, les résultats ont démontré l’efficacité du système à raclette à réduire l’exposition des travailleurs de porcherie au H2S et ce avec un impact marginal sur la production d’ammoniac. Si on considère les coûts d’installation et de fonctionnement associés à cette étude, il en coûterait environ 2$ et 3$ par porc vendu pour la construction et le fonctionnement d’un système à raclette dans une nouvelle porcherie ou une porcherie existante, respectivement. Cependant ce coût ne tient pas compte des bénéfices associés à une amélioration de la sécurité des travailleurs. REMERCIEMENTS – Financement stratégique provenant de Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food Agricultural Development Fund. Support technique : Shala Christianson, Robert Fengler et Karen Stewart.

Le système d’évacuation du lisier muni d’une raclette réduit les niveaux de sulfure d’hydrogène dans les porcheries

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RÉSUMÉ – Un système d’évacuation du lisier muni d’une raclette a été évalué pour mesurer son efficacité à réduire les risques d’exposition au sulfure d’hydrogène (H2S) pour les travailleurs de porcherie et les porcs. L’évaluation a été faite en comparant les niveaux de gaz dans deux salles d’engraissement identiques dont une était munie d’un système à raclette (Raclette) et l’autre (Contrôle), considérée comme typique, était équipée d’un système conventionnel de gestion du lisier avec dalot et bouchon pour contrôler l’écoulement. Les concentrations de H2S dans la salle Raclette étaient significativement inférieures par 90% comparativement à celles de la salle Contrôle (p<0.05). Les émissions d’ammoniac n’étaient pas significativement affectées par le type de système d’évacuation du lisier mais avaient tendance à augmenter au cours des 4-5 semaines d’évaluation de chaque essai. Considérant la nature très variable liée à la production de H2S et à son émission à l’intérieur d’une salle, une attention particulière devrait toujours être portée à la vidange des dalots. INTRODUCTION – Une étude réalisée au PSCI a démontré que les travailleurs de porcherie risquent d’être exposés au H2S lors de la réalisation des tâches liées à l’évacuation du lisier emmagasiné dans les salles de production comme lorsque les bouchons des dalots sont tirés pour drainer le lisier. La réglementation en santé et sécurité au travail stipule qu’un travailleur ne peut être exposé à une TLV-TWA (concentration moyenne pondérée dans le temps pour une période de 8-h) de plus de 10 ppm ou à une TLV-STEL (concentration moyenne pondérée dans le temps pour période de 15min) plus de 15 ppm. Des 119 évènements de vidange de dalot par tire du bouchon réalisés dans différentes sections de différentes porcheries, 29% d’entres eux ont généré des pics de concentration supérieurs à 100 ppm et 48% ont générés des valeurs de TLV-STEL plus élevées que la limite recommandée de 15 ppm et ce au niveau des travailleurs. Comme un entreposage prolongé du lisier peut contribuer aux processus de dégradation anaérobique qui entraîner la production de H2S, un système de gestion du lisier qui permet une évacuation plus fréquente et complète du lisier des salles de production peut potentiellement réduire la production de H2S. Par conséquent, le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité d’un système à raclette d’évacuation du lisier pour réduire les risques d’exposition au H2S pour les travailleurs de porcherie ainsi que pour les animaux. DISPOSITIF EXPÉRIENTAL – Deux salles d’engraissement identiques situées au PSCI ont été utilisées pour cette étude. Ces chambres contenaient chacune 70 porcs ; ces animaux avaient un poids moyen de départ de 21,5 kg et sont demeurés dans les salles durant 12 semaines pour chaque essai. Un système d’évacuation de lisier à raclette (Figure 1) a été installé dans une salle (Raclette). Une gestion normale de l’autre salle (Contrôle) a été faite, permettant au lisier de s’accumuler dans les dalots, suivi par la vidange de ceux-ci (écoulement suivant la tire du bouchon) qui était réalisée selon un horaire prédéterminé. La qualité de l’air et les concentrations de H2S dans les deux salles ont été mesurées durant quatre cycles de production (essais). Deux moniteurs de H2S (modèle Pac III, muni de senseur XS EC 1000 ppm H2S, Draeger, Lübeck, Germany) ont été installés dans chaque salle à environ 1 m au-dessus du plancher : un au-dessus du dalot à mi-largeur de l’enclos et l’autre directement au-dessus de la sortie d’écoulement où se situe le bouchon. Les