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Prairie Swine Centre is an affiliate of the University of Saskatchewan


Prairie Swine Centre is grateful for the assistance of the George Morris Centre in developing the economics portion of Pork Insight.

Financial support for the Enterprise Model Project and Pork Insight has been provided by:



Développement d’un programme de nutrition pour porcelets basé sur l’âge et le poids

Posted in: French Articles by admin on January 1, 2006 | No Comments

Sommaire – Au sevrage, les porcelets ont été divisés en deux groupes de poids, deux groupes d’âge et ont été nourris trois différentes quantités d’une diète de Phase 1 pour examiner si les programmes d’alimentation au sevrage devraient être adaptés à l’âge et/ou au poids du porcelet. Le poids au sevrage, et non l’âge, a causé une augmentation dans la performance au jour 53 après le sevrage. Le programme d’alimentation n’a eu aucun effet sur la croissance ou l’efficacité alimentaire, ou la variabilité de croissance. Introduction – Nourrir le porcelet récemment sevré devient un défi de plus en plus complexe car les producteurs de porc doivent faire face à de multiples contraintes. Ces contraintes incluent la nécessité de réduire les coûts, une réduction de l’usage d’antibiotiques, une performance améliorée et une variabilité réduite. Dans cette expérience, l’impact du poids du porcelet et son âge lors du sevrage, ainsi que la quantité de chaque phase de la diète offerte ont été évalués. Nous avons élaboré comme hypothèse que le porcelet plus léger et que le porcelet plus jeune dans le sous-groupe des plus légers, auraient de meilleurs résultats avec des rations de plus haute qualité ; et par conséquent qu’ils performeraient mieux en comparaison à des porcelets similaires nourris avec une diète moins bonne. Cela donnerait lieu à une performance générale améliorée et à une réduction dans la variabilité du poids lors de la sortie de pouponnière. Résultats et discussion – Ni la diète, ni la quantité prise n’ont affecté la performance (P > 0,05). Le groupe par poids initial a affecté le poids final (Table 2), le gain moyen quotidien (Table 3), et la prise alimentaire moyenne quotidienne (Table 4) durant toute la durée de l’essai (P < 0,001). L’âge initial a affecté le poids et la prise alimentaire, mais de manière surprenante n’avait aucun effet sur le gain moyen quotidien ou l’efficacité alimentaire. À l’intérieur d’un bloc de poids, les porcelets plus âgés ont commencé l’essai pesant de 40 à 70 grammes de plus que les moins âgés. L’effet du poids et de l’âge initiaux sur le poids a été observé à chaque pesée, mais est devenu de moins en moins prononcé avec la progression de l’essai. De manière systématique, les porcelets plus pesants ont profité plus rapidement que les plus légers, et les plus vieux ont profité généralement plus rapidement que les plus jeunes. Des résultats similaires ont été observés pour la prise alimentaire. Les effets de groupe de poids initial et d’âge par rapport à l’efficacité alimentaire (Table 5) étaient inconsistants. Généralement, les porcelets plus lourds ont utilisé la moulée de façon plus efficace que les plus légers ; cet effet a pris de l’importance dès la dernière moitié de l’expérience. Cependant, à la dernière semaine de l’expérience, les porcelets dans le groupe des plus jeunes ont démontré une amélioration dans l’efficacité alimentaire comparativement à celle des porcelets qui étaient plus vieux lors du sevrage. Le coéfficient de variabilité (CV) du poids a été calculé par enclos (n=8) ; il est donc possible que des porcelets individuels aberrants aient un impact sur le résultat (Table 6) et ces données ne sont pas représentative du CV du groupe sevré. Le CV était moindre pour les porcelets plus vieux durant toute l’expérience. Comme cet effet a été observé à d 0, il est une réflexion de la variabilité observée avec les porcelets plus légers au commencement de l’expérience. L’âge n’a eu aucun effet sur le CV. Conclusion - Les porcelets qui sont plus lourds au sevrage performent mieux que les porcelets plus légers, quelque soit leur âge ou leur consommation de diète de Phase 1, laquelle n’avait que des effets modestes sur la performance. Remerciements : Financement de base par Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork and Saskatchewan Agriculture and Food Development Fund. La subvention de ce projet par Hamlet Protein, Denmark est grandement appréciée.

