CHOIX DU SITE
Posted in: French Articles by admin on January 1, 2007 | No Comments
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
Comme les coûts de construction des bâtiments d’élevage et des structures d’entreposage des
fumiers/lisiers sont très élevés, une planification appropriée d’un projet de construction ou de rénovation
d’un bâtiment d’élevage est essentielle. L’impact de la localisation de la ferme sur son voisinage et
l’environnement est directement lié aux nuisances (odeurs, bruits) occasionnées aux voisins et aux autres
utilisateurs du territoire ainsi qu’à la contamination possible des eaux par la proximité de cours ou plans
d’eau (comme les installations doivent être imperméables, un déversement accidentel peut présenter des
risques). L’aspect visuel et esthétique des bâtiments joue aussi un rôle dans l’intégration au paysage.
DISTANCES SÉPARATRICES
La plupart des éléments présentés dans cette section ne réfèrent pas à une directive ou une réglementation
particulière comme présentée dans le Chapitre sur la législation mais sont plutôt des éléments à considérer
lors du choix d’un site de bâtiment d’élevage.
Sweeten (1997) suggère que de planifier le projet pour avoir suffisamment de terre cultivable pour
supporter un site de production est une première étape dans la réduction des impacts environnementaux
de bâtiments d’élevage. Pour réaliser une telle planification, la balance des éléments fertilisants produits
est faite en considérant la taille des installations de production animale, le type d’animaux, le fumier/lisier
produit ainsi que le système de gestion des déjections. En considérant la valeur agronomique des
fumiers/lisiers appliqués sur les cultures comme prévu dans un plan de gestion des éléments fertilisants, la
superficie totale des terres nécessaires pour un troupeau donné peut être obtenue. Si cette superficie totale
est disponible sur un seul site, une zone tampon ou des distances séparatrices suffisantes pour limiter les
nuisances associées aux odeurs par rapport aux voisins devraient être obtenues directement. Le choix
final de l’emplacement du ou des bâtiments doit aussi prendre en considération la distance de la route
d’accès (pour limiter les coûts d’accès aux services comme l’électricité, le gaz, l’eau et les coûts
d’entretien d’une entrée) tout en considérant la proximité des voisins et des autres utilisateurs du
territoire.
Lors de la planification d’un nouveau projet, Jorgenson et al. (1995) suggère d’utiliser une carte ou une
photo aérienne et d’y placer tous les éléments concernant le site et le projet. Les lignes de propriété de la
terre disponible pour la construction de la ferme, les habitations voisines occupées ou non et autres
installations avoisinantes (entreprises, parcs, etc.), les cours ou plans d’eau, la direction des vents
dominants ainsi que les services présents (routes, électricité, disponibilité de l’eau en considérant la
qualité ainsi que la quantité) devraient aussi être intégrés sur la carte ou la photo. Des cercles de 1 et
2,5 kilomètres de rayon peuvent être ensuite dessinés et déplacés sur le terrain disponible présenté sur la
carte ou la photo pour déterminer la localisation du site qui présente le moins d’impact sur le voisinage et
les utilisateurs du territoire et fournir une localisation optimale en considérant l’ensemble des paramètres.
SOLS
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SOL ET LE CYCLE DES ÉLÉMENTS FERTILISANTS
Le sol fournit un support aux plantes et il joue un rôle important dans le cycle des éléments
nutritifs/fertilisants, en emmagasinant ceux-ci dans certaines conditions et en les rendant disponibles aux
plantes dans d’autres conditions. Selon l’élément et les variations dans les caractéristiques du sol (comme
texture, structure, pH, densité, contenu en matière organique, drainage, concentrations des macro et micro
éléments, capacité d’échange cationique et le niveau d’activité des micro-organismes), le climat, le cycle
des éléments et la capacité des plantes à récupérer ces éléments, son cycle sera grandement affecté par la
localisation (OMAFRA, 1994b). La disponibilité des éléments pour les plantes varie avec le temps;
seulement une fraction de ce qui est appliqué est utilisée la première année par les plantes et la portion
restante devient disponible aux plantes lentement sur les années qui suivent. Pour le N, cette fraction
varie de 50 à 70% d’utilisation la première année; pour le P, la portion utilisée la première année peut
varier de 10 à 40% selon le mode d’épandage et pour le potassium (K) l’utilisation représente de 20 à
25% (OMAF 1994b; FB 1994). La détermination d’un taux d’épandage ne peut donc pas être faite en
considérant seulement les éléments présents dans le fumier/lisier et les besoins des plantes à fertiliser.