concentrations d’ammoniac ont été mesurées aux entrées d’air ainsi qu’aux sorties de ventilation des deux salles à l’aide d’un analyseur d’ammoniac (modèle Chillgard RT, MSA Canada, Edmonton, AB). RÉSULTATS ET DISCUSSION – Si on considère les lectures moyennes obtenues des deux endroits échantillonnés, la salle Raclette présentait des sommets de concentrations de H2S significativement plus bas que ceux obtenus dans la salle Contrôle (p<0.05), correspondant en moyenne à une réduction d’environ 90% (Tableau 1). De manière comparable, le système à raclette a permis de réduire de manière significative les concentrations TVL-TWA par environ 96% en moyenne (p<0.05). Une évacuation plus fréquente du lisier en utilisant le système à raclette n’a pas eu d’effet sur la concentration en ammoniac mesurée aux sorties de ventilation des salles (p<0.10) (Figure 2). En moyenne, 35,6% plus d’ammoniac était émis de la salle Raclette comparativement à la salle Contrôle, indiquant ainsi que ce système d’évacuation du lisier tend à augmenter les émissions de la salle (p<0.10). Les émissions moyennes hebdomadaires d’ammoniac augmentaient aussi de manière significative (p<0.001) avec la progression de chaque essai ; ceci étant dû à une augmentation de la production de lisier et aux débits de ventilation requis pour évacuer la chaleur et l’humidité produites qui elles aussi augmentaient. CONCLUSION – Dans l’ensemble, les résultats ont démontré l’efficacité du système à raclette à réduire l’exposition des travailleurs de porcherie au H2S et ce avec un impact marginal sur la production d’ammoniac. Si l’on considère les coûts d’installation et de fonctionnement associés à cette étude, il en coûterait environ 2$ et 3$ par porc vendu pour la construction et le fonctionnement d’un système à raclette dans une nouvelle porcherie ou une porcherie existante, respectivement. Cependant, ce coût ne tient pas compte des bénéfices associés à une amélioration de la sécurité des travailleurs. REMERCIEMENTS – Financement stratégique provenant de Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food Agricultural Development Fund. Support technique : Shala Christianson, Robert Fengler et Karen Stewart.

La séparation du fumier/lisier en utilisant un système de tapis roulant : l’impact sur les émissions d’odeurs et de gaz

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Un nouveau système d’hébergement pour les porcs en croissance-finition qui incorpore un système de tapis roulant (TR) pour séparer les fèces de l’urine au niveau de l’enclos a été développé. Des tests comparatifs ont démontré que la performance et le bien-être des animaux n’ont pas été affectés de façon négative par l’usage du système d’enclos TR. Le système était efficace pour isoler la majorité du phosphore dans une phase solide de masse peu élevée. Les tendances générales chez les taux d’émissions de gaz ont démontré que le concept de design d’enclos TR peut aider à diminuer le taux d’émission de dioxyde de carbone. Aucun impact important n’a été observé pour l’ammoniac et les émissions d’odeurs. Introduction – Des inquiétudes environnementales venant de la manipulation de grandes quantités de lisier provenant de la production animale ont mené à l’exploration de nouvelles stratégies innovatrices qui ont pour but de gérer le fumier/lisier de façon économique et respectueuse de l’environnement. Ce projet de recherche a permis d’explorer un nouveau concept de système d’enclos dans lequel la section en caillebotis de l’enclos a été remplacée par un tapis roulant (TR) incliné pour séparer les fèces et l’urine au niveau de l’enclos. Ce projet a été implanté en deux phases : La Phase 1, qui a été effectuée aux installations de l’IRDA au Québec, impliquait le développement du concept de design d’enclos avec le système TR et une évaluation de l’efficacité de la séparation des composantes liquides et solides. Le but principal des essais de la Phase 2, qui ont été effectués au Prairie Swine Centre, était de comparer les émissions odorantes et gazeuses d’une salle équipé avec le système TR (Figure 1) avec celles d’une autre salle avec un système de gestion de fumier conventionnel (caillebotis et dalot sous le caillebotis). Résultats et discussion – Les résultats de quatre essais menés à l’IRDA ont démontré que le système TR a été très efficace pour isoler la majorité du phosphore dans une phase solide de faible masse; de 76 à 81% du phosphore excrété par les porcs dans la salle TR a été isolé à l’intérieur de la phase d’excréments solide. Les résultats