Survol des projets en cours dans le programme de recherche en ingénierie du PSCI.

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Trois projets de recherche ont été amorcés dans le programme de recherche en ingénierie du PSCI, lesquels impliquent le contrôle des émissions en utilisant des nanoparticules, l’évaluation de l’usage d’énergie dans la porcherie pour réduire les coûts d’énergie et l’évaluation d’un nouveau système d’hébergement pour les porcs en croissance-finition. Les buts et activités de chaque projet sont décrits.
Introduction – Les activités de recherche dans le programme de recherche en ingénierie du PSCI ont pour but de répondre aux inquiétudes environnementales et de développement durable reliés à l’industrie porcine et à optimiser les systèmes physiques et de gestion des opérations dans les porcheries pour en augmenter la profitabilité. Trois projets de recherche, reliés à ces objectifs, ont été amorcés dans le programme durant l’an dernier. Cependant, ces études ne sont que dans les premières étapes du processus de recherche, alors la discussion des résultats finaux n’est pas encore possible. Ce survol procure une description brève de chaque projet et des activités qui seront entreprises dans l’année qui vient. L’usage des nanoparticules pour contrôler les émissions venant du lisier porcin (B. Predicala, D. Asis; subventionné par le Conseil de Recherche des Sciences Naturelles et de Génie (CRSNG). Le but général de cette étude est de déterminer la possibilité technique de l’usage de nanoparticules réactives pour réduire les émissions d’odeur et de gaz des élevages de porcs. Les fondements pour cette étude sont de prendre avantage des progrès récents dans la technologie des nanoparticules pour développer des mesures de contrôle pour les émissions de gaz et d’odeur des fermes porcines. La nanotechnologie fait référence de manière générale au contrôle et à la manipulation des atomes et des molécules pour créer des structures et des systèmes aux dimensions nanométriques avec des propriétés et fonctions innovatrices attribuées à leur petite taille. Les nanoparticules sont des matériaux à l’échelle nanométrique qui sont crées par des processus contrôlés pour atteindre des propriétés spécifiques. La multitude d’usages des nanoparticules incluent des applications environnementales telles que traiter des eaux usées, la destruction de toxines et de microorganismes pathogènes et aussi la filtration et la purification de l’air. Ces applications sont dues principalement aux propriétés inhérentes des nanoparticules, lesquelles peuvent réagir facilement lorsque mises en contact avec des composantes, particules ou microorganismes ciblés. Dû au fait que les émissions des élevages de porcins sont composés principalement de composantes gazeuses (e.g., odeur, sulfure d’hydrogène (H2S), ammoniac (NH3)) et les particules aérosols d’origine biologique (bioaérosols), nous avons formulé comme hypothèse que des nanoparticules actives pourraient aussi être efficaces à contrôler les émissions des fermes porcines. Des expériences initiales ont été réalisées pour tester l’impact des nanoparticules sur des gaz cibles sélectionnés à concentration connue. Six types de nanoparticules ont été sélectionnés basés sur leur performance dans des applications antérieures similaires, leurs propriétés chimiques et physiques documentées, et des consultations avec le personnel technique d’une compagnie qui manufacture ces matériaux. En utilisant le taux d’échantillonnage et le quantité de particules déterminées lors de tests préliminaires, les résultats des tests sur ces six types de nanoparticules et d’autres matériaux communs sont présentés à Figure 1. Les valeurs montrées sont les concentrations normalisées, signifiant que des valeurs plus basses (<1,0) indiquent une meilleure efficacité à réduire la concentration de gaz ciblée. Parmi les nanoparticules testées, les trois meilleurs matériaux basés sur l’effet sur une concentration de gaz cible de 50 ppm de NH3 étaient le Al203, le