Pour les éléments comme le N, qui est libéré en quantité relativement importante par la minéralisation de
la matière organique dans les sols (50 – 100 kg N/ha par an), la capacité du sol à libérer des éléments doit
être considérée et des analyses de sol doivent être réalisées de manières régulières pour déterminer les
éléments additionnels qui sont nécessaires aux plantes et qui ne sont pas déjà disponibles dans le sol
(Lorimer 1995; OMAF 1994b; Schmitt et Rehm 1997; Goss et al. 1996). De plus l’estimation des
rendements de culture devraient être basés sur les rendements des années antérieures. Une surestimation
de rendement peut entraîner une surfertilisation et un lessivage ou une accumulation d’éléments
fertilisants au niveau du sol. Toutefois une sous-estimation de rendements peut entraîner une sousfertilisation
et ainsi réduire les rendements et la marge de profit ( OMAF 1994b; Schmitt et Rehm 1997;
Lorimer 1995).
Différentes réactions vont survenir après l’épandage. Certaines pertes se produiront sous forme de
volatilisation de N (NH3), de ruissellement, d’érosion, de lessivage et de dénitrification (pertes directes de
N sous forme de N2, N2O ou NO) (FB 1994; OMAF 1994b). Le N et le P sous formes minérales sont
trouvés dans le fumier/lisier mais la plus grande partie de ceux-ci est présente sous forme organique.
Le P est retenu par les particules dans le sol jusqu’à une certaine concentration, toutefois lorsque plus de
P est ajouté du lessivage se produira (FB 1994; Evans et al. 1984; Lorimer 1995; Simard et al. 1996). Le
P inorganique est cependant très mobile et s’attache aux particules de sol et le mouvement du P
surviendra par érosion éolienne et hydrique (OMAF 1994b; Lorimer 1995). Un résultat d’analyse de sol
donnant une concentration en P de plus de 30 ppm indique que les taux d’application de fumier/lisier
doivent être ajustés et que le P doit devenir l’élément limitant dans le calcul des taux d’épandage
(Lorimer, 1995). Pour ce qui est du P, des taux élevés d’épandage entraîne une augmentation de la
concentration de P dans le sol avec le temps. Par exemple, des analyses faites dans les premiers 20 cm
d’un loam limoneux ont montré une augmentation de 50% de la concentration en P de 42 ppm en 1990 à
63 ppm en 1996 et ce pour un taux d’épandage de 77 kg de /ha-an. Pour la même période, la
concentration a augmenté de 49 à 85 ppm pour un taux d’épandage de 97 kg de P/ha-an (Randall, 1997).
Le N présent dans le lisier non traité est principalement sous forme organique et ammonium (NH4
+) et
n’est pas mobile lorsqu’incorporé dans le sol (OMAF 1994b). La forme organique du N et du NH4
+ peut
toutefois se déplacer aux eaux de surfaces si le lisier n’est pas incorporé après l’épandage et que
d’importantes précipitations surviennent causant du ruissellement. Dans le sol, la minéralisation
transforme la partie organique du N en NH 4
+, et généralement la nitrification suivra pour transformer le
NH4
+ en NO3
-. Les sols qui ont un haut taux de NO3
– sont plus propices au lessivage de ce composé vers
les eaux souterraines ou vers le s eaux de surface particulièrement si les sols sont équipés de systèmes de
drainage car cette forme de N est très mobile dans les sols. Le lessivage à travers les sols jusqu’à la nappe
phréatique peut se produire sur une longue période selon la quantité de précipitations qui survient. De
manière à rencontrer les quantités de N nécessaires aux plantes, la contribution en N du sol avant la
fertilisation par engrais minéraux ou organiques (fumier/lisier), la minéralisation du N provenant de la
matière organique, la contribution directe de N de l’atmosphère et la contribution provenant de l’engrais
appliqué doivent tous être considérées (Lorimer 1995; FB 1994; Goss et al. 1996).
L’ÉLIMINATION DES CARCASSES
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Les animaux morts sur une ferme de production porcine peuvent être la source de pollution et de nuisance
s’ils ne sont pas éliminés de manière convenable. Comme la taille des cheptels augmente, le nombre de
carcasses, qui devraient être enterrées, devient important même si le taux de mortalité est très bas. Si l’on
considère l’environnement, la collecte des carcasses par une compagnie d’équarissage est le moyen le
plus efficace de les recycler. Une prise en charge rapide des carcasses prévient l’émission des odeurs.
Lorsque la reprise n’est pas faite fréquemment, des installations de réfrigération ou de congélation
devraient être considérées. L’accès aux carcasses doit être donné au service d’équarissage, cependant ce
site doit être à l’extérieur du site de production et hors de vue de la route ou des habitations voisines et ne
pas présenter de risques pour la biosécurité par le transport de maladies pouvant provenir de d’autres
fermes.
L’enterrement des carcasses est une autre alternative (Swine Odor Task Force, 1995). Le site choisi
comme fosse pour l’enterrement doit être sélectionné correctement et doit être géré de manière à prévenir
les lessivages pouvant survenir de la dégradation des carcasses et qui pourraient rejoindre les eaux de
surface ou souterraines. Dans les zones où la nappe phréatique est élevée et/ou que les sols sont très
perméables, l’enterrement de carcasses doit être évité. Dans les conditions d’hiver, cette solution n’est
pas disponible car les sols sont gelés et l’accumulation de neige rendent l’enterrement impossible ou très
difficile (Glanville, 1995). La législation provinciale dicte les conditions qui doivent être respectées
lorsqu’il y a enterrement des carcasses.