ont aussi démontré que de 39 à 48% de l’azote total était dans l’urine alors que les fèces contenaient presque la même concentration d’azote (de 40 à 45% d’azote total). Le contenu d’azote ammoniac total (TAN) dans l’urine variait de 75 à 79%, ce qui correspond au niveau attendu car le TAN provient principalement de la dégradation de l’urée produite dans l’urine. D’une perspective de gestion de phosphore, le nouveau concept de design d’enclos a démontré le pouvoir potentiel d’isoler approximativement 80% du phosphore en phase solide représentant 20% de la masse totale de fumier/lisier. Des observations faites ont démontré que les porcs hébergés dans le système équipé avec le système TR étaient plus fréquemment couchés dans la section de repos que les porcs hébergés dans l’enclos conventionnel (groupe contrôle). Ils avaient aussi tendance à utiliser moins fréquemment la section TR (zone ciblée pour recevoir les déjections) pour se coucher que les porcs dans l’enclos contrôles, ce qui suggère que le système TR pourrait possiblement promouvoir la propreté dans l’enclos. La fréquence des épisodes de consommation de nourriture et d’eau n’a pas été affectée par le système TR, ce qui est en accord avec les données de consommation et de conversion alimentaire. Les tendances générales des concentrations de gaz (e.g., ammoniac (NH3) et dioxyde de carbone (CO2)) mesurées dans les essais effectués au Prairie Swine Centre et à l’IRDA ont indiqué que le design d’enclos TR a contribué à la réduction des niveaux de ces gaz. Les valeurs de concentration d’odeur des échantillons pris des salles conventionnelles et TR étaient très variables, alors la comparaison statistique des valeurs d’odeur des deux chambres n’a pas montré de différence signifiante (p>0,05). En ce qui concerne les émissions de gaz, le concept de design d’enclos TR peut aider à réduire le taux d’émissions de gaz spécifiques (e.g., CO2) en comparaison avec la salle conventionnelle (Tableau 1). Aucun impact significatif du système n’a été observé pour les émissions d’autres gaz (e.g., NH3) et d’odeur. Conclusions 1 – Le concept de design d’enclos TR s’est avéré efficace pour séparer les composantes liquides et solides du fumier/lisier de façon continue, ce qui permet une gestion et manipulation plus efficace des éléments fertilisants (en particulier le phosphore et l’azote) dans les composantes séparées. 2. La performance et le bien-être des animaux n’ont pas été affectés négativement par l’usage du design d’enclos TR. 3. Les tendances générales des concentrations de gaz (ammoniac et dioxyde de carbone) observés indiquent que le design d’enclos TR a contribué à la réduction des niveaux de ces gaz. 4. Les valeurs de concentration d’odeur pour les échantillons pris des salles TR et conventionnelle étaient très variables, par conséquent la comparaison statistique des valeurs d’odeur des deux chambres n’a montré aucune différence signifiante. 5. Les tendances générales des taux d’émissions de gaz ont démontré que le concept de design d’enclos TR peut aider à réduire le taux d’émission du dioxyde de carbone comparativement au système de salle conventionnelle. Cependant, le système TR n’a pas eu d’impact significatif sur les émissions d’ammoniac et d’odeur. Des recherches approfondies pour mieux évaluer cette technologie peuvent être faites avec un contrôle accrus des niveaux de contaminants dans l’air alimentant les salles et des techniques améliorées pour mesurer l’odeur. Les expériences avec le concept de design d’enclos TR ont aussi révélé des secteurs potentiels pour pousser le travail et optimiser le système et réaliser des bénéfices importants de l’usage d’un tel système en plus de ceux déjà mentionnés. En séparant le lisier en deux parties, le système TR peut aider à réduire le danger associé à l’exposition au H2S dans les élevages porcins. Un système TR optimisé peut être potentiellement incorporé dans la construction d’une porcherie à fosse profonde permettant l’entreposage à long terme des composantes séparées, limitant ainsi les dangers typiques associés aux niveaux de H2S potentiellement élevés associés avec les porcheries à fosse profonde conventionnelles. Remerciements – Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food pour leurs subventions stratégiques. Ce projet a été subventionné par l’Association du Ciment du Canada et l’Institut de Recherche et de Développement en Agroenvironnement. Nous tenons à remercier Garth MacDonald, Scott Cortus, Robert Fengler, et Erin Cortus pour leur assistance technique.