TiO2 et le ZnO, auxquels correspondait une réduction de 85,6%, 85,2%, et 78%, respectivement. En utilisant les nanoparticules de MgO, le MgO+ et de ZnO, la concentration du H2S a été réduite à <1,0 ppm (sous le niveau de détection du moniteur à H2S utilisé) à partir d’une concentration initiale de 25 ppm. En plus, le Al203 et le TiO2, lesquels ont été découverts efficaces pour réduire le NH3, ont été capable de réduire la concentration de H2S par 57% et 13%, respectivement. Des tests supplémentaires seront effectués pour évaluer l’impact de diverses nanoparticules sur d’autres gaz ciblés et sur les mélanges de gaz actuels émis de le lisier de porcs. En plus de la filtration de l’air d’autres techniques de déploiement, telles que mélanger les nanoparticules avec de le lisier et la dispersion des particules pour traiter le gaz émis, seront aussi évaluées. Des tests supplémentaires à l’échelle de salle seront effectués pour s’assurer que les nanoparticules qui ont prouvées être efficaces pour contrôler les émissions de gaz peuvent être utilisées de façon sécuritaire et économique dans les porcheries. Réduire les coûts d’énergie dans les porcheries (B. Predicala, J. Patience, E. Navia; subventionné par le programme Advancing Canadian Agriculture and Agri-food Saskatchewan (ACAAFS) L’objectif général de ce projet est de réduire les coûts d’énergie dans les élevages porcins pour réduire les coûts de production généraux. Avec les coûts d’énergie s’élevant à l’échelle mondiale, l’habilité de produire des porcs avec des intrants en énergie plus faibles pourrait représenter un avantage compétitif important pour notre industrie, particulièrement par rapport à nos principaux compétiteurs internationaux, lesquels dépendent typiquement d’importants intrants en énergie. Des estimations courantes des coûts d’énergie (gaz et électricité) indiquent qu’ils atteignent de 6 à 10$ par porc vendu sur une base naisseur-finisseur et sont par conséquent au troisième rang en termes de coût, après la ration et la main-d’œuvre. Cependant, il y a un besoin d’effectuer une évaluation compréhensive de l’usage actuel d’énergie pour les installations de production de porc typiques dans l’ouest canadien pour être capable d’établir un point de référence fiable pour le coût d’énergie courant par porc vendu et pour identifier les tâches qui requièrent le plus d’énergie et les secteurs où il y a un potentiel pour de l’amélioration. Ce projet sera effectué en quatre phases. Présentement, la première phase est en cours, laquelle comprend un sondage d’un échantillon représentatif de différents types d’élevages porcins pour amasser des informations de base sur l’usage courant d’énergie. Une série de mesures d’énergie prises dans des installations choisies sera effectuée durant l’hiver et l’été pour valider les résultats du sondage, pour évaluer la relation entre le niveau d’énergie utilisé et la productivité générale de l’élevage et aussi la qualité de l’air à l’intérieur de la porcherie, et pour documenter les habitudes courantes de gestion pour atteindre une utilisation efficace de l’énergie. La deuxième phase impliquera l’évaluation de l’impact de différentes stratégies visant à économiser de l’énergie sur les coûts généraux d’énergie en utilisant une simulation par ordinateur. En utilisant l’information amassée à partir du sondage et des mesures prises dans les élevages, un modèle informatique sera établi pour nous donner la capacité d’effectuer une évaluation détaillée des multiples mesures pour limiter l’utilisation d’énergie de façon économique sans avoir à appliquer et tester chaque mesure en situation réelle. Dans la phase suivante du projet, les mesures les plus promettantes basées sur les résultats de la phase de simulation seront sélectionnées et installées dans une vraie porcherie pour démontrer leur impact réel sur les coûts d’énergie totaux. La quatrième phase impliquera le développement d’un outil logiciel facile à utiliser destiné aux producteurs de porcs pour évaluer l’usage d’énergie