Le compostage est une technique qui peut être considérée pour l’élimination des carcasses en assumant
que les conditions de compostage sont adéquates. Cette méthode peut être une alternative qui permet
l’élimination des carcasses sur la ferme et le compost qui en résulte peut être valorisé comme fertilisant
s’il est épandu à des taux adéquats. Des travaux ont été réalisés et plusieurs facteurs ont été définis pour
maximiser le processus de compostage (Fulhage 1997; Fulhage et Ellis 1996; Morris et al. 1996a). Le
bran de scie est le matériau qui fournit les meilleures conditions pour un processus de compostage rapide
et complet car la température à l’intérieur de bran de scie reste plus haute que dans la paille. Le processus
de compostage sera efficace durant l’hiver pour des conditions de l’Ontario en autant que le cycle de
compostage n’est pas commencé durant les mois les plus froids de l’année (Morris et al., 1996a). Au
moins six mois sont nécessaires pour produire un compost mature en autant qu’il y a eu brassage et
aération de la pile après trois mois (Fulhage 1997; Fulhage et Ellis 1996; Morris et al. 1996a; Glanville
1995). Un peu d’attention doit être portée à la surface sur laquelle repose la pile de compost car de
l’écoulement peut être produit durant le processus (Morris et al., 1996a, b), et peut contaminer les eaux de
surface et souterraines.
La fermentation des animaux morts est présentée par la Swine Odor Task Force (1995), comme étant un
moyen de recycler les carcasses comme aliments sur la ferme. Les carcasses sont hachées en petits
morceaux et mélangées à une solution fermentable de’hydrate de carbone et de bactéries acidifiantes. Un
équipement spécial est utilisé pour hacher les carcasses et le mélange doit être entreposé dans un
contenant non-corrosif non hermétique. Les bactéries vont acidifier rapidement les tissus pour en faire un
mélange stable de boue ensilée lorsque fermentation est faite dans les bonnes conditions. Le produit
obtenu peut être utilisé comme ingrédient dans la ration. Ce processus a été utilisé en Europe pour traiter
les boues provenant d’abattoirs. Cependant, cette technique nécessite une gestion rigoureuse et un
entretien quotidien. Cette technique n’est pas utilisée présentement au Canada.
ÉMISSIONS DE GAZ
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ÉMISSIONS AÉRIENNES PAR LES BÂTIMENTS DE PRODUCTION
Les émissions aériennes causées par les fermes de production animale peuvent avoir des conséquences
négatives sur les animaux, les agriculteurs, les résidents voisins, l’environnement immédiat de la ferme
ainsi que l’atmosphère en raison de la diffusion de contaminants dans l’air. Les gaz, les odeurs de même
que les poussières sont les principales composantes de ces émissions aériennes. Leurs impacts, leurs
modes de diffusion ainsi que leurs rayons d’action sont cependant différents en raison de leurs propriétés
particulières. Par conséquent dans ce document, chacun de ces types d’émissions est traité séparément
dans les sections odeurs, émissions de gaz et poussières.
ÉMISSIONS DE GAZ
Les différents gaz produits par les fermes de production animale ont un impact sur la qualité de l’air dans
les bâtiments d’élevage ainsi que sur l’environnement immédiat de ces bâtiments en raison de la diffusion
de ces gaz par le système de ventilation. Des émissions sont aussi produites au niveau de la manutention,
l’entreposage et l’épandage des fumiers/lisiers. Dans les bâtiments clos certains gaz comme : le méthane
(CH4), le sulfure d’hydrogène (H2S) et le monoxyde de carbone (CO), peuvent causer des problèmes
sérieux de santé allant jusqu’à la mort lorsque leur concentration dépasse un niveau critique. De son côté,
l’ammoniaque (NH3) constitue un irritant pour le système respiratoire. Lorsque l’on considère leur
diffusion dans l’atmosphère, les gaz découlant des activités de production animale peuvent être regroupés
en deux catégories : 1) les gaz responsables de l’acidification et l’eutrophisation de l’environnement tels
le NH3, les oxydes d’azote (NO, NO2, NOx) et les composés organiques volatils et, 2) les gaz à effet de
serre tels le bioxyde de carbone (CO2), le méthane ainsi que les oxydes d’azote qui ont tous été reliés aux
phénomènes de réchauffement global et de détérioration de la couche d’ozone (Schulte, 1997).