Une revue des maladies associées au circovirus type 2 du porc et de son contrôle

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Depuis sa découverte et sa caractérisation dans l’Ouest canadien en 1995, l’importance et la propagation de la maladie de l’amaigrissement du porcelet (MAP) se sont accrues et la maladie est, sans l’ombre d’un doute, un enjeu important pour l’ensemble de l’industrie porcine. Plus récemment, il y a un intérêt plus prononcé sur la MAP dû à une explosion de cas répertoriés dans l’est du Canada, commençant vers la fin 2004 particulièrement au Québec et en Ontario. La MAP est causée par le circovirus type 2 (PCV2) des porcs, un petit virus à ADN monocaténaire. C’est le seul circovirus connu qui peut causer des maladies chez les mammifères, cependant les circovirus peuvent causer plusieurs maladies chez les oiseaux incluant l’anémie infectueuse du poulet et la maladie du bec et des plumes (PBFD). En contraste, le circovirus type 1 des porcs (PCV1) ne cause pas de maladie chez les porcs et celui-ci est génétiquement et antigéniquement distinct du PCV2. En plus de la MAP, PVC2 est associé au complexe des maladies respiratoires du porc (PRDC) et à la pneumonie proliférative et nécrosante(PNP). Celui-ci a aussi été associé à plusieurs problèmes de santé incluant la cyphose du porc (porcs bossus), la dermatite porcine et le syndrome néphrotique, les tremblements congénitaux (CT-AII), myocardite prénatale et problèmes de reproduction. Il faut toutefois prendre note que l’action du PCV2 dans ces problèmes de santé n’a pas été prouvée. Pour causer la MAP, l’infection au PCV2 est absolument nécessaire (Krakowka et al., 2000; Kennedy et al., 2000; Bolin et al., 2001) et ce, bien que le virus soit omniprésent et rencontré à travers le monde tant dans des troupeaux de porcs en santé et que malades. De plus, la sérologie recueillie dans des élevages de l’ouest et de l’est du Canada en 1997/98 (Harding, 2000) a prouvé que les niveaux d’antigènes spécifiques PCV2 parmi les troupeaux cliniques et non-cliniques n’étaient pas significativement différents. Il est donc clair que l’épidémiologie et la pathogenèse du PCV2 associées aux maladies sont très complexes et qu’elles représentent des défis importants pour les chercheurs et pour l’établissement de programmes de contrôle efficaces. Cependant, plusieurs vaccins commerciaux en attente de certification canadienne contribueront à supporter les efforts de contrôle dans les élevages. Maladie de l’amaigrissement du porcelet (MAP) – Il y a plusieurs signes cliniques classiques de la MAP qui fournissent les bases à un diagnostic clinique préliminaire. Des plus communs aux moins fréquents, on observe des ganglions enflés, un dépérissement, de la difficulté à respirer (dyspnée), de la diarrhée, de la pâleur et de la jaunisse (Harding et al., 1998a & 1998b; Cottrell et al., 1999; Harms, 1999a). Bien que tous ces symptômes ne soient pas retrouvés dans un seul animal, les élevages affectés démontreront la majorité, ou même la totalité de ceux-ci dans une certaine période de temps. D’autres symptômes cliniques, tels que toux, fièvre, ulcération gastrique, méningite et mort soudaine ont été reportés, mais se présentent moins souvent (Harms, 1999a; Wellenberg et al., 2000). Certains ont pu être causés partiellement, ou aggravés par des infections secondaires, car le PCV2 semble être immunosuppressif. Les symptômes cliniques du PNWS sont traditionnellement restreints aux groupes de porcs récemment sevrés, mais plus particulièrement tard en pouponnière et tôt dans la phase croissance, typiquement chez les porcs âgés entre 7 et 15 semaines (Harding et al., 1998b). Toutefois l’épidémie de 2004/05 au Québec semble avoir affecté de façon préférentielle les porcs en finition ; les raisons pourquoi cela s’est produit ne sont pas encore tout à fait claires. Avant 2005, le PWNS en Amérique du Nord causait des mortalités minimales, mais toutefois