présent dans leurs propres installations, et pour aider dans le processus de décision à adopter des mesures de conservation d’énergie spécifiques et appropriées pour leur élevage. Évaluation d’une installation porcine alternat ive pour la croissance-finition (B. Predicala, J. Patience, H. Gonyou; subventionné par le programme Advanced Canadian Agriculture and Agri-food Saskatchewan (ACAAFS) et le Saskatchewan Pork Development Board) La construction d’une porcherie et la capitalisation représentent un pourcentage important du coût pour produire un porc prêt pour l’abattage. De plus, à cause de l’environnement lié au monde de la construction présentement dans l’ouest canadien, cette composante de coût peut être un désavantage majeur à notre industrie, surtout comparativement à nos principaux compétiteurs internationaux. De plus, le design et la construction de la porcherie peuvent avoir un impact majeur sur l’opération et la gestion de l’élevage, et influencer significativement la performance des animaux et l’environnement de travail général pour le personnel de la porcherie. Par conséquent, une nouvelle porcherie pour croissance-finition construite en utilisant des techniques non-conventionnelles et à bas coût présente une opportunité importante pour examiner de près une façon de réduire les coûts capitaux, tout en documentant son impact sur la productivité générale et les autres aspects opérationnels qui pourraient être affectés. L’objectif général de ce projet est de réaliser une évaluation complète des aspects économiques et opérationnels de la construction et l’opération d’une porcherie non-conventionnelle construite en utilisant des techniques et des matériaux peu coûteux. L’approche générale de ce projet est d’évaluer et de mesurer les différents paramètres et les multiples aspects de l’élevage qui peuvent probablement subir un impact par la différence d’approche de la construction du bâtiment, comparativement à une porcherie conventionnelle. De plus, tous les nouveaux coûts ou bénéfices et besoins opérationnels propres à ces porcheries seront aussi documentés. Ce projet sera divisé en différents modules, et chacun traitera d’un aspect différent de la production. Les modules incluent : 1) coûts en capitaux, 2) productivité et efficacité opérationnelle 3) environnement et la gestion du fumier/lisier, 4) bien-être et la manipulation des animaux, et 5) analyses économique et de faisabilité. Chaque module sera implanté en tant que sous-projet, avec ses propres protocoles développés pour atteindre les objectifs spécifiques au module. Le déroulement pour chaque module inclurait recueillir des données de base pour l’année d’opération initiale, analyser les données pour identifier les forces et faibles du système, développer des mesures d’amélioration lorsque nécessaires, implanter ces mesures et faire le suivi de l’impact des paramètres à l’intérieur de la portée du module. Les activités courantes pour ce projet incluent la mise en place du système d’acquisition de données environnementales dans la porcherie et la cueillette de données sur la construction des porcheries et sur la performance du premier groupe de porcs. Activités prévues et achèvement du projet - Toutes ces études en marche ont des projets qui se dérouleront sur plusieurs années, par conséquent les résultats des activités se déroulant durant l’année qui vient seront rapportés dans les futurs Annual Research Reports. Les tests à échelle laboratoire pour évaluer de multiples types de nanoparticules et des techniques de déploiement seront complétés l’année prochaine tout comme le sondage donnant un point de référence et les vérifications de consommation d’énergie pour le projet de réduction du coût d’énergie. Durant la prochaine année, des données sur plusieurs cycles de production seront amassées. Combinées avec les données sur les coûts de construction de la porcherie et d’opération, cet ensemble de données nous permettra de faire une estimation primaire de la performance générale de l’opération.

