Les préoccupations du public à propos des mauvaises odeurs provenant des fumier/lisiers de bétail sont en hausse ainsi qu’est la nécessité de développer des moyens pratiques pour réduire les odeurs. Des racines de raifort (Armoracia rusticana L) émincées (à un ratio de 1 :10 w/v plantes : lisier de porcs), avec du peroxyde de calcium (CaO2 à 26 ou 34 mM) ou du peroxyde d’hydrogène (H2O2 à 34, 52 ou 68 mM) ont été utilisés pour la désodorisation du lisier de porc; ces traitements ont été évalués en effectuant une série d’expériences en laboratoire. Le principe derrière cette méthode de désodorisation est l’oxydation des composantes odorantes par l’action combinée de la peroxydase du raifort (contenu dans la fibre de la plante) et le peroxyde qui sert en tant qu’accepteur d’électrons, suivi par la polymérisation des odorants phénoliques avec une adsorption ou copolymérisation possibles des autres composantes de l’odeur. L’effet de désodorisation a été évalué par un panel humain et la chromatographie en phase gazeuse (GC). Dans le cas de la méthode GC, 12 composantes associées communément avec les mauvaises odeurs (sept acides gras volatiles ou VFAs, trois composantes phénoliques, et deux composantes indoliques) ont été employés comme indicateurs d’odeur. L’évaluation par un panel humain de la mauvaise odeur provenant du lisier traité a indiqué une réduction de 50% de l’intensité de l’odeur. Les résultats du GC ont démontré une élimination de 100% de tous les odorants phénoliques sans réapparition durant au moins 72 heures. En regardant ces données, l’usage des matériaux de plante en tant que porteurs d’enzymes et des peroxydes en tant qu’accepteurs d’électrons s’avère être une approche efficace pour le contrôle d’odeur phénolique pour le lisier animal.
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