persistantes. Plus rarement, des épidémies sévères ont causé des taux de mortalité en post sevrage substantiellement plus grands. De grands taux de mortalité persistants ont été observés en Europe durant la dernière décennie. Il est possible que cette situation se reproduise maintenant, ici au Canada, après une période de 8 ans sans épidémies majeures. Suivant ces observations, je prédis une lente progression de cette sévère maladie clinique de l’est du Canada vers l’ouest durant les 12 à 24 mois prochains. Les raisons attribuées à ces épidémies volatiles et soudaines dans des régions spécifiques sont inconnues. Les théories envisagées incluent la mutation du PCV2 en souches plus virulentes, la présence d’un cofacteur non-attribué au PCV2, mais tout de même contagieux, ou des changements dans la gestion de la ferme qui ont pu « déclencher » l’apparition de l’épidémie. Cette dernière hypothèse est appuyée par la découverte que certains adjuvants pour vaccins transmettent le PMWS sous des conditions expérimentales et certaines conditions sur le terrain (Allan et al, 2000). Le taux de mortalité des porcs cliniquement affectés est typiquement élevé, particulièrement aux premières étapes de l’épidémie, mais celui-ci peut être réduit grâce à la mise en place de bonnes pratiques de régie et thérapeutiques (Madec et al., 2000). Maintenir une densité animale idéale en enclos, une ségrégation par âge et un système en « tout plein, tout vide » des porcs avec un retrait rapide des animaux malades est largement recommandé. Une révision des programmes de vaccination est aussi une mesure recommandée. Des études préliminaires sur les désinfectants réalisées in vitro ont démontré que plusieurs produits couramment utilisés sont inefficaces (Royer et al., 2000). Ces études corroborent nos connaissances sur le fait que d’autres circovirus sont très résistants et ne peuvent être désactivés par les détergents et désinfectants. Dermatite porcine et syndrome néphrotique (PDNS) – Le PDNS est une maladie vasculaire à médiation immunitaire qui affecte la peau et le rein, qui fut premièrement décrite au Royaume-Uni (Smith et al., 1993; White and Higgins, 1993). Les symptômes les plus communs sont le développement de lésions sur la peau, rondes ou de forme irrégulière, de couleur allant du rouge jusqu’au violet, et qui se combinent pour former de plus grandes plaques. Les lésions sont habituellement aperçues en premier sur l’arrière-train, les pattes et l’abdomen, mais peuvent s’étendre jusqu’au thorax, aux flans ou aux oreilles. Les animaux légèrement affectés peuvent demeurer réactifs, alertes et souvent peuvent guérir de façon spontanée. Ils n’ont généralement pas de fièvre. Les animaux affectés sévèrement peuvent démontrer de la faiblesse, de la fièvre, de l’anorexie ou une perte de poids. Une mort soudaine peut arriver, mais cela est rare. La lésion caractéristique du PDNS est une vascularite nécrosante systémique de la peau et des reins. De manière générale, ceux-ci sont plus gros, pâles et sont souvent couverts de petites hémorragies pétéchiques. Des lésions microscopiques sont une caractéristique d’une hypersensibilité de type 3, un désordre à médiation immunitaire causé par les dépôts de complexes immuns dans les parois capillaires vasculaires et glomérulaires (Duran et al., 1997; Drolet et al., 1999). Le PDNS affecte les porcs en pouponnière et en croissance-finition de manière généralement sporadique (Thompson et al., 2000; Gresham et al., 2000). Bien qu’il pose un problème important en Europe, le PDNS est peu fréquent au Canada, mais il semble être propre à des élevages individuels, ce qui solidifie la théorie que le PDNS soit lié à la lignée génétique. Il existe un lien entre le PDNS et le PCV2 ; l’antigène et/ou l’acide nucléique du PCV2 a été retrouvée dans les tissus des porcs qui ont le PDNS (Rosell et al., 2000) et il a aussi été associé avec des lésions aux reins de porcs affectés (Clark, non publié). Le PDNS doit être