Plus grands groupes pour porcs en croissance- finition: Comportements alimentaires et sociaux, et impacts sur le stress social.

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La majorité des études sur les comportements alimentaires et sociaux des porcs ont été réalisées avec des groupes de 40 porcs ou moins par groupe. Cependant, ces groupes sont de taille bien moindre que certains qui sont utilisés de nos jours dans certains élevages commerciaux (100 à 1000 porcs par groupe) en Amérique du Nord et ailleurs. Les rapports sociaux touchant l’alimentation et autres activités comportementales des porcs dans de grands groupes sociaux ne sont pas bien compris. Par conséquent, la compétition et l’utilisation par les porcs de ressources importantes comme les mangeoires sont mal connues. Cette étude a été réalisée pour mieux comprendre les comportements alimentaires et autres activités comportementales ainsi que les impacts de plus grands groupes sociaux sur le stress social chez les porcs en croissance-finition. Pour tenter de répondre à cette question, deux blocs de deux traitements de tailles de groupe, 18 (Petit groupe) et 108 (Grand groupe) porcs en croissance-finition par enclos, ont été établis. Chaque essai, qui consistait en un bloc d’une durée de 10 semaines, était composé de deux enclos de Grands groupes et quatre enclos de Petits groupes. Au total, 576 castrats et femelles (Pig Improvement Canada) ont été utilisés pour l’expérience à la porcherie du Prairie Swine Centre à Elstow. Les animaux ont été sevrés à un âge approximatif de 18 jours et ont ensuite été placés dans des pouponnières pendant huit semaines avant de prendre part à l’expérience. Le ratio de castrats par femelles fut conservé constant (1:1) entre les deux tailles de groupes et le poids moyen des porcs au début de l’expérience était de 34.6 kg ± 4.1 kg (S.D). Les porcs étaient gardés sur des planchers complètement lattés avec un espace de plancher de 0.76m2 par porc. Des trémies-abreuvoirs procuraient la moulée et l’eau aux animaux, avec un ratio de 9 porcs par place de trémies (9:1). Les trémies, à quatre places par trémie, étaient placées à égale distance sur la ligne centrale des enclos de grands groupes. Cela a maintenu une distribution égale de trémies dans le grand groupe, donnant une chance égale à tous les porcs d’avoir accès aux trémies sans difficulté. Le comportement alimentaire individuel des porcs et les tendances alimentaires de groupe ont été étudiés durant les semaines 1, 5, 7 et 10 du cycle de croissance-finition. En plus, d’autres activités comportementales telles que le pourcentage de temps passé à boire/manger, à se reposer (couchés), debout ou à marcher ainsi que les tendances diurnes de ces activités pour les porcs dans les petits et grands groupes ont été étudiées durant les semaines 2, 5 et 10 après les regroupements. Pour évaluer l’effet de la taille du groupe sur le stress social, les niveaux de cortisol salivaire ont été mesurés durant les semaines 1, 2, 5 et 10. De plus, les paramètres morphologiques des glandes surrénales ont été mesurés à la fin du cycle croissance-finition pour comprendre les effets du stress chronique sur les porcs qui ont été placés dans de grands groupes. Les porcs dans les grands groupes ont eu plus de visites à la trémie pour s’alimenter (35 contre 25, P<0,05) et celles-ci duraient moins longtemps (232 secondes contre 301 secondes, P<0,05) durant le jour 3 après le regroupement. Cependant, il n’y eut pas de différences dans les nombres de visite à la trémie pour s’alimenter et la durée de celles-ci durant les semaines 5, 7 et 10. Nous avons aussi trouvé que le pourcentage de porcs faisant la queue aux trémies était plus élevé dans les plus grands groupes que dans les plus petits groupes durant le jour 3 (0,90 contre 0,59%, P<0,05). Cette tendance de pourcentage plus élevé de porcs faisant la queue aux trémies était aussi observée durant le jour 6 après un regroupement (0,79 contre 0,60%, pour les grands et petits groupes, P=0,08) mais il ne l’était plus après. Il y avait des tendances similaires de prise alimentaire sur 24 heures chez les porcs des Grands groupes et des Petits groupes durant les semaines 1, 5, 7 et 10 (Figure 1). De plus, le pourcentage moyen d’espaces de trémies occupés (jours moyens 3 et 6 et les semaines 5, 7, et 10) était lui aussi similaire entre les deux tailles de groupes (55,7% contre 56,2%, pour les grands et petits groupes). Les temps moyens passés à manger/boire (5,2% contre 5,2%, pour les petits et grands groupes), debout/à marcher (5,1% contre 5,4%, pour les petits et grands groupes) et au repos (89,6% contre 89,3%, pour les petits et grands groupes) n’ont pas été différents entre les deux tailles de groupe. De plus, les tendances diurnes de ces activités n’ont pas été affectées, elles non-plus, par les grands groupes. L’une des inquiétudes principales pour de grands groupes de porcs est le potentiel pour une augmentation des stressants sociaux. Cependant, dans le cadre de notre étude, les porcs dans les plus grands groupes n’ont pas démontré de signes de stress social à court terme (aigu) ou à long terme (chronique) durant toute la période expérimentale de 10 semaines (Table 1). Il est alors apparent que les porcs n’ont pas subis de stressants sociaux nuisibles en vivant dans de grands groupes.

Prix de performance pour PSC Elstow Research Farm Inc.