POUSSIÈRES
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POUSSIÈRES DANS LES BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE: SOURCES, COMPOSITION ET TYPE
La poussière est normalement considérée comme un des contaminants présents dans les bâtiments
d’élevage. La poussière est générée par la ration, la litière, le fumier/lisier séché, les débris de peau et les
matériaux du bâtiment (Maghirang et al., 1995). Selon Zhang et al. (1994), d’autres formes de partic ules
aériennes aussi appelés bioaérosols incluent des bactéries, endotoxines et moississures. En effet, Butera
et al. (1991), ont trouvé que les moississures représentaient moins de 1% du total des microorganismes
dans la poussière des porcheries de croissance-finition. Les bactéries gramme positive représentent
jusqu’à 72% de toutes les bactéries isolées. Martin et al. (1996) ont démontré que la poussière peut être
composée de plusieurs éléments car ils ont trouvé six espèces différentes de bactéries ou fongus dans la
poussière provenant d’une pièce où il n’y avait pas de porc et 22 différents microorganismes ont été
détectés dans la poussière provenant d’une pièce où des porcs étaient gardés.
La poussière respirable est définie comme étant composée de particules ayant un diamètre aérodynamique
moyen de moins de 5 mm (Pearson and Sharples, 1995). Elles peuvent être inhalées profondément dans
les poumons des humains ou des animaux où elles peuvent se loger dans les alvéoles. Les particules plus
petites que 0.5 mm demeurent normalement en suspension et sont expulsées lorsque la personne ou
l’animal expire. Les particules totales de poussières sont très souvent définies comme de la poussière
inhalable.
Les concentrations massiques de poussières totales ont été mesurées dans la section pouponnière d’une
porcherie ventilée mécaniquement durant la saison chaude. L’échantillonnage s’est effectué sur 13 jours
durant une période de six semaines (Maghirang et al., 1997). La fraction de poussière respirable a varié
de 2 à 30% de la poussière totale avec une valeur moyenne de 11%. Si on considère la quantité d’énergie
nécessaire pour produire de la poussière provenant de la ration, Jansen et Feddes (1995) ont conclu que
les matières fécales sont probablement la source majeure de poussières respirables provenant de bâtiments
d’élevage. Pickrell et al. (1993) ont aussi observé que les petites particules en suspension dans les
porcheries ont des concentrations quatres fois plus élevées en endotoxines que les particules plus grosses,
suggérant ainsi qu’elles contiennent une plus grande concentration de matières fécales. Par conséquent,
particulièrement dans les porcheries, les poussières respirables proviennent du fumier/lisier séché. Parce
que ces particules sont biologiquement actives et qu’elles pénètrent dans les poumons, la poussière
respirable peut avoir des effets néfastes sur la santé des animaux et des travailleurs.
LES BRUITS
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Le bruit qui résulte des pratiques agricoles ne crée pas autant de nuisance que d’autres activités comme
les bruits reliés à la circulation aérienne, ferrovière ou routière (Lines and al., 1994). Cependant, lorsque
la taille des unités de production augmente, plus de circulation est associée aux opérations, ceci inclut
plus de tranport d’aliments sous la forme de moulée ou de grains et suppléments, et plus de sorties
d’extrants de la ferme (plus de porcs se rendent à l’abattoir, plus de lisier qui doit être amené aux champs
pour l’épandage). Comme mentionné par Lines et al. (1994), les bruits associés à cette circulation
peuvent devenir une nuisance pour les voisins à un moment donné (pour la production porcine, ça peut
être à la fin de la période d’engraissement, lors des épandages). Éviter ou limiter la circulation le soir et
la nuit est un moyen de réduire les nuisances.
De plus, lorsque la taille du cheptel augmente, plus de bruits générés par les animaux, les systèmes de
ventilation et d’alimentation viennent des bâtiments. Différents types de systèmes de ventilation comme
les ventilateurs d’extraction d’air montés sur des cheminées ou l’utilisation de la ventilation naturelle
peuvent réduire le niveau sonore généré par la ventilation. Cependant, le choix d’un site permettant de
réduire l’impact des odeurs, fournira généralement une protection contre les bruits venant des bâtiments
ou des activités reliées à la gestion des fumiers/lisiers (brassage, pompage et reprise à la structure
d’entreposage).
Comme présenté par Peng et Lines (1995), plusieurs facteurs sont interreliés à la propagation du bruit, ils
incluent la distance, l’absorption de l’air, les conditions météorologiques et la couverture au sol. De ces
facteurs, seule la couverture au sol peut être contrôlée par les agriculteurs. Des méthodes ou modèles
seraient des outils importants pour mieux comprendre le bruit, sa propagation et les différents facteurs qui
ont un impact sur celui-ci. Par exemple, la couverture au sol, la rugosité et les barrières ou clôtures ont
toutes des effets sur la turbulence de l’air et le mouvement du bruit au-dessus des terres agricoles. Plus de
travail est nécesaire pour mieux comprendre les effets de ces éléments.
ODEURS
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Comment les humains perçoivent-ils les odeurs?