considéré dans l’établissement d’un diagnostique chez des porcs qui ont des lésions à la peau et aux reins, surtout pour les maladies de la peau causées par Erysipelothrix rhusiopathiae et Actinobacillus suis. La myocardite prénatale et problèmes de reproduction – La présence et le rôle du PCV2 dans les cas de problèmes de reproduction sont plus fréquents dans les troupeaux en démarrage (Sanford, 2002), mais ce n’est pas une observation directement liée aux épidémies de PWNS. Après les premiers rapports de problèmes de reproduction associés au PCV2 dans deux troupeaux de l’ouest du Canada en 1999 (West et al, 1999; O’Connor et al., 2001), des rapports similaires ont été faits en Iowa et en Europe de l’ouest (Ohlinger et al., 2000; Janke, 2000). Les élevages affectés ont rapporté des avortements, des taux élevés de morts nés et de momifications fœtales avec des quantités variables d’antigènes du PCV2 présents dans les tissus fœtaux, et dans les lésions cardiaques des porcelets affectés par la myocardite. Une infection de PCV2 est aussi présumée dans les épidémies de PMWS chez des cochonnets CDCD (Jolie, et al., 2000; Harms et al., 1999b), ce qui suggère qu’une transmission verticale est possible. Aujourd’hui, les scientifiques croient que cette maladie reproductive associée avec le PCV2 est rare et que la transmission verticale ne pourrait pas être un mécanisme primaire de la propagation de la maladie. Cependant, il a été reporté récemment que les verrats peuvent transmettre le PCV2 par leur sperme pour de longues périodes de temps (McIntosh, 2005), et des preuves anecdotiques sur le terrain appuient ce rôle potentiel de transmission verticale de PCV2 dans certains élevages. Les vaccins de PCV2 – Au moment d’écrire cet article, il n’y a pas de vaccins certifiés sur le marché nord-américain, bien que plusieurs compagnies pharmaceutiques aient des produits en développement. Les recherches du domaine public qui documentent l’efficacité de ces vaccins expérimentaux sont limitées, mais la recherche expérimentale et sur le terrain s’annonce bien (Charreyre, 2005; Meng, 2005). Les produits en phase de développement ciblent les troupeaux reproducteurs, pour augmenter l’immunité passive des porcelets, ainsi que les troupeaux de commerciaux, pour initier une immunité active en post sevrage. Des vaccins tués et des vaccins vivants atténués sont tous deux en phase de développement. L’usage de vaccins autogènes a été suggéré, cependant il s’avère peu probable que les vaccins autogènes pour le PCV2 soient efficaces car le PCV2 est difficile à faire croître en culture tissulaire et il est très résistant à l’inactivation. Sommaire – Notre compréhension des facteurs influençant l’apparition et la sévérité du PMWS dans les élevages affectés est une lacune, de même qu’une compréhension des facteurs liés à l’épidémiologie et au déclenchement de celui-ci. Le processus de développement des anticorps démontre que le PCV2 circule de façon active dans les élevages naisseur-finisseur tôt en post sevrage (pouponnières, début de croissance-finition) et que la transmission horizontale est considérable. La présence d’anticorps du PCV2 dans les troupeaux non-cliniques indique clairement que le PCV2 seul est incapable de causer une maladie clinique sévère, mais celui-ci est absolument nécessaire pour causer une infection de PMWS. La potentiation du PMWS par coïnfection avec le parvovirus porcin et le virus PRRS a été prouvé de façon expérimentale (Krakowka et al., 2000; Kennedy et al., 2000; Harms et al., 2000) et il est très probable que ce soit un phénomène se produisant sur le terrain. Jusqu’à ce que les vaccins soient disponibles à l’industrie canadienne, les producteurs devraient augmenter la biosécurité de leur élevage pour minimiser le risque de propagation régionale, et ils devraient limiter l’achat de sperme et/ou d’animaux vivants provenant de pays ou des régions qui ont connu des épidémies.