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Brian Andries, gérant par intérim de l’élevage pour le PSC Elstow Research Farm Inc, a le plaisir d’annoncer que, pour la deuxième année consécutive, le PSC Elstow Research Farm Inc. a gagné le Prix de performance Maple Leaf pour la longe la plus grosse en moyenne. « Ce prix démontre la détermination de notre personnel à livrer un produit de qualité en portant attention aux détails à partir de la génétique jusqu’à la pesée finale de tous les animaux avant la mise en marché. » Joe Langen, gérant de l’approvisionnement à Mitchell’s Gourmet Foods à Saskatoon, « Il est surprenant pour un élevage de recherche de produire de tels résultats. Nous sommes conscients qu’en faisant partie du programme de recherche, les porcs doivent souvent être mis en marché soit trop légers ou trop lourds comparativement au poids commercial idéal. Nous croyons que la gestion du troupeau combinée avec la diligence du personnel à s’assurer que les poids soient aussi près que possible de la limite optimale a vraiment porté fruit pour produire de grosses longes de façon consistante ». Ce prix est donné dans le but de démontrer l’importance de certaines caractéristiques du porc quittant l’élevage qui bénéficient l’usine d’abattage aussi bien que le vendeur au détail qui met ce porc en marché. Brian Andries explique comment ils ont pu produire de tels résultats de façon consistante. « La performance de la carcasse est une combinaison entre la mise en valeur du potentiel génétique de l’animal et une alimentation qui rencontre les exigences à chaque étape de la production, ajouté à ces élément une surveillance étroite des poids pour l’abattage. Pour cet aspect, avec une nouvelle façon de peser à chaque deuxième semaine et l’usage de notre connaissance du taux de croissance dans l’élevage, nous sommes capables de prédire précisément le gain de poids et donc le poids attendu de l’animal dans deux semaines ». Le résultat est un animal qui se classe dans la grille tout en considérant l’impact des facteurs économiques de la nutrition versus le gain de poids durant les jours menant au jour de l’abattage. Cela est accompli avec une technique de pesée pratique effectuée à toutes les deux semaines qui minimise la main d’œuvre tout en maximisant le retour à l’élevage. Situé près de Saskatoon, le Prairie Swine Centre Inc. est une organisation de recherche à but non-lucratif affiliée avec l’Université de la Saskatchewan, et est reconnu mondialement pour ses contributions à la science pratique et appliquée pour la production porcine dans les secteurs de la nutrition, de l’ingénierie et du comportement animal. Le PSC Research Farm Inc. est un élevage naisseur-finisseur de 600 truies qui est conçu pour procurer des installations de production de taille commerciale pour le développement de recherches sur la production à l’échelle commerciale.

Composter les porcs morts

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La disposition des pertes par mortalité est devenue une plus grande préoccupation pour les producteurs de porc dans les dernières années. L’enterrement a perdu de la popularité à cause des risques de contamination des eaux souterraines perçus comme étant élevés et des considérations esthétiques. Le service de cueillette à la ferme des carcasses de porcs morts, un service gratuit autrefois, doit maintenant être payé (e.g $0.09/kg en Alberta et en Saskatchewan). Maintenant que les producteurs de porcs adoptent des protocoles de biosécurité plus stricts, certains trouvent le ramassage des carcasses à la ferme trop risqué. Par conséquent, plusieurs font la transition vers des méthodes alternatives de disposition de carcasses. L’une de ces alternatives est le compostage.

La qualité microbiale du ruissellement suivant l’application au sol de fumier de bovins et de lisier de porcs.

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Les concentrations de micro-organismes reliés à la santé humaine dans le ruissellement de parcelles agricoles (0,75m x 2m) traitées avec du fumier de bovin âgé et frais, du lisier de porcs et sans fumier/lisier (contrôle) ont été déterminés. Trois évènements d’averse simulée consécutifs, produisant 35 mm de précipitation et espacés de 24 heures, ont été effectués pour chaque parcelle. Des indicateurs fécaux (Escherichia coli, enterococci, Clostidium perfringens et coliphage) de charges relâchées dans le ruissellement provenant des précipitations des parcelles traitées avec du fumier de bovin frais, du fumier de bovins âgé et du lisier de porc variaient de 5,52 x 10(5) à 4,36 x 10(9), de 3,92 x 10(4) à 4,86 x 10(8) et de 9,63 x 10(5) à 3,05 x 10(8), respectivement. Les concentrations de protozoaires du ruissellement (Cryptospridium oocytes et Giardia cysts) variaient de 1,65 x 10(5) à 1,04 x 10(6), de 2,93 x 10(3) à 2,75 x 10(5) et de 9,12 x 10(4) à 3,58 x 10(6) pour les traitements de fumier de bovins frais, de fumier de bovins âgé et de lisier de porcs, respectivement. Ces résultats suggèrent que lors de grandes précipitations qui produisent du ruissellement, de grandes quantités de microbes pourraient être répandues à partir des champs agricoles où du fumier de bétail a été épandu, même en quantités modestes, et ceci pourrait avoir un impact important sur les cours d’eau à l’intérieur d’un bassin versant. Dû au manque de multiplication dans l’environnement, des concentrations très élevées dans le ruissellement provenant de champs où du fumier/lisier a été épandu et de la corrélation avec la présence de parasites protozoaires, le Clostridium pourrait être un indicateur alternatif de contamination par fumier/lisier du bétail.

