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Prairie Swine Centre is an affiliate of the University of Saskatchewan


Prairie Swine Centre is grateful for the assistance of the George Morris Centre in developing the economics portion of Pork Insight.

Financial support for the Enterprise Model Project and Pork Insight has been provided by:



Author(s): Chenard, L., S.P. Lemay, and D.L. Whittington
Publication Date: January 1, 2007
Reference: Environmental Issues Resource Centre, Prairie Swine Centre, Saskatoon, Sk. 2002.
Country: Canada

Summary:

L’ENVIRONNEMENT INTÉRIEUR DES BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE
La majeure partie de la recherche dans le domaine de la santé a fait le focus sur les changements sur le
système respiratoire des travailleurs qui oeuvrent dans les bâtiments d’élevage confinés. Des problèmes
de santé humaine sont courants chez les travailleurs en porcherie ou en poulailler mais n’ont pas été
directement identifiés dans la plupart des situations avec le fait que l’élevage confiné est intensif
(Donham et al. 1977, 1982, 1984; Olson et al. 1996; Pickerell 1991). Lorsque les animaux sont élevés
dans des bâtiments fermés avec leurs aliments et leurs déjections, des risques pour la qualité de l’air sont
créés. Ces risques ne sont pas retrouvés dans d’autres types d’installations de production ouvertes. Les
substances qui sont le plus couramment associées avec la qualité de l’air à l’intérieur de bâtiments
d’élevage confinés et qui sont dommageables pour la santé respiratoire des travailleurs sont : les
poussières, les endotoxines et les gaz. L’environnement intérieur de chaque bâtiment confiné a son
mélange de poussières et de gaz particuliers. La concentration des poussières et des gaz dépendra du type
d’animaux confinés, du style de construction du bâtiment, du système de ventilation, du type d’aliment,
des méthodes de gestion du fumier/lisier, de la manière dont le bâtiment est nettoyé, de la fréquence avec
laquelle le bâtiment est nettoyé et de la saison dans l’année.
La santé respiratoire des travailleurs dans les porcheries est étroitement liée à leur exposition aux
particules en suspension. Ces particules sont composées de poussières organiques, de gaz et
d’endotoxines et celles-ci sont présentes dans les bâtiments d’élevage confinés en plus grandes quantités
qu’à l’extérieur dans l’environnement de ces installations (Attwood et al. 1986; Cormier et al. 1991).
Donham (1986) a caractérisé les aérosols présents dans les porcheries confinées comme étant constitués
de particules d’aliments, de protéines provenant des urines, de pellicules, de fèces, de moississures, de
pollen et de parties d’insectes. L’augmentation des concentrations des particules en suspension dans l’air
est considérée comme étant à l’origine des maladies respiratoires qui se développent chez les travailleurs
en porcherie (Pickerell, 1990). Les particules ayant un diamètre de moins de 5 mm sont considérées
respirables et capables de pénétrer dans les poumons, les particules de 5 à 10 mm se rendent plus
profondément dans les voies respiratoires, et les particules de plus de 10 mm sont déposées dans les voies
nasales et la gorge. Les particules de moins de 5 mm se déposent lentement et n’ont besoin que de très
peu de mouvement d’air pour devenir en suspension. Le mouvement d’air constant dans les bâtiments
d’élevage confinés a tendance à maintenir en suspension les petites particules tandis que les plus grosses
se déposent, ce qui augmente les risques respiratoires pour les travailleurs.
Comme les particules en suspension, des gaz sont aussi produits dans les porcheries. Les gaz les plus
souvent retrouvés dans les bâtiments d’élevage sont le NH3, le H2S, et le CO2. Plusieurs études ont
regardé l’impact de ces gaz retrouvés en porcherie sur la santé humaine (Gerber et al. 1991; Kangas et al.
1987). Le NH3 est relâché par l’action qu’ont les bactéries sur l’urine et les fèces qui sont sur les
planchers et dans les dalots des bâtiments d’élevage. Le NH3 a une affinité avec l’eau et il affecte toutes
les surfaces humides avec lesquelles il entre en contact comme les yeux, le nez et la gorge et cause de
l’irritation.
Le H2S est produit en conditions de dégradation anaérobique du fumier/lisier, ce qui implique que le lisier
doit être entreposé pour au moins quelques jours. Il y a normalement très peu de H2S dans les bâtiments
d’élevage mais si le lisier est agité, le H2S est rapidement relâché par le lisier et peut même atteindre des
niveaux nocifs pour la vie en quelques minutes. À de bas niveaux, ce gaz a une odeur d’oeufs pourris,
mais à des niveaux plus élevés, le gaz neutralise l’odorat et une personne exposée ne peut plus détecter la
situation dangeureuse. À plus de 400 ppm, le H2S peut causer la mort.
La source majeure de CO2 dans les bâtiments d’élevage est la respiration des animaux. Des problèmes
avec le CO2 peuvent survenir lorsque la ventilation ou la source de puissance vient à manquer, que le gaz
s’accumule durant une certaine période de temps et que la concentration en oxygène dans l’air diminue.
Des signes avant coureur apparaissent alors comme de la fatigue, des maux de tête, de la nausée et une
réduction des habilités mentales.

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