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Nouvelle recherche pour optimiser l’usage du canola pour les porcs.

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Dr. Pascal Leterme, Chercheur en Nutrition au Prairie Swine Centre, est un nouvel arrivant dans l’ouest du Canada mais pas dans la communauté de recherche en production porcine. Bien qu’il ne se soit joint à l’équipe de recherche du Centre qu’en août 2005, il a déjà recueilli un appui important permettant le développement d’un nouvel effort de recherche qui vise à optimiser l’usage du canola pour les porcs. Dr. David Hickling, Vice-président du Conseil canadien du canola, lequel subventionne ce projet en coopération avec le Saskatchewan Canola Development Commission, souligne l’importance de cette approche de recherche nouvelle, « augmenter la valeur énergique du canola est important pour s’assurer que les producteurs de porcs fassent un meilleur usage de cet ingrédient dans l’ouest canadien. Cette recherche nous aidera à définir les secteurs plus opportuns pour améliorer le produit par le croisement des plantes, le processus de transformation ou l’usage d’enzymes alimentaires. » « Cette étude nous fournira des informations importantes sur la façon dont les porcs utilisent l’énergie du canola », note Dr. Leterme. « Premièrement nous allons regarder la différence entre la façon dont les jeunes porcs en croissance utilisent l’énergie comparativement aux truies adultes. Nous croyons qu’il n’y a pas qu’une valeur énergitique pour le canola, mais deux dépendamment de la maturité du système digestif de l’animal ». Dr. Leterme mentionne que cette approche, utilisant un système sophistiqué d’énergie nette, pourrait avoir un impact signifiant sur l’efficacité et le coût des rations d’élevages courants. « Deuxièmement, nous voulons examiner la graine entière, au lieu du tourteau de canola seulement en tant que source d’énergie et de protéines pour les porcs. Cette approche contribuera à notre compréhension de l’impact nutritif du canola broyé et s’il y a opportunité pour augmenter le contenu énergique pour le porc ». Ce projet nous fournit aussi l’opportunité d’utiliser la graine de canola entière en tant qu’ingrédient. Monsieur Roy Button, Directeur Exécutif pour le Saskatchewan Canola Development Council, nous rappelle la raison pour laquelle ils subventionnent ce genre de recherche. « La Saskatchewan produit 40% du canola du Canada et est située au cœur de l’industrie porcine de l’ouest canadien avec un tiers des producteurs de porc du pays facilement accessibles ». « La graine de canola est composée de 58% de tourteau et de 42% d’huile, le fait de connaître l’énergie nette de ce produit améliore la valeur du tourteau et par conséquent la valeur des graines pour nos producteurs ». Le Prairie Swine Centre Inc., situé à Saskatoon, est une organisation à but non-lucratif affiliée avec l’Université de la Saskatchewan, et est reconnue au niveau international pour ses contributions à la science pratique et appliquée en production porcine dans les disciplines de la nutrition, de l’ingénierie et du comportement animal.

 
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