Désodorisation du lisier de porc en utilisant des racines de raifort et des peroxydes.

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Les préoccupations du public à propos des mauvaises odeurs provenant des fumier/lisiers de bétail sont en hausse ainsi qu’est la nécessité de développer des moyens pratiques pour réduire les odeurs. Des racines de raifort (Armoracia rusticana L) émincées (à un ratio de 1 :10 w/v plantes : lisier de porcs), avec du peroxyde de calcium (CaO2 à 26 ou 34 mM) ou du peroxyde d’hydrogène (H2O2 à 34, 52 ou 68 mM) ont été utilisés pour la désodorisation du lisier de porc; ces traitements ont été évalués en effectuant une série d’expériences en laboratoire. Le principe derrière cette méthode de désodorisation est l’oxydation des composantes odorantes par l’action combinée de la peroxydase du raifort (contenu dans la fibre de la plante) et le peroxyde qui sert en tant qu’accepteur d’électrons, suivi par la polymérisation des odorants phénoliques avec une adsorption ou copolymérisation possibles des autres composantes de l’odeur. L’effet de désodorisation a été évalué par un panel humain et la chromatographie en phase gazeuse (GC). Dans le cas de la méthode GC, 12 composantes associées communément avec les mauvaises odeurs (sept acides gras volatiles ou VFAs, trois composantes phénoliques, et deux composantes indoliques) ont été employés comme indicateurs d’odeur. L’évaluation par un panel humain de la mauvaise odeur provenant du lisier traité a indiqué une réduction de 50% de l’intensité de l’odeur. Les résultats du GC ont démontré une élimination de 100% de tous les odorants phénoliques sans réapparition durant au moins 72 heures. En regardant ces données, l’usage des matériaux de plante en tant que porteurs d’enzymes et des peroxydes en tant qu’accepteurs d’électrons s’avère être une approche efficace pour le contrôle d’odeur phénolique pour le lisier animal.

Évaluation d’un traitement à aérosol pour améliorer la qualité de l’air dans une porcherie de production intensive (CAFO, ou Concentrated Animal Feeding Operation)

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La mauvaise qualité de l’air à l’intérieur des porcheries de production intensive (CAFOs) représente un danger pour les travailleurs, la communauté environnant l’élevage, et la production agricole. Pour faire face à ce problème, la présente étude a été effectuée pour évaluer une technologie pour réduire la pollution de l’air incluant les particules en suspension (PM), les bactéries viables et l’ammoniac à l’intérieur d’une porcherie de production intensive. La technologie consiste en l’application quotidienne d’un aérosol à base d’acide, d’huile et d’alcool. Son efficacité a été évaluée en comparant la qualité de l’air avant et après le traitement et entre les côtés traités et non-traités d’une porcherie divisée par une partition imperméable. Sur le côté non-traité, la qualité de l’air était typique pour une porcherie à production intensive, avec un PM2.5 de 0,28 mg/m3 et un PMTOT de 1,5 mg/m3. Le traitement a permis une réduction dans la concentration de PM de 75-90% si on considère la concentration avant et après le traitement. L’efficacité a augmenté avec le temps, l’application, et la taille des particules (40% de réduction pour le 1ím et 90% pour >10ím). Les niveaux de bactéries en suspension (bactéries totales, Enterobacteriaceae, et la cocci gram-positive) ont diminué d’une unité logarithmique après le traitement. En contraste, le traitement n’a eu aucun effet sur les concentrations d’ammoniac. Ces résultats démontrent l’efficacité d’une intervention par des réductions de l’exposition et des émissions.