Le sens de l’odorat joue un rôle important dans la sensation de bien être des humains. L’odorat est unique
à chaque humain et varie dans le temps selon la condition physique de l’individu, les conditions
d’émission d’odeur et la mémoire olfactive et le vécu de l’individu. La réponse olfactive est le résultat de
stimuli créés au niveau du bulbe olfactif (situé dans la partie supérieure de la cavité nasale) qui vient en
contact avec des molécules d’odeur. Des signaux sont envoyés au centre olfactif du cerveau par des
fibres nerveuses où une impression d’odeur est créée et comparée avec celles déjà emmagasinées dans la
mémoire olfactive personnelle qui est elle constituée de perceptions individuelles et de valeurs sociales
(Berglung et al. 1988). Comme l’odeur a un caractère très personnel, certaines personnes ont un bon nez
(très sensible) et certaines autres ont un mauvais nez (moins sensible ou insensible) (Hermia, 1997).
Berglund et al. (1988) mentionne aussi que l’odorat est très utile car il considère ou évalue l’odeur comme
un tout même si celle -ci est composée de plusieurs mélanges de gaz complexes plutôt que d’analyser les
différents composés chimiques séparément.
Quelles peuvent être les réactions humaines possibles aux mauvaises odeurs?
Les réactions aux odeurs reliées à la production porcine peuvent apparaître très subjectives pour certaines
personnes et elles sont susceptibles d’être différentes d’une communauté à une autre. Une anecdote
populaire en Iowa porte sur une personne résidant à proximité d’un bâtiment d’élevage porcin vide et qui
se plaignait des mauvaises odeurs qui, selon elle, en émanaient. Toujours en Iowa, on rapporte le calvaire
subi par une famille agricole aux prises avec les odeurs qui proviennent d’un élevage porcin situé à
environ un kilomètre de leur ferme (Thu, 1996).
Selon cet auteur, la problématique globale des odeurs associées aux élevages repose généralement sur un
problème plus profond de frustration des personnes affectées. Celles-ci auraient souvent l’impression de
ne pas avoir accès aux canaux de communication qui pourraient permettre la résolution des problèmes
interreliés découlant du développement et de l’intensification de la production porcine. Schiffman et al.
(1995) ont découvert que de tels sentiments de perte de contrôle, par rapport à la problématique des
odeurs par exemple, peuvent constituer un élément déclencheur important dans le développement de
problèmes psychologiques pour les personnes affectées. Les résultats qu’ils ont obtenus à la suite d’une
étude portant sur les effets d’un voisinage rapproché à de grands établissements de production porcine ont
démontré que l’attitude générale des voisins de ces établissements était grandement affectée par les
odeurs qui pouvaient en émaner. Des problèmes accrus de tension, de dépression, de colère,
d’épuisement et de confusion de même qu’une vitalité réduite des personnes ainsi affectées ont été
rapportés par Schiffman et al. (1995).
Les réactions ne sont pas dues à la seule intensité des odeurs; elles dépendent également de la fréquence
d’exposition des personnes, de la durée de ces expositions et du caractère hédonique des odeurs. Il
importe donc de pouvoir quantifier certaines de ces caractéristiques si l’on veut s’attaquer efficacement à
la résolution des problèmes associés aux odeurs (Sweeten, 1997; Nicell et Tsakaloayannis, 1997).
SANTÉ HUMAINE
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L’ENVIRONNEMENT INTÉRIEUR DES BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE
La majeure partie de la recherche dans le domaine de la santé a fait le focus sur les changements sur le
système respiratoire des travailleurs qui oeuvrent dans les bâtiments d’élevage confinés. Des problèmes
de santé humaine sont courants chez les travailleurs en porcherie ou en poulailler mais n’ont pas été
directement identifiés dans la plupart des situations avec le fait que l’élevage confiné est intensif
(Donham et al. 1977, 1982, 1984; Olson et al. 1996; Pickerell 1991). Lorsque les animaux sont élevés
dans des bâtiments fermés avec leurs aliments et leurs déjections, des risques pour la qualité de l’air sont
créés. Ces risques ne sont pas retrouvés dans d’autres types d’installations de production ouvertes. Les
substances qui sont le plus couramment associées avec la qualité de l’air à l’intérieur de bâtiments
d’élevage confinés et qui sont dommageables pour la santé respiratoire des travailleurs sont : les
poussières, les endotoxines et les gaz. L’environnement intérieur de chaque bâtiment confiné a son
mélange de poussières et de gaz particuliers. La concentration des poussières et des gaz dépendra du type
d’animaux confinés, du style de construction du bâtiment, du système de ventilation, du type d’aliment,
des méthodes de gestion du fumier/lisier, de la manière dont le bâtiment est nettoyé, de la fréquence avec
laquelle le bâtiment est nettoyé et de la saison dans l’année.
La santé respiratoire des travailleurs dans les porcheries est étroitement liée à leur exposition aux
particules en suspension. Ces particules sont composées de poussières organiques, de gaz et
d’endotoxines et celles-ci sont présentes dans les bâtiments d’élevage confinés en plus grandes quantités
qu’à l’extérieur dans l’environnement de ces installations (Attwood et al. 1986; Cormier et al. 1991).
Donham (1986) a caractérisé les aérosols présents dans les porcheries confinées comme étant constitués
de particules d’aliments, de protéines provenant des urines, de pellicules, de fèces, de moississures, de
pollen et de parties d’insectes. L’augmentation des concentrations des particules en suspension dans l’air
est considérée comme étant à l’origine des maladies respiratoires qui se développent chez les travailleurs
en porcherie (Pickerell, 1990). Les particules ayant un diamètre de moins de 5 mm sont considérées
respirables et capables de pénétrer dans les poumons, les particules de 5 à 10 mm se rendent plus
profondément dans les voies respiratoires, et les particules de plus de 10 mm sont déposées dans les voies
nasales et la gorge. Les particules de moins de 5 mm se déposent lentement et n’ont besoin que de très
peu de mouvement d’air pour devenir en suspension. Le mouvement d’air constant dans les bâtiments
d’élevage confinés a tendance à maintenir en suspension les petites particules tandis que les plus grosses
se déposent, ce qui augmente les risques respiratoires pour les travailleurs.
Comme les particules en suspension, des gaz sont aussi produits dans les porcheries. Les gaz les plus
souvent retrouvés dans les bâtiments d’élevage sont le NH3, le H2S, et le CO2. Plusieurs études ont
regardé l’impact de ces gaz retrouvés en porcherie sur la santé humaine (Gerber et al. 1991; Kangas et al.
1987). Le NH3 est relâché par l’action qu’ont les bactéries sur l’urine et les fèces qui sont sur les
planchers et dans les dalots des bâtiments d’élevage. Le NH3 a une affinité avec l’eau et il affecte toutes
les surfaces humides avec lesquelles il entre en contact comme les yeux, le nez et la gorge et cause de
l’irritation.
Le H2S est produit en conditions de dégradation anaérobique du fumier/lisier, ce qui implique que le lisier
doit être entreposé pour au moins quelques jours. Il y a normalement très peu de H2S dans les bâtiments
d’élevage mais si le lisier est agité, le H2S est rapidement relâché par le lisier et peut même atteindre des
niveaux nocifs pour la vie en quelques minutes. À de bas niveaux, ce gaz a une odeur d’oeufs pourris,
mais à des niveaux plus élevés, le gaz neutralise l’odorat et une personne exposée ne peut plus détecter la
situation dangeureuse. À plus de 400 ppm, le H2S peut causer la mort.
La source majeure de CO2 dans les bâtiments d’élevage est la respiration des animaux. Des problèmes
avec le CO2 peuvent survenir lorsque la ventilation ou la source de puissance vient à manquer, que le gaz
s’accumule durant une certaine période de temps et que la concentration en oxygène dans l’air diminue.
Des signes avant coureur apparaissent alors comme de la fatigue, des maux de tête, de la nausée et une
réduction des habilités mentales.
Programme d’ambassadeur du Centre d’interprétation du porc (Pork Interpretive Gallery)
Posted in: French Articles by admin on January 1, 2006 | No Comments
Le Centre d’interprétation du porc (Pork Interpretive Gallery) cherche des bénévoles pour aider à faire avancer l’industrie du porc. Voici un moment opportun pour découvrir les groupes de gens qui pourraient bénéficier de plus d’information concernant l’élevage de porcs dans votre région ; le personnel de votre institution financière locale, des conseillers de votre ville, des conseillers des municipalités rurales, la Chambre du Commerce, des organisations pastorales, des membres du personnel scolaire, des classes scolaires, des bureaux du développement économique, les clubs 4-H, les clubs de producteurs agricoles, le personnel des installations de manutention du grain, les membres des conseils des clubs communautaires tels que Lions, Elks, Optimistes, etc. Ces gens sont ceux qui prennent les décisions et ont des rôles de leadership dans votre communauté. Ils ont besoin d’informations exactes pour pouvoir prendre de bonnes décisions au nom des électeurs qu’ils représentent. Il est dans les meilleurs intérêts de l’industrie de s’assurer que les résultats de recherche récents et l’information à jour leur soient disponibles. Le Centre d’interprétation du porc donne accès à des ressources et des activités d’apprentissage d’importance sur la production de porcs. L’intérêt du public en général grandit continuellement en ce qui à trait aux élevages de porcs modernes. Le centre répand des informations ayant une base scientifique qui confirment l’importance du porc dans l’industrie alimentaire et les statistiques qui appuient ce fait. Le Saskatchewan Pork Development Board, le Prairie Swine Centre et le Centre d’interprétation de la production porcine (Pork Interpretive Gallery) ont développé une gamme d’excellentes ressources et des fiches d’informations factuelles pour aider à répandre le message à propos de l’industrie aux communautés de l’Ouest canadien. L’équipe de gestion du Centre d’interprétation du porc (Pork Interpretive Gallery) prêtera assistance de n’importe quelle façon. Les programmes pour visites scolaires sont basés sur les lignes directrices du curriculum scolaire de la Saskatchewan. Il s’agit de la même information qui est disponible au centre. Le curriculum de 4e, 5e et 6e années traite surtout du corps sain, des façons de contrôler les maladies et l’importance d’une alimentation équilibrée. Les jeunes ont besoin de savoir que le porc est choix nutritif sain quand ils planifient leurs repas tous les jours. Les enseignants des 7e et 8e années utilisent la visite guidée en tant que complément pour leur programme de Sciences et Études sociales. Les ressources renouvelables, les micro-organismes et l’énergie sont d’autres exemples. Les enseignants au niveau secondaires et les professeurs de l’Université de la Saskatchewan considèrent le centre d’interprétation comme étant un très bon outil pour les classes d’Ag 30 ainsi que les classes vétérinaires et pré-vétérinaires. Le centre d’interprétation a été invité récemment à l’expo-sciences pour enfants de Rocanville. Les enfants de la maternelle à la 3e année ont pu assister à une présentation d’une heure traitant des porcs. Les sessions d’information communautaire – Le centre d’interprétation du porc (Pork Interpretive Gallery) a les ressources nécessaires pour développer des présentations individuelles qui pourront informer les gens des nombreuses opportunités en industrie porcine et répondre aux questions que les participants pourraient avoir. Le centre a été conçu pour ouvrir les portes de l’industrie et inviter les gens à apprendre beaucoup de choses sur le fonctionnement des élevages porcins, des recherches récentes et à acquérir une meilleure compréhension de l’importance de l’élevage des porcs pour l’économie d’aujourd’hui. Les présentations devraient pouvoir donner des informations générales sur les porcs, les recherches récentes traitant de nutrition, de comportement animal et de l’ingénierie des élevages et les statistiques qui supportent fortement un impact positif sur l’économie municipale, provinciale, fédérale et internationale. Un survol de l’industrie inclurait une description du rôle du producteur d’aujourd’hui, de bonnes pratiques en sécurité, de bien-être animal, de l’impact sur l’environnement ; les préoccupations liées au fumier, aux odeurs et à l’eau ainsi que la sophistication de l’industrie en ce qui à trait aux opportunités de carrières, les technologies de l’information et l’impact sur les communautés. Quiconque serait intéressé à présenter des informations dans sa communauté ou à participer à une visite scolaire ou à une réunion communautaire est invité à communiquer avec nous. Les présentations sont toujours plus efficaces lorsqu’un membre de la communauté les effectue. Le centre d’interprétation sur la production porcine (Pork Interpretive Gallery) est un nouveau centre d’apprentissage unique basé sur la science et qui est facile à présenter. Si vous pouvez nous aider, peu importe comment, S.V.P contactez Lee Whittington en composant le 1-866-PIG-Tour ou en envoyant un courriel à lee.whittington@usask.ca pour lui communiquer votre intérêt à participer. Votre aide sera grandement appréciée. Conclusion – En tant qu’industrie, nous pouvons nous vanter de bien des choses. Le leadership que nous avons dans les questions environnementales dans le monde. Avec une hausse de la demande mondiale pour le porc, les producteurs de l’Ouest canadien ont développé leurs installations de production de porcs pour aider à combler la demande croissante de nourriture. Produire des produits de porcs canadiens de façon sécuritaire et responsable. Maintenir de stricts programmes de biosécurité pour optimiser la santé des animaux et assurer l’intégrité génétique dans l’industrie de la transformation du porc. Établir de hauts standards au niveau de la technologie, la génétique, le bien-être animal et la formulation de la moulée. Avoir comme grande priorité l’établissement de règles de bon voisinage, de protection des réserves d’eau, de gestion du fumier et de contrôle des odeurs pour démontrer que notre industrie est soucieuse de l’environnement. Travaillons ensemble pour faire avancer l’industrie.
L’interaction de l’énergie alimentaire et la phytase sur la performance des porcelets.
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Ajouter 500 FTU/kg d’enzyme phytase à une ration d’orge, de maïs et de tourteau de soya (SBM) a amélioré la performance des porcelets, peu importe le contenu d’énergie de la ration. La croissance des porcelets nourris avec des rations faibles en énergie et déficientes en P disponible était égale à celle d’une ration élevée en énergie avec suffisamment de aP. Introduction – Approximativement 60 à 80% du phosphore dans les céréales et les oléagineux est attaché à la phytate et n’est pas disponible aux monogastriques, incluant les porcs. Supplémenter les rations porcines avec de l’enzyme phytase améliore la disponibilité du P et la retenue de celui-ci (ie. Prairie Swine Centre Inc., Annual Research Report, 2004). La molécule de phytate a un effet sur d’autres minéraux, protéines et amidon, cependant la recherche étudiant l’effet de l’enzyme phytase sur l’utilisation de ces nutriments a démontré des réponses inconsistantes et les conclusions laissent à désirer. La phytase, une protéine, est sensible à la chaleur et n’est donc pas souhaitable comme additif aux rations ensuite mises en cubes. Cependant, le développeur de l’enzyme utilisée dans cette étude a affirmé que celle-ci avait une tolérance thermique améliorée, donc nous avons examiné l’efficacité de cette enzyme dans les rations en cubées. L’objectif global de cette étude était d’examiner l’interaction entre la phytase et le contenu en énergie alimentaire. Deuxièmement, les résultats que nous présentons sont utiles pour les producteurs qui utilisent des moulées en cubes. Procédures expérimentales – Quatre-cent-six porcs hébergés dans deux pouponnières de 28 enclos chaque ont participé à l’étude. Les porcs ont débuté l’essai de 42 jours cinq jours après le sevrage (9,30 ± 0,52 kg). Les porcs ont été mis en blocs par poids et assignés à l’une des 7 rations. Les traitements consistaient en un contrôle positif (CP) et 6 rations arrangés en un factoriel de 3 x 2 (3 niveaux d’énergie alimentaire x 2 niveaux de phytase). Les rations ont été administrées en deux phases; la phase 1 a été administrée pendant deux semaines et la phase 2 pendant quatre semaines. Les rations ont été formulée en utilisant de l’orge, du maïs, du tourteau de soya, de l’huile de canola, du plasma séché à aérosol, des cellules sanguines rouges, et les minéraux, vitamines et acides aminés nécessaires pour atteindre les exigences (excepté pour le P) pour les porcs de cet âge. L’énergie, le CA et le P des rations de traitement est décrit dans Tableau 1. Le poids des porcs et la prise alimentaire ont été évalués à chaque semaine. Des échantillons d’excréments ont été ramassés à la fin de chaque phase, ce qui permettra de déterminer la digestibilité des nutriments (qui sera présentée plus tard). Résultats et discussion – Supplémenter les rations avec 500 FTU de phytase/kg a augmenté le gain quotidien moyen (GQM) de 500 à 560 g/jour (P < 0,01), la prise alimentaire (PAQM) de 900 à 950 g/jour (P < 0,01) et l’efficacité alimentaire (ECA) de 0,58 à 0,62 (P < 0,01; Figure 1, Table 2). Augmenter le contenu énergique a amélioré linéairement le GQM et l’ECA (P < 0,02), et a amélioré quadruplement la PAQM (P < 0,03). L’interaction phytase - énergie n’a pas été significative sur aucune des variables de performance. Cela indique que l’amélioration observée avec la phytase n’est pas dépendante du contenu d’énergie alimentaire (Tableau 2). Le GMQ des porcs nourris avec la ration CP, laquelle a été formulée pour être adéquate en Ca et en P, et qui était plus riche en énergie que les rations traitement, était similaire au GMQ des porcs nourris avec une ration contenant 3,45 Mcal DE/kg peu importe si il y avait addition de phytase. Quand les porcs ont reçu les rations traitement avec moins d’énergie et sans phytase (traitements 4 et 6) le GMQ était plus bas que celui observé avec le CP (P < 0,05). Cependant, le GMQ des rations traitement bas en énergie était similaire à celui du CP quand ces rations étaient supplémentés avec de la phytase (P > 0,05; Figure 1). À partir de ces résultats, nous pouvons conclure que l’enzyme phytase, directement ou indirectement, a amélioré la disponibilité de l’énergie aux porcs nourris avec les rations à énergie basse dans cette expérience. Dans nos travaux effectués précédemment, la digestibilité apparente de l’énergie n’était pas affectée quand les porcelets étaient alimentés avec des rations supplémentés avec 500 FTU/kg de phytase. Ceci est en accord et en désaccord avec les plusieurs expériences rapportées par d’autres. Ce désaccord peut être dû à des différences parmi ces expériences au niveau des concentrations d’éléments nutritifs, des ingrédients et de la longueur de la période sous ces rations. Expliquer l’effet de l’enzyme phytase est apparemment plus complexe que de simplement rencontrer les besoins en P du porc. Conclusion – Une amélioration de la performance a été observée quand les porcelets ont été nourris avec des rations plus faible en énergie et supplémentées en phytase. Il est nécessaire d’effectuer plus de recherches pour élucider complètement le mécanisme responsable de cette observation. L’enzyme phytase a retenu son efficacité quand elle a été utilisée en moulée en cubes. Remerciements – Des subventions stratégiques proviennent de Sask Pork, Alberta Pork, Manitoba Pork Council et Saskatchewan Agriculture and Food Development Fund. Nous remercions Syngenta Animal Nutrition pour leur subvention spécifique à ce projet.