L’enzyme dans les rations aide les porcs à utiliser plus de P.

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Au Prairie Swine Centre, des études sont effectuées pour découvrir combien de phosphore contenu dans les rations est tout simplement gaspillé. Les résultats démontrent que près de 70% du phosphore contenu dans la moulée est simplement évacué sans être transformé. Ce phosphore gaspillé se rend habituellement dans les champs mais, heureusement, les sols de la Saskatchewan tendent à être déficitaire en phosphore alors cela ne pose pas de risque environnemental. Cependant, cela ajoute des coûts pour les producteurs de porcs. Ils doivent ajouter du phosphore produit de façon artificielle à leur moulée, ce qui est dispendieux. Les chercheurs au Prairie Swine Centre travaillent sur l’utilisation d’une enzyme qui, lorsqu’elle est ajoutée à la moulée, aide les animaux à digérer le phosphore naturel contenu dans leurs rations. Les résultats de cette étude ont démontré qu’il est possible d’obtenir la même performance en nutrition animale avec cette enzyme sans ajouter de phosphore. En utilisant cet enzyme, les producteurs reçoivent un bénéfice net d’environ $0,33 par porc.

Impact économique de la recherche dans l’industrie porcine.

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Les producteurs de porcs cherchent continuellement des secteurs où ils peuvent gagner un avantage compétitif. L’un de ces secteurs est obtenu par l’adoption hâtive des résultats de recherche. La possibilité de baisser les coûts de production et de faire grimper les revenus par l’incorporation et l’usage de nouvelles technologies génère un grand intérêt dans l’industrie porcine. Cependant, les risques financiers et les bénéfices perçus peuvent limiter l’étendue de l’adoption technologique. Le Prairie Swine Centre avec le George Morris Centre ont développé un outil analytique pour aider à fournir plus de détails sur l’impact économique des résultats de recherche. Ce modèle peut simuler l’impact économique en appliquant des résultats de recherche du Prairie Swine Centre aux différentes tailles d’élevages commerciaux. Cette information permet au producteur d’évaluer les technologies courantes qui conviendraient le mieux à leur élevage. Estimer l’impact économique sur un élevage est très important quand il s’agit d’implanter de nouvelles technologies. Vingt-deux expériences du Prairie Swine Centre effectuées entre 1999 et 2004 ont été sélectionnées pour une analyse financière détaillée pour pouvoir évaluer l’impact économique de la recherche sur l’industrie porcine. Ces expériences ont alors été priorisées en termes de bénéfices nets par porc vendu et par facilité d’adoption. Nous avons découvert que les projets de recherche spécifiques sélectionnés entre 1999 et 2004 ont généré des bénéfices nets aux producteurs allant de $0,11-$8,84 par porc vendu. De ces projets analysés, 25% ont généré au moins 2,00$/porc vendu et un autre 25% ont généré plus de $1,00/porc vendu. En général, l’objectif principal était d’assister les producteurs de porcs à identifier des façons de minimiser les coûts et de maximiser les revenus en 1) identifiant les technologies, 2) priorisant les actions en termes de facilité d’application et 3) en les implantant de façon stratégique. La facilité d’adoption des expériences a été divisée en trois catégories : Facile, Modéré et Difficile. Il a été estimé que 80% des expériences dans la catégorie facile ont été adoptées par des producteurs de porcs commerciaux, 40% des expériences de la catégorie modérée et 10% des expériences dans la catégorie difficile. Les bénéfices annuels à l’industrie porcine sont de 160$ millions de dollars; les deux tiers de cette somme sont générés par les catégories facile et modéré de projets adoptés. La recherche rapporte beaucoup de dividendes! L’apport continu de recherche appliquée commerciale effectuée au Prairie Swine Centre bénéficie l’industrie porcine et les producteurs de porcs. Même si tous les producteurs ne sont pas capables d’implanter tous les résultats de la recherche, ils réaliseraient qu’en même une amélioration significative à leur profit par l’incorporation de n’importe quel nombre de résultats de recherche. Si 10% des bénéfices étaient adoptés, cela améliorerait le revenu net de plus de 3.00$/porc